[Fic YGO]Flunnis La Génèse (Tome 1 & 2)

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kerberos

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Envoyé par kerberos le Mardi 26 Janvier 2010 à 22:58


Chapitre 140 qui explique clairement une bonne partie de l'histoire.

Chapitre II – Chaînon manquant

Francois conduisit le véhicule, et jeta un œil à Gilles et à Judith à travers le rétroviseur : tous deux dormaient profondément. D’un air satisfait, il se pencha vers son manche gauche, le retroussa afin de lire sa montre : vingt-deux heures trente-huit. (Bientôt l’heure… songea-t-il) Mais dans le rêve de Judith, elle retrouva la scène qui l’intriguait tant…

Flash (Judith : celle actuelle, Judith 2 : celle lors de sa première transition, petite Judith : la petite)

Judith se trouva déjà dans la salle en face de sa mère.
Mère de Judith - Judith ! Tu veux bien sortir de la salle de bain ?
Judith 2 - Hein ? Pourquoi faire ?
Mère de Judith - Je... Tu te souviens, l'autre jour ? Je t'avais promis que quand tu auras l'âge, je pourrais te laisser prédire ton avenir ! Hé bien, puisque je vais peut-être retrouver du travail, je ne pourrais pas être là pour fêter ton anniversaire, et je ne pourrais pas tenir cette promesse. Donc, si tu le souhaites, je pourrais commencer dès ce soir ? proposa sa mère.
Judith ressaisit inlassablement ces paroles dans sa tête (C’est le moment où j’allais me faire tuer… Mais mes parents se sont séparés, comment mon père est-il venu... ?) La petite Judith sortit de la baignoire et rejoignit sa mère. Cette dernière remélangea son jeu, et récita une formule. Elle finit par reposer le jeu, et à tirer la première carte du dessus du jeu.
Judith 2 - Fortune Lady Lighty...
Mère de Judith - Oui, chérie, celle qui porte chance. Elle te représente, avec la même coupe, la même chevelure, et le même bonheur qui rayonne dans tes yeux, murmura-t-elle très lentement.
Sa mère tira une autre carte : Magicians Unite
Judith 2 - Oh... Cette carte...
Mère de Judith - Elle représente un couple. Votre union sera aussi forte qu'un sceptre.
Le corps de la petite Judith fut séparée de son passé :
Petite Judith - On sera riche et heureux ?
Judith fut surprise de voir de nouveau sa précédente apparence aussi translucide qu’elle (Et mon autre… Comment se fait-il que…).
Mère de Judith - … sera l'objet que vous allez affronter ensemble au cours de votre vie.
Petite Judith - Je peux la tirer ? demanda-t-elle.
Mère de Judith - Bien sûr oui, dit-elle.
La petite Judith tira alors la troisième carte du dessus du jeu et la révéla à sa mère.
Judith 2 - Fortune Lady Firey...
Mère de Judith - Euh... Et votre force sera l'une des plus forte !
Petite Judith - Super !!! cria la petite de joie. Merci maman, je suis vraiment impatiente de ça ! Je monte l'écrire dans mon journal intime pour ne pas l'oublier.
La petite courut et quitta la salle, et tandis que sa mère prit la troisième carte, elle murmura :
Mère de Judith et Judith en choeur - Vous devriez affronter une connaissance qui n'aura aucune pitié pour vous. Et si vous ne compterez pas à l'affronter, il vous faudra alors briser un sceau, sinon vous mourrez. Et...
Judith 2 – Et… ?
Judith sembla voir le temps s’arrêter autour d’elle, plus aucune Judith ne bougeait, il n’en restait qu’elle et la mère. Puis, elle aperçut une nouvelle forme surgir dans la pièce : il s’agissait du mystérieux personnage qu’elle avait vu affronter Samantha. La mère de Judith intriguée sursauta en arrière, mais se sépara également de son corps.
Judith – Mais…
Esprit – Qui êtes-vous ? demanda la mère surprise échappée de son propre corps.
Personnage – Je suis venue modifier le cours des choses, je suis vous dans le futur et j’ai vaincu le Sir Magaylin. Mais il me reste une chose une chose à faire : tuer Judith.
Esprit – Quoi ? Judith ? Ma fille ? Mais…
Personnage – NOTRE fille ! corrigea-t-il. Judith est l’oracle prétendue il y a plusieurs années vous vous en souvenez j’espère ?
Esprit – Excusez-moi, mais je ne sais pas de quoi vous parlez.
