kaiba08 Hors Ligne Membre Inactif depuis le 18/07/2018 Grade : [Divinité] Echanges 100 % (660) Inscrit le 14/08/2005 21772 Messages/ 0 Contributions/ 52 Pts | Envoyé par kaiba08 le Mercredi 16 Avril 2008 à 14:15
Une grosse suite de 7 pages que je vais poster tout de suite vous attend ^^
Chapitre 11 :
Opérations nocturnes.
« Madame ! Ne vous laissez pas faire par les Six Samouraïs ! N’écoutez pas leur menace ! Monsieur, venez nous rejoindre ! Venez résister contre les Six dans les rangs de l’E.G. ! »
Marge se trouvait à Oblivio et essayait de rallier des personnes à la cause de l’E.G. comme elle l’avait convenu avec son mari.
Le soleil commençait lentement à descendre dans le ciel, et la journée n’avait pas était fructueuse. En effet, Marge n’avait convaincu que trois personnes. Les autres avaient pris trop au sérieux la menace des Six Samouraïs et avaient peur de leurs représailles. Ils avaient pratiquement tous décidé de se rendre à Satelles et de coopérer.
Marge commençait à se demander si ses actions finiraient par s’avérer payantes, si une quelconque joie future était encore possible, si le monde pourrait reprendre son cours normal un jour. Mais toutes ses questions trouvaient des réponses négatives.
De plus, la mère de Kinn avait aperçu des personnes suspectes roder dans le village et elle les pensait faire parti des Six. Si tel était le cas, un nouveau problème venait s’ajouter au travail de Marge : les Six l’espionnaient et étaient au courant de ses actions de recrutement. Elle risquait gros. Peut-être même avait-elle voulu recruter un des leurs sans le savoir !
Cela faisait trop de questions et de supposition pour Marge. La vieille femme retourna chez elle, se fit un thé, et s’endormit, anxieuse, seule dans son lit.
Il faisait froid cette nuit là, et les deux hommes qui se trouvaient près de l’église d’Oblivio le savait, mais ne s’en préoccupaient pas pour autant. Ils étaient habillés comme à leur habitude, en tenue de samouraïs.
Kamon était celui qui se tenait le plus à droite. Il portait une armure orangée sur laquelle étaient disposés à intervalles réguliers, des explosifs. Son casque recouvrait sa tête et ne laissait apercevoir que son visage, sur lequel se trouvait un sourire qui laissait penser que Kamon était très heureux.
L’autre samouraï, Yariza, portait lui une armure bleuâtre par-dessus des vêtements marrons. Son casque bleu était pointu et recouvrait totalement son petit visage, impénétrable. Un fil partait de sa ceinture et rejoignait une lance, qui avait sa pointe allumée.
Les deux Samouraïs se dirigèrent discrètement vers une maison située en face de l’église et regardèrent autour d’eux. Personne.
« Je n’en peux plus d’attendre Yariza, depuis le temps que j’attends ça ! Je n’ai pas fait exploser quelque chose depuis ce matin !
- Quel exploit Kamon, mais calme-toi, tu risquerais de tout faire gâcher, et notre Maître ne nous le pardonnerais pas. Il a été très clair dans sa lettre.
- Je sais, je sais… mais quand même ! Regarde quelqu’un viens ! Là-bas, près des étalages ! »
Kamon avait bien vu : une personne cachée par l’obscurité venait vers eux. Impossible de la distinguer clairement dans cette obscurité, et impossible de savoir si elle était un ennemi des Six.
Yariza ne voulut pas prendre de risques et plaqua Kamon contre le mur afin d’éviter de se faire repérer. Aussitôt, l’extrémité de sa lance cessa de briller.
« Ne fais aucun bruit » lui recommanda Yariza.
L’inconnu se trouvait maintenant à mi-chemin des deux Samouraïs. Il s’arrêta et regarda, comme l’avait fait Yariza et Kamon quelques minutes plutôt, autour de lui. Satisfait, il s’avança vers la maison ciblée par les Six. Un dernier coup d’œil puis il toqua. Aucune réponse.