Personnage – Le passage, la course dans l’hôpital !
Esprit – Mais de quelle course ?
Personnage – Attendez, dit-il en cherchant une carte dans sa poche. Ca vous sera fortement utile de recouvrir la mémoire !
Le personnage sortit la carte The Six Sense – The Brain et l’activa laissant la mère de Judith recouvrir la mémoire perdue.
Esprit – Oh non…
Personnage – Oui. Judith n’est pas notre seule enfant, deux autres sont dispersés dans le temps et l’espace.
Esprit – Mais comment vous savez que…
Personnage – Tout simplement parce que j’ai recouvert la mémoire de cette façon, et il en sera de même dans votre futur pour votre passé. Tel que le destin l’aura désigné.
Esprit – Mais, je veux dire… Judith… L’Oracle…
Personnage – L’Oracle est le véritable danger pour nous deux. Ce pourquoi je suis venue ici pour modifier le passé, de façon à la rendre sans défenses tant qu’elle n’a aucun pouvoir.
Esprit – Et pourquoi venir ici, à ce moment, et pas plutôt annuler sa naissance, ou je ne sais trop quoi d’autre ?
Personnage – Remonter plus tôt serait détruire le couple et ne pas aboutir là où j’en suis : il lui fallait un fils.
Esprit – Oui, mais nous avons rompu car je n’ai pas recouvert la mémoire plus tôt !
Personnage – Ce pourquoi j’ai attendu le moment idéal : en ce moment, il se trouve dans les tranchées de la guerre, en plein milieu de l’Allemagne. J’ai fait en sorte qu’il ne puisse pas intervenir dans notre but à nous deux. En ce moment, une autre Judith est venue ici.
Esprit – Où ça ?
Personnage – Vous ne la voyez peut-être pas, mais moi en revanche je l’aperçoit !
Judith recula effrayée par ces paroles, le Personnage pointa du doigt l’autre Judith toujours immobile. Soulagée que ce ne soit pas sa propre elle actuelle qui soit visible mais l’autre.
Esprit – D’a… D’a… D’accord… Mais je ne peux pas faire ça… Pas ma fille… Que suis-je censée faire ?
Personnage – D’abord, reprenez votre sérieux. Faites comme si je n’avais pas apparu, sinon l’autre Judith s’en rendra compte. Inventez une nouvelle vision que vous aviez eue de façon à ce qu’elle comprenne vos raisons de tuer son passé. Je vous guiderais…
L’esprit de la mère se détentit peu à peu, et récupéra son corps. Le temps sembla reprendre et la mère reprit donc les 3 premières cartes qu'elle avait tirée pour elle.
Mère de Judith - ...je vais devoir faire des sacrifices, abandonner ma vie pour sauver un espoir (Magical Dimension). Je serais le sceau (Magician's Valkyria) et votre connaissance (Fortune Lady Firey).
Judith 2 - Oh !!! dit-elle surprise.
La mère reposa ces cartes, et des larmes coulaient sur son visage.
(Alors ces larmes, ce n’est pas à cause de sa vision, c’est parce qu’elle n’acceptait pas de me tuer. conclut Judith) L’autre Cosmo Queen était présente elle aussi (Wow… Y a trop de monde ici…)
Cosmo Queen - Judith, le contexte a été changé... Je ne sais pas ce qui se passe mais...
L'esprit qui protégeait Judith disparut, et la mère cessa de pleurer sur son sort
Personnage – Allons, tout ira bien. Tout va bien se terminer. Maintenant dites-lui que vous la voyez ! Cela va lui surprendre.
La mère marmonna :
Mère de Judith - Je sais que tu nous observes... Judith...
Judith 2 - Maman ?
Personnage – Occupez-là ! Apprenez-lui à lire l’avenir pendant que je prépare un sortilège efficace pour sa mort, cela ne la tuera pas car elle aura été sauvée dans son temps, mais cela empêchera de mettre la modification du changement en péril.
Mère de Judith - Assieds-toi, le moment est venu de te montrer comment utiliser ton jeu afin de lire l'avenir.
Judith 2 - Maman, c'est toi ? Tu m'entends ?
Judith vit le personnage commencer à se diriger vers la cuisine, curieuse, elle le suivit. Le personnage sortit un couteau de son manche et le rendit réel sous la lumière. Il commença à réciter une formule. (Il faut empêcher ça… Mais je ne comprends pas, si mon père était en pleine guerre, comment a-t-il pu intervenir en créant une tornade… Si je m’en souviens bien, il était présent avant que ma mère ait pu rentrer dans ma chambre… A moins que…


Flashback

Personnage – Ce pourquoi j’ai attendu le moment idéal : en ce moment, il se trouve dans les tranchées de la guerre, en plein milieu de l’Allemagne. J’ai fait en sorte qu’il ne puisse pas intervenir dans notre but à nous deux.

Fin du flashback


A moins que… En ayant anticipé ce qu’elle souhaite, je peux moi aussi modifier son plan. Papa… Mais… le temps que je le cherche et que je le trouve, il n’aura pas le temps, je n’ai aucun moyen de transport aussi rapide… A moins que…) Judith sortit de son jeu Lock Destiny. (Oui… Mais jusque là, Lock Destiny m’a toujours envoyée n’importe où et n’importe quand…)
Judith 2 - Maman, il y a une solution pour résoudre ce problème ?
Mère de Judith - C'est le destin... murmura-t-elle.
Judith 2 - Quoi ?
(« C’est le destin »… Mais oui ! Qui sait, est-ce que Lock Destiny me mènera vers mon père… ? Serait-ce le destin qui avait tout programmé depuis le début ? Bon, je ne manque rien d’essayer, je n’ai presque plus de temps devant moi !) Judith se concentra sur sa carte piège en fermant les yeux. (Allez… Lock Destiny…) Un flash de lumière l’emporta. Elle sembla entendre des coups de feu de mitraillettes ainsi que des bombardements. Surprise, elle rouvrit les yeux et perdit sa transparence. (Je suis…) Elle n’avait point le temps de penser, un tank allait l’écraser. Gilles n’était pas loin et sauta sur elle à la première occasion.
Gilles – Sorcière ! Je t’ai enfin retrouvée, où as-tu emmené mes enfants ?
Judith tenta de se débattre mais Gilles était d’une furie ahurissante : Judith devait être morte par ses mains et non pas par un tank ! Il souhaitait également retrouver ses enfants à tout prix.
Judith – Non P’pa ! gémit-elle en évitant un coup de poing près de son oreille gauche. Papa, je t’en prie écoutes-moi !
Gilles – Qu’ai-je à écouter d’une sorcière ?
Judith – Elle va me tuer !
Gilles – Tant mieux, et tu crèveras ici sous mes yeux ! dit-il en donnant un nouveau coup de poing qu’elle put à peine esquiver de côté.
Judith – Papa, je suis ta fille tu ne me reconnais pas ?
Gilles – La seule fille que je connaisse c’est Judith ! hurla-t-il en frappant de nouveau et cette fois les cheveux de Judith ont été écrasés dans la terre boueuse.
Judith – OUI ! C’EST MOI ! JUDITH ! C’EST MOI ! JE SUIS LA JUDITH DU FUTUR !
Gilles – Ne mens pas espèce de…
Judith – JE SUIS TA FILLE ! TA CARTE MAITRESSE EST LE FIVE-HEADED DRAGON, ET J’AI LES MEMES DONS QUE TOI !
Gilles relâcha peu à peu la pression qu’il avait sur Judith.
Gilles – Hein ? D’où tu connais son nom ? J’ai eu cette carte il n’y a pas longtemps !
Judith – Oui ! Je suis ta fille car j’ai les mêmes pouvoirs que toi ! Et je peux te le prouver en te faisant l’exemple directement !
Gilles relâcha Judith entièrement, il ne sembla pas du tout bien saisir, c’est un choc pour lui.
Judith – Ecoutes P’pa, je suis venue du futur ce n’est pas pour rien. Ta fille Judith, actuelle dans ton temps est en danger, maman veut me tuer et on n’a presque plus beaucoup de temps !

Mère de Judith - C'est le destin... Si je ne te tues pas avant...
Judith 2 - Oh, non ! Maman, non !
Judith courut vers sa mère afin de l'atteindre, mais elle trébûcha en ayant tenté de toucher le bras de sa mère.

Judith prit le manteau d’un capitaine sans vie, et le donna à Gilles qui l’enfila.
Judith – Tu portais un manteau de ce genre de façon à ce que personne ne puisse te reconnaître dans la rue. Et pour considérer que tu es mort que tu as disparu, tu t’appelleras Gilles dorénavant. Tu as un disque de duel ?
Gilles – Non…
Judith – Trouves une carte dans ton deck qui possède un disque de duel, dépêches-toi ! ordonna-t-elle
Gilles sortit la carte Paralyzing Chain et la tendit à Judith qui se concentra afin de matérialiser un disque de duel conforme.
Judith – Enfiles-le, et vite.
Gilles se dépêcha de l’enfiler pendant que Judith ressortit la carte Lock Destiny.
Judith – LOCK DESTINY ! crie-t-elle fortement en brandissant la carte en l’air.

L’ancienne Judith courut vers la porte la première et tenta de bloquer la mère, mais rien n'était possible.
Personnage – Elle est juste devant la porte, poignarde là et elle tombera.
Mère de Judith - Que ton esprit aille au diable... murmura-t-elle faiblement.

La lumière atterrit bien derrière le balcon au dos de la mère de Judith. Judith était là, ainsi que Gilles.
Judith – Bonne chance papa… Tout va changer désormais… dit-elle en embrassant son père.
Et à ces mots, sa mère planta son arme dans la poitrine de l’ancienne Judith, qui sentit la lame lui transpercer le ventre. Judith avait du mal à respirer, et commença à s'écrouler petit à petit. Judith ferma les yeux, et était étendue sur le sol. La mère alla mettre la main sur la poignée que Gilles intervint.
Gilles – Tu ne ferais pas ça !
Mère de Judith – Et pourquoi pas ? Tu ne m’en empêcheras pas.
Gilles – Et avec ça ? proposa-t-il
Gilles activa la carte Polymerization et transporta lui et elle dans un autre lieu à proximité. Le gouffre qui emportait les deux personnages créa une violente tornade qui détruisit les vitres et la porte d’entrée de la maison. Judith aperçut alors la petite Judith apeurée qu’elle était, effrayée par le noir de la nuit obscure, et l’état de la maison.
Petite Judith – MAMAANN !!! criait-elle
De fines larmes coulèrent du visage de Judith, elle avait enfin compris ce qui s’était exactement passé, et pourquoi elle en est arrivée là.

Fin du flash


[ Dernière modification par kerberos le 27 jan 2010 à 10h15 ]


kerberos

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Envoyé par kerberos le Dimanche 31 Janvier 2010 à 13:37


Chapitre III – L’affaire Alice

Alice s’ennuya sur son siège, et écoutait d’autres affaires afin de s’occuper. Erwin venait d’entrer dans la salle traîné par plusieurs agents de police.
Erwin – Mais je vous jure qu’il y a eu un malentendu, je ne faisais que réparer la centrale ! dit-il tout en se débattant.
Agent – Nous avons suivi des ordres d’un supérieur, nous ne pouvons vous laisser partir. Vous allez être jugé et êtes consigné à devoir rester tranquille jusqu’à nouvel ordre.
Erwin – Mais enfin ce n’est pas moi qui ai détruit le système de partage du courant dans la ville ! Il aurait fallu être à milles endroits en même temps, ce n’est pas humain !
Agent – Vous avez saboté la centrale d’énergie selon les plaintes de deux témoins. Nous avons eu la consigne de vous retrouver, vous avez le profil et le véhicule. Une amende vous sera facturée ou des biens selon le choix de notre client.
Un homme s’approcha d’Alice en s’installant sur un siège opposé à elle.
Enquêteur – Alice Sullivan ?
Alice dispersée par ses pensées à propos des autres enquêtes fut enfin soulagée qu’on vienne la voir.
Alice – Oui ?
Enquêteur – Je suis James Loyste, et je viens vous poser quelques questions à propos d’une de mes enquêtes.
Alice – Un homme est déjà venu me voir… Allez lui poser ces fameuses questions ! soupira-t-elle
Enquêteur – Non, non, il ne s’agit pas de l’enquête en cours que vous avez avec le père de Yann Collins, mais d’une source remontant à plusieurs années.
Alice – C'est-à-dire ?
Enquêteur – Vous aviez travaillé dans l’hôpital Emile Muller dans le département du centre de recherches scientifiques et informatique, n’est-ce pas ?
Alice – Euh… Oui.
Enquêteur – Bien, donc vous étiez forcément présente lors d’un kidnapping d’une progéniture.
Alice – Pardon ?
Enquêteur – Oui, nous avons trouvé une Alice Sullivan qui travaillait encore la nuit du drame où un bébé a été capturé de l’hôpital en juin 2000. Elle n’a point déposé sa carte électromagnétique à la fin de son travail, et n’a plus jamais réapparu.
(Quoi ? La nuit où j’ai voulu sauver mon autre moi encore jeune…?)
Alice – Euh… Attendez une seconde. interrompit-elle. Vous aviez bien dit un bébé ? Ce n’était pas trois ? corrigea-t-elle
Enquêteur – Il y avait deux autres enfants qui seraient victime de l’enlèvement ?
Alice – Quoi ? Vous n’étiez pas au courant ? demanda-t-elle interloquée
Enquêteur – Mademoiselle Sullivan, je vois que vous êtes témoin de cet enlèvement. Je vous prie donc de me dire tout ce que vous savez exactement sur ce qui s’est passé. Où étiez-vous ce soir là, lors du drame ?
(Mince… Il n’était pas au courant du troisième enfant, et comme une blonde je fais tout pour qu’il m’arrive des ennuis… Depuis quand ai-je cassé un miroir ou suis-je passée sous une échelle ?)
Alice – Euh… Dans le… le couloir du… euh… de la section maternité et enfance ? bredouilla-t-elle
Enquêteur – Est-ce que par hasard vous auriez croisé monsieur Chris Gueffroy ? demanda-t-il en montrant une photo représentant Gilles le père de Judith.
Alice – Gilles ? dit-elle surprise
Enquêteur – Non, non, Chris Gueffroy, le mari d’Elena Irlings présente sur cette photo ! reprit-il en y posant une seconde photographie sur la table.
Alice fut choquée par les noms et les photos qui lui venaient, elle n’en sortit plus un son de sa gorge que l’homme reprit :
Enquêteur – Alors ? Aviez-vous croisé l’un d’eux dans le couloir ? Ils étaient tous deux vers deux sorties de l’étage. Vous aviez forcément dû croiser l’un des deux avant de quitter le bâtiment, non ?
Alice – Euh…
Alice ne put trouver ses mots pour se défendre, elle n’avait aucun moyen de pouvoir échapper à cette question.
Enquêteur – Bien, où étiez-vous suite à cela ? Vous étiez bien à proximité de l’hôpital. La police a intervenu une dizaine de minutes suite au déclenchement de l’alarme.
Alice – Je…
(Alice… Ressaisis-toi voyons ! se força-t-elle de penser. Ton manque d’argument lui laisse penser que tu es complice !)
Alice - J’étais…
(Non, il ne faut pas dire que tu étais dans un cirque peu après non plus, il n’existe aucun cirque à proximité de l’hôpital, ça ne tiendra pas la route même si c’était la vérité !)
Enquêteur – Mademoiselle Sullivan, vous devez absolument tout me dire, c’est un point important dans notre résolution de l’enquête. Si le kidnappeur vous a menacé de quoique ce soit, nous pourrons vous assurer la sécurité. La mère semble avoir perdu la mémoire suivant un passage traumatisant selon les psychiatres, et le père a été assommé plus loin. Selon notre théorie, il y aurait au moins deux personnages voire même trois dans ce kidnapping. Répartis à plusieurs endroits à la fois. A ce jour, l’enquête n’a point été résolue, le père est mort durant la guerre froide en mars 2004, et la mère semble avoir disparu durant la même date. Leur seconde et dernière fille, adoptée par une grande famille, disant être témoin d’un homme vêtu d’un manteau noir, et qui était méconnaissable à ses yeux. Ayez un peu de pitié pour la petite traumatisée par la perte de ses deux parents au même moment ! Alice, je sais que vous pourriez faire un effort à ce sujet, alors répondez correctement à mes questions.
Alice – Son père est mort ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils
Enquêteur – Qu’y a-t-il ? Il est encore vivant ? Auriez-vous encore de récents contacts avec cet homme ou cette femme ?
Alice – Euh… Je… J’ai cru l’avoir aperçu en ville… inventa-t-elle
(Bien Alice ! se réjouit-elle dans ses pensées. Tu remontes la barre avec 1 point face à ses 36 points… Il était temps d’inverser la tendance !)

Erwin vit le gérant de la centrale d’énergie présent dans la salle, discutant avec l’agent de police, il contempla le monde qui se trouvait autour de lui et trouva à Alice une élégante beauté par rapport aux autres hommes de la pièce : c’était évidemment la seule femme. L’agent revient à table et lui donna le verdict :
Agent – Pour payer une partie des dettes, nous allons lui donner votre D-Wheel à monsieur Pritzel.
Erwin – Quoi ?
Agent – Ainsi que votre jeu de cartes qui semble être le seul à faire fonctionner le véhicule pour une modique somme de 2499 euros, vos dettes en seraient déduites de 20% !
Erwin – 2499 euros ? Vous rigolez ? Elle coûte au moins dix milliers ! Vous n’allez quand même pas la réduire en vieille chaussette !!! s’indigna-t-il…

Enquêteur – Revenons-en à l’autre soir, aviez-vous croisé l’un des deux parents ?
Alice – Non, mentit-elle.
Enquêteur – Où étiez-vous exactement ?
Alice – Je n’en sais rien, ça fait longtemps. Ca… ça remonte à loin, je ne m’en souviens plus très bien…
Enquêteur – Bien, alors il vous reste encore les passages où vous vous en souvenez encore. C’est mieux que rien.
(Allez Alice… C’est le moment de jouer à « Qui invente une belle histoire cohérente », la libération de cet endroit au plus vite étant le montant du gain en cas de réussite)
Alice – Je… J’analysais un nouveau-né avec le scanner et… Et c’est là que j’ai entendu l’alarme se déclencher… Je… Je suis sortie avec l’enfant dans mes bras et on… on m’a donné un coup…
Enquêteur – Vous n’aviez pas pu distinguer le visage de votre agresseur ?
Alice – N... Non…, quand je me suis réveillée je me trouvais dans un cirque !
(Bingo ! Le premier palier a été atteint et validé, maintenant voyons ce que l’animateur va me dire…)
Enquêteur – Bien, mais ce que vous me dites-là n’aidera pas forcément notre enquête…
Alice – Eh oui, ça c’était drôlement facile à deviner ! Je suis navrée ! dit-elle
Enquêteur – Bien, conclut-il en reprenant ses photos et ses dossiers.
Alice – J’ai gagné le droit de sortir d’ici ? espéra-t-elle
Enquêteur – Non, vous avez gagné le droit de regagner une cellule.
Alice fut prise d’un rire forcé pas très convaincant :
Alice – Ahahahahaha ! Euh… C’est une blague ?
Enquêteur – Suis-je en train de plaisanter ?
Alice – Non… Vous êtes sérieux ? demanda-t-elle les yeux ronds
Enquêteur – Eh oui, ça c’était drôlement facile à deviner ! Je suis navré ! dit-il en reprenant mot pour mot les mêmes paroles d’Alice.
Alice – Mais c’est pas possible ! Qu’ai-je fais pour mériter ça ? Je suis innocente !!!! crie-t-elle outrée
Enquêteur – Cela fait deux fois que vous semblez être témoin d’une affaire fédérale et que vous sembliez n’avoir aucun rapport avec les victimes. Donc, vous allez y rester jusqu’à ce que nous retrouvions au moins le, la ou les coupables de l’une de ces deux affaires !
Alice – Mais c’est un supplice ! Une femme comme moi dans une cellule ?
Enquêteur – Vous n’êtes pas la première femme à vivre dans une cellule, croyez-le ou non ce ne sont pas mes affaires.
L’enquêteur disparut, Alice sembla très irritée.
Alice – Je déteste les hommes !!!! Je déteste les hommes ! Je les déteste tous autant qu’ils sont !!! Ils n’en voient même pas l’intérêt à ce qu’une jeune femme comme moi doit se maquiller tous les matins !
Erwin – Si tu détestes les hommes, alors pourquoi te maquilles-tu ? demanda-t-il intrigué
Alice – Toi le saboteur d’électricité, je t’ai rien d’mandé !
Erwin – Hé ! J’ai pas saboté la centrale d’énergie ! Violeuse d’enfants !
Qu’y avait-il de plus haut que le stade « outré(e) » ? Alice était d’une fureur telle qu’on ne pourrait la décrire. Elle se leva de son siège et s’approcha d’Erwin.
Erwin – Owowoh ! On s’calme ! Ce n’est pas parce que vous êtes une femme que j…
Erwin n’eut point le temps de finir sa phrase qu’Alice lui planta un coup de pied dans l’entre-jambe. L’homme sortit de la chaise pour s’accroupir au sol, se tordant de douleur en hurlant, et Alice voulut en profiter pour lui donner d’autres coups, mais les agents de police firent irruption derrière elle, et l’emmenèrent de force vers la cellule qui lui était attribuée. Erwin fut lui aussi emmené dans une cellule qui se trouvait juste en face de celle où se trouvait Alice.
Erwin – Toi, je ne t’oublierais pas vieille folle ! menaça-t-il
Alice – Un pas vers moi, et tu sais ce à quoi tu pourras y goûter ! menaça-t-elle
Erwin – De toute façon je n’avais pas l’intention de t’approcher !
Alice – Moi non plus !
Erwin – Tant mieux ! conclut-il
Alice – Oui, exactement : tant mieux ! reprit-elle


[ Dernière modification par kerberos le 31 jan 2010 à 16h06 ]


ENIGMATIQUE

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Envoyé par ENIGMATIQUE le Dimanche 31 Janvier 2010 à 15:43


Les chapitres sont toujours aussi bien mais je ressens une certaine frustration à l'issue de ma lecture.
Recapitulons
-Blist tente de sauver samantha, il perd, se fait à moitié dévoré par les insectes puis se fait laver le cerveau.
-Blist tue le père de yann de façon impitoyable et personne ne veut aider yann (je pense surtout au voisin)
-Yann veut venger son père, il perd et on se ramène au cas précédent avec blist
(du coup je ne sais même plus si ça me plait que le voisin soit mort dans d'atroce souffrance )
-Alice se fait mettre en prison par manque de chance et ne semble pas près d'en sortir (je trouve quand même suspect qu'on l'interroge sur l'affaire de l'hôpital après tant d'années: ça cache peut-être quelques chose...)
-Erwin qui n'a absolument rien fait de mal va en prison et risque de perdre son jeu et sa moto: ABSOLUMENT INTOLERABLE ce n'est pas le grand amour entre moi et les seigneurs lumière mais j'espère que tout va s'arranger un peu pour lui (d'autre part il a gagné un duel contre le fils du propriétaire où il mettait en jeu cela donc les donner en pseudo réparation serait innacceptable)


Sinon je me demandais...c'est la fic de monkeydfaust qui t'a donné l'idée du coup dans les valseuses d'erwin?

comme je l'ai dit au début, de bon chapitres, des duels palpitant, de l'action mais j'aimerais bien que les choses s'arrange un tout petit peu (disons au moins pour erwin quoi!)

je soupçonne françois d'être le prochain sur la liste du gang des insectes à cause de ses démangeaisons suivit du flashback du duel contre le voyageur, je pressent également qu'un duel flunis contre yann est imminent...
mais bon wait and see
la suite quand t'auras le temps

ps:certaine phrases sont bizarement formulées je trouve
Agent – Pour payer une partie des dettes, nous allons lui déposer votre D-Wheel à monsieur Pritzel.

deposer votre D-wheel à monsieur pritzel à la limite mais nous allons donner votre D-wheel à monsieur pritzel sonne mieux


Agent – Aussi, votre jeu de cartes qui semble être le seul à faire fonctionner le véhicule pour une modique somme de 2499 euros

ainsi que votre jeu de cartes [...]

, ce qui ferait bien d’y baisser les dettes de 20% !

à reformuler je trouve pas beaucoup de sens

Erwin – 2499 euros ? Vous rigolez ? Elle coûte une merveille ! Vous n’allez quand même pas la réduire en vieille chaussette !!! s’indigna-t-il…

là encore je comprend l'idée mais elle coûte un merveille ne se dit pas, je pensais à elle coûte une somme faramineuse mais ça colle pas avec le personnage pareil pour la fin de la phrase

je sais je pinaille mais faut bien que je trouve quelque chose à critiquer

[ Dernière modification par ENIGMATIQUE le 31 jan 2010 à 15h58 ]

___________________

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Nicolas Boileau

Rulebook complet finalyugi
Version 03/2015: mise à jour+index des exemples

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kerberos

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Envoyé par kerberos le Dimanche 31 Janvier 2010 à 16:02


Les choses s'arrageront vers la fin de la saison normalement. Il faut tout de même un gros dénouement en milieu de saison pour mettre de gros bâtons dans les roues des héros non ? ^^

Oui, je m'inspire de tout moi et MonkeyDfaust est une bonne référence ^^ lol

EDIT : corrigé

[ Dernière modification par kerberos le 31 jan 2010 à 16h06 ]


Monkeydfaust

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Envoyé par Monkeydfaust le Dimanche 31 Janvier 2010 à 17:17


Et me revoilà, ça fait un moment que je n'ai pas posté, je passais par là donc je me lance. d'abord merci à ENIGMATIQUE de me préter main forte à la correction des (nombreuses -_-) fautes de conjugaisons et d'orthographe de notre cher Kerberos, je pense d'ailleurs qu'à la fin de ta fic je t'obligerais à la corriger entièrement juste pour mettre ce dernier petit truc qui rendrait cette fic parfaite à mon sens, mais on en est pas encore là.

Alors comme l'a dit ENIGMATIQUE c'est vraiment le bordel avec ces insectes, mais cela t'as permis de rajouter cette pointe de sadisme qui manquait pour que ce soit vraiment l'horeur totale, au passage j'ai adoré les répliques de François quand Meredith est venu le chercher, absolument hilarant enfin pour ceux qui aiment l'humour noir. Bon après on voit que cette prophétie de pentagramme commence à prendre forme, et on comence aussi à comprendre le but final de tout le monde, parce que jusque là c'était un peu flou. L'idée de rajouter un supérieur au "personnage" est une idée assez simpatique mais du coup cela va rallonger considérablement la fic non? Enfin tu fais ce que tu veux ^^.
On a enfin comprit toute l'histoire de Judith (enfin il me semble), et c'est donc bien la mère la méchante de l'histoire et non pas Gilles, parce que un moment j'ai eu des doutes en lisant une phrase je ne sais plus où ^^. Enfin elle a vraiment pas de bol cette Judith, être l'oracle ça doit pas être facile, surtout qu'elle n'a que 10 ans, franchement j'imagine pas le caractère plus tard, la fille ça va être une vraie furie.
En parlant de furie, parlons un peu d'Alice (tu as remarqué cette magnifique transition ), t'as vu comment tu l'a fait réagir face aux hommes, cela viendrait-il du fait qu'elle a eu de mauvaises aventures avec des hommes (d'ailleurs je me questionne sur ses attiances amoureuses du coup, oups c'est vrai que ce forum est parcouru par des plus jeunes alors ne parlons pas de ça ^^). Bref qu'est ce que je voulais dire? Ah oui, elle a vraiment pas de bol, elle n'a rien demandé à personne et elle se retrouve mêlée à deux affaires policières en même temps, est ce qu'elle attirerait les meuretres et autres kidnapping? Où pire, serait-elle l'auteuse de tout cela? Mais cela voudrait dire qu'elle contrôle tout depuis le début et que en fait c'est elle la grande méchante de l'histoire, mais je préfère ne pas y penser. Je pense à un truc, lors du premier chapitre où l'on rencontre Alice, elle était avec un homme, qui était-il? parce que, lui, on ne l'a jamais revu. Alors? Je veux des explications et vite (tape du pied).
Je me disais aussi ça fait un moment que l'on a pas vu Flunnis, alors il est où lui aussi? je trouve que tu fais disparaître beaucoup de monde, j'éspère le voir refaire une apparition bientôt, dans un duel contre Yann, Blist ou quelqu'un d'autre qui sait? Enfin bref, je veux le revoir.
Bon je crois que j'ai dis tout ce que j'avais à dire sur ta fic, mais c'est déjà pas mal je crois .

Sinon je me demandais...c'est la fic de monkeydfaust qui t'a donné l'idée du coup dans les valseuses d'erwin?


Oui moi aussi lorsque j'ai lu ça, j'ai sentit comme une forme de plagia, tu as intérêt à t'excuser, si tu veux que j'oublie tout ça, je tiens à préciser que j'aime tout ce qui brille ou qui a de la valeur .