Quatre mètres plus loin, les Samouraïs étaient toujours contre le mur, mais Yariza avait entendu l’homme toquer. Il ne pouvait pas se permettre de prendre un tel risque. Si jamais la vieille folle était réveillée, leur plan risquait d’échouer. Il s’avança discrètement dans le dos de l’homme, et tel un éclair dans la nuit, sa l’extrémité de sa lance s’alluma, et l’inconnu tomba à terre, transpercé par le faisceau lumineux. Il était tombé sur le ventre, et Yariza prit l’initiative de le retourner sur le dos afin de voir son visage.
Il ne le connaissait pas. C’était donc probablement un de leurs ennemis.
« Kamon, viens cacher le corps, l’appela Yariza.
- J’arrive, lui répondit faiblement Kamon, qui était-ce ?
- Aucune idée… cache le là-bas, dans le tonneau qui est ouvert, personne n’aura idée d’aller fouiller là-bas avant demain matin.
- Au fait, commença Kamon en soulevant le corps et en se dirigeant vers le tonneau indiqué par son acolyte, sympa ta lance.
- Oui, je ne remercierais jamais assez le Grand Maître de me l’avoir ramenée. C’est un petit bijou de haute technologie. »
Kamon avait à présent enfouit totalement le corps de l’inconnu dans le tonneau et il referma ce dernier avec un couvercle se trouvant par terre.
« A moi maintenant d’utiliser la technologie du futur, annonça Kamon.
- Oui, mais fait bien attention, le Maître a été clair : pas de survivant, surtout cette femme. Il l’a clairement expliqué dans sa lettre. Il veut que ce village soir rayé de la carte.
- Je vais devoir utiliser une bonne partie de mon stock alors…
- Il t’en redonnera.
- J’espère… »
Kamon enleva des explosifs de son armure et en disposa six autour de la maison de la dénommée Marge. Il répéta ensuite ce processus autour de toutes les maisons du village.
Oblivio, en effet, n’était qu’un petit village, et la centaine d’habitants qui y vivait occupait la vingtaine de maison située autour de l’église. L’église était située au centre d’un cercle formé par les maisons et cela donnait une impression de protection infranchissable. Entre l’église et les maisons se trouvaient des étalages qui étaient occupés la journée par différents fruits et légumes, et autres marchandises.
Tout en plaçant les explosifs, Kamon prenait bien soin de les relier chacun d’un fil. Il souriait et laissait par moment échapper un petit rire. Yariza le rappelait immédiatement à l’ordre.
Vingt minutes plus tard, Yariza et Kamon se trouvaient en haut d’une colline surplombant Oblivio. Kamon tenait un détonateur à la main et demanda à Yariza la permission de l’activer. Yariza acquiesça et Kamon enclencha le dispositif.
Trente secondes plus tard, une gigantesque explosion rougeâtre se produisit devant eux, engloutissant chaque maison du village dans des flammes orangées, colorant ainsi le ciel obscur de cette nuit sans lune. De la fumée commença à apparaître et se coupla aux flammes. De nouvelles explosions retentirent de tous les côtés, et des cris s’élevèrent du petit village.
Kamon et Yariza étaient satisfaits.
Une fois le soleil levé, ils descendirent dans le village afin de vérifier leur travail. Il ne restait plus rien : toutes les maisons avaient été détruites par le redoutable incendie, et la plupart des habitants avaient été asphyxiés par la fumée toxique qui émanait de l’incendie. Les Samouraïs se dirigèrent vers la maison de Marge. Ils y trouvèrent le corps d’une vieille femme, écrasée par une poutre.
* * * * * * * * * * * * * * *
Irou contemplait la ville qui se tenait devant lui.
Solis était la troisième ville au niveau de la population et de sa taille de la région. Mais elle était bien loin derrière Lucis, la capitale qui occupait la première place, et Venia. Solis était cependant très animée même de nuit, comme c’était à présent le cas, et une multitude de personnes arpentait les larges rues éclairées par des lanternes de la ville. La ville était divisée en plusieurs quartiers, chacun ayant son importance. On trouvait par exemple le quartier commercial, le quartier où résidait les riches personnes de Solis, et enfin, au Nord, le temple de la ville.
Le temple était situé plus en altitude que la ville elle-même, et il offrait ainsi un panorama exceptionnel des alentours. Le temple se situait dans une enceinte formée de murs de pierres, haut de plusieurs mètres, et était gardé par une quarantaine de gardes. Le comte de Solis n’avait pas voulu prendre de risques après les évènements de Libido. En effet, depuis la destruction de son temple, Libido attirait moins de monde et paraissait peu sûre. Xérus ne voulait prendre aucun risque pour la réputation de sa ville et son temple. Le comte avait en effet fait renforcer la protection du temple et faisait davantage contrôler les entrées dans la ville.
Irou ne l’ignorait pas. Le jeune homme appartenant aux Six Samouraïs, était équipé d’une armure protégeant uniquement son bras gauche et son torse. Pour le reste, il était vêtu d’un maillot vert, et d’une sorte de robe noire qui partait de la taille. Il portait d’étranges lunettes qui s’assortissaient pourtant très bien avec ses longs cheveux noirs. De sa main droite, il tenait fermement une longue et puissante épée. Irou avait un air sûr et scrutait les environs avec sa paire de lunettes.
« Il ne devrait pas tarder » se dit-il.
En effet, une autre personne arriva quelques instants plus tard à ses côtés. Irou l’avait aperçue de loin grâce à ses lunettes qui étaient équipées d’un système de vision nocturne.
Zanji arriva et le salua. Le Samouraï portait une armure orangée et il avait des bandages sur ses deux avant-bras. Son casque ressemblait à un casque ailé mais ce n’en était pas un. Zanji possédait une longue lance métallique d’où sortait un faisceau lumineux jaunâtre. Cela donnait une apparence de faux d’agriculteur à sa lance. Quelques instants après être arriver, le faisceau lumineux disparut.
Irou et Zanji échangèrent quelques mots et hochèrent leur tête. Ils descendirent lentement vers les portes de la ville et les atteignirent quelques instants après.
Elles étaient fermées. Irou avait dû le prévoir car il envoya un grappin par-dessus les murailles de la ville et les escalada. Zanji fit de même. Ils se trouvaient maintenant dans le quartier commerçant de la ville. Il fallait qu’ils se rendent à l’autre extrémité, et discrètement.
Un groupe de personnes sortait d’un bâtiment qui devait servir de bar. Les personnes étaient ivres et se tenaient toutes par le cou. Aucune raison de s’inquiéter de ce groupe. Les deux Samouraïs avancèrent dans la ville, faisant quelques détours ici et là, afin d’éviter des personnes, des endroits trop fréquentés ou des patrouilles de soldats.
En un quart d’heure, ils furent à l’autre extrémité de la ville, et montèrent en direction de l’enceinte du temple. Un seul chemin permettait d’y accéder, et ce chemin était en pente raide, et était occupé majoritairement par des gros cailloux, pour la plupart tranchants.
Une fois devant l’enceinte, Irou remarqua que cinq soldats arrivaient dans leur direction, le groupe possédait une torche afin d’avancer aisément dans l’obscurité, en effet, là où se trouvaient Irou et Zanji, il n’y avait plus de lanternes pour les éclairer. Les Samouraïs avaient réussi à grimper sans difficultés jusqu’à l’enceinte grâce aux lunettes à vision nocturne d’Irou.
Il fallait se cacher sinon, ils seraient vus par le groupe de soldats qui donnerait l’alerte, et dans ce cas, ils seraient fichus.
Les soldats se trouvaient à présent vers la porte de l’enceinte. L’un d’eux, sûrement leur chef, prononça quelques mots à un garde situé au dessus de la porte. Ce dernier lui répondit, et, les portes s’ouvrirent.
« Viens, nous allons entrer discrètement avec eux, annonça Irou.
- Ok. Aussi discret que nous, ça n’existe pas de toutes façons.
- Mais prépare toi à te battre au cas où, ce ne sera pas évident à mon avis. Et il nous faut la pierre sacrée de la lumière en un seul morceau. Notre Maître a été bien clair dans sa lettre Zanji.
- Pourquoi me dis-tu cela à moi ? Ai-je l’habitude de mal exécuter mes contrats ?
- Non, c’est vrai… viens, on y va »
Les gardes se trouvaient maintenant à l’intérieur de l’enceinte. Irou et Zanji s’y aventurèrent discrètement eux aussi. Les portes se refermèrent. Le temple se trouvait à présent devant eux, à une trentaine de mètres environ.