Oui, je m'inspire de tout moi et MonkeyDfaust est une bonne référence lol


T'as de la chance tu te rattrape (un peu), encore que ce lol à la fin me fait douter, mais on va dire que je passe l'éponge. Par contre la prochaine fois tu subiras ma colère, alors fais attention je garde un oeil sur ta fic .
Sur ce, on attend le prochain chapitre avec impatiente alors grouille de pondre laz suite!!!

___________________

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Envoyé par kerberos le Dimanche 31 Janvier 2010 à 21:38


Cet homme ? C'était qu'un ex XD.... Bref, ils ont rompu, y va pas revenir ce mec là ! Mais on va plutôt dire que c'est la façon d'interpréter le comportement général d'Alice suite à ces... péripéties ? XD Bref ^^, en attendant on sait de plus en plus au fil de la lecture que d'ailleurs voici le chapitre 4 !

Chapitre IV – La fameuse recherche

MERCREDI (J-3)


Meredith sortit de chez elle, des bagages à la main. Elle fit un dernier regard vers le manoir des Nevers (en espérant que vous pourrez me pardonner… songea-t-elle) Meredith se décida se reprendre le véhicule d’Alice et de partir en direction vers l’autoroute.

Francois – Bien, on y est ! dit-il en entrant dans la grotte.
Judith et Gilles se trouvaient derrière lui, l’enfant hésitait à entrer en contemplant l’aspect de l’ouverture, mais puisque Gilles suivit son fidèle compagnon, elle finit par se décider à les suivre.
Cosmo Queen – Qu’avez-vous ? demanda-t-elle
(Pour l’amour du ciel, tutoies-moi ! Comme la dernière fois…)
Cosmo Queen – Je n’y peux rien, il est de ma nature de vous protéger.
(Et de me considérer comme une amie ! compléta Judith)
Cosmo Queen – Désolée…
Francois alluma trois torches, et les distribua à chacun d’entre eux, ils suivirent un chemin inscrit et creux sur le sol leur servant de repère, comme un fil leur désignant la route à suivre.
(C’est rien… Mais j’ai comme un mauvais pressentiment, comme si tout va s’écrouler…)
Cosmo Queen – Je serais là pour vous… te protéger ! reprit-elle
Les trois personnages continuèrent jusqu’au fin fond du passage souterrain. Francois s’arrêta face à un mur plein d’inscriptions.
Francois – Voilà, c’est ici ! dit-il tout en cherchant un moyen d’éclairer la salle
Judith se sépara de son père et regarda l’un des dessins inscrit dans la roche, il représentait un dragon à cinq têtes crachant sur un château à moitié détruit.
Gilles inspecta les gravures sur le sol, il y avait plusieurs lignes droites qui se croisaient et d’autres qui semblaient courbées. Le dessin suivant que Judith s’apprêta à observer représentait un visage qu’elle reconnut aussitôt : il s’agissait du souverain du royaume, mais son visage était à moitié défiguré et ressemblait fortement à un zombie ! Tellement l’image semblait précise et réelle que Judith fut à la fois surprise et effrayée. La jeune fille tomba en arrière laissant tomber la torche enflammée sur le sol. Et c’est alors que la salle commença à s’illuminer de flammes.
Gilles – JUDITH !! appela-t-il inquiet
Les flammes semblèrent gagner tous les creux droits et courbés inscrits sur le sol. Judith se releva surprise de ce qu’elle vient de faire apparaître : un pentacle enflammé dans la grotte.
Judith – PAPA ! crie-t-elle apeurée
Les flammes continuèrent à enflammer les creux de la grotte, remontant vers l’entrée principale.
Un grondement sonore retentit dans la grotte semblable à celui d’une géante créature, la petite enfant cernée par les flammes ne sut où se diriger, et Gilles se trouvant à l’autre extrémité du symbole décida de sauter par-dessus les flammes afin de rejoindre le cœur du pentacle.
Francois – Tu ne passeras pas plus loin !
Gilles – Francois, Judith est derrière-toi ! Il faut la mettre en sécurité !
Francois – Il n’y en aura pas besoin. C’est uniquement la préparation de la résurrection de la grande créature ! ricana-t-il
Gilles – Francois ! De quoi tu parles ? Tu ne vois pas qu’il y a des flammes autour ? Ce n’est pas le moment de déchiffrer les symboles sur les murs, aide-moi !
Judith vit les Fortune Lady et Cosmo Queen apparaître autour d’elle pour tenter de la défendre.
Cosmo Queen – Judith, attention, je sens que le danger approche !
(Fortune Lady Watery essaie d’éteindre les flammes ! ordonna Judith)
La femme aux longs cheveux bleus exécuta les ordres, mais une force invisible l’éjecta hors du pentacle, échappant à la vue de Judith qui en eut les yeux ronds.
(Watery !!! appela-t-elle)
Francois – Pas question que tu interviennes pour la récupérer. Elle est bien placée !
Gilles – Quoi ? Comment ça « bien placée » ? Elle est entourée par des flammes !
Solitaire Magical – Je vais aller la chercher ! se décida