En jetant rapidement un coup d’œil, Irou remarqua que les gardes se dirigeaient vers une maison proche du temple, et que la plupart des autres gardes se trouvaient sur le « chemin de ronde de l’enceinte ».
« Parfait, murmura Irou à Zanji, on ne pouvait espérer mieux, ces imbéciles de gardes vont se reposer, et ils nous laissent ainsi le champ libre.
- Parfait, pas tant que ça, regarde : deux gardes viennent de se poster de chaque côté de l’entrée du temple. Heureusement que nous tapis dans l’obscurité et qu’ils ne nous voient pas… »
Zanji entreprit de les contourner, et Irou accepta cette idée. Les Samouraïs se trouvaient maintenant derrière la maison de repos des gardes. C’est là qu’il fallait se faire le plus discret possible. Puis, ils atteignirent le temple.
Irou et Zanji avaient convenu de se faufiler derrière les gardes et de les tuer sans faire de bruit. Zanji s’occupa de celui de gauche, et Irou de celui de droite. Le faisceau lumineux de la lance de Zanji était allumé et ce dernier la retira du corps du garde, puis il l’éteignit afin de ne pas attirer l’attention des gardes postés plus haut. Irou passa un rapide coup sur la lame de son épée et en enleva le sang qui s’y trouvait.
« Vite ! lança Irou. »
Ils s’aventurèrent dans le temple. Un symbole représentant la pierre sacrée de la lumière était gravé sur le mur du fond.
« D’après ce que le Grand Maître a dit, la pierre se trouve juste en dessous de la gravure, en dessous du temple. Zanji enclencha sa lance et le faisceau lumineux en jaillit.
« Fais attention, dit Irou. On ne sait pas à quelle profondeur se trouve la pierre. »
Zanji dessina un carré, avec le bout du faisceau lumineux, juste devant le mur où était gravé le symbole. En fait, il avait fait fondre la roche avec le faisceau lumineux de sa lance.
« Voilà, dit-il, mais laisse moi tendre un piège aux gardes au cas où ils arriveraient. »
Zanji dessina le même rectangle avec sa lance mais devant l’entrée du temple, et le laissa tel quel. Puis, il revint au premier rectangle qu’il avait tracé. Il donna un coup de pied sur un côté du rectangle. Le bloc de pierre qui faisait office de sol à cet endroit tomba et un bruit sourd résonna dans le temple.
« Bingo ! dit Zanji. Regarde on dirait que c’est fait exprès… je la vois ! La pierre est là-bas ! »
Irou sauta dans le trou, et effectua un atterrissage remarquable. Il s’empara de la pierre sacrée qu’il passa à Zanji, puis celui-ci l’aida à remonter.
« Il faut vite partir, dit Irou, le bruit a dû alerter les gardes.
- Non, laisse-les venir, ils vont tomber dans mon piège, expliqua Zanji. »
Ils avaient tous deux raison. Vingt secondes plus tard, une quinzaine de gardes déboucha dans le temple. Mais, au moment où ils entraient dans le temple et marchaient sur le rectangle dessiné par Zanji, la même chose se produisit que pour le premier rectangle. Leur poids avait fait cédé les dernières résistances du sol, et il s’effondra, les gardes suivirent.
« Voilà, quinze de moins, dit Zanji.
- Allez viens ! dit Irou »
Ils prirent garde à ne pas tomber dans le trou devant l’entrée, puis sortirent en courrant du temple. Des gardes les attendaient à l’entrée de l’enceinte. Zanji et Irou n’en firent qu’une bouchée avec leurs épées. Ils actionnèrent ensuite un mécanisme et la porte s’ouvrit.
Il ne restait plus qu’à sortir de la ville avant que les derniers survivants parmi les gardes donnent l’alerte à ceux de la ville.
Dix minutes plus tard, ils étaient revenus à leur point de rencontre.
Voilà, donc de nombreuses informations sont présentes dans ce chapitre, à vous de me les dire ! Elles sont évidentes, mais elles signifient plein de chose quand on y réfléchit ... je rappelle au passage que l'on se trouve en 1346
A vos coms !
[ Dernière modification par kaiba08 le 16 avr 2008 à 14h58 ]
___________________ Répondez toujours sur ma liste, merci ^^
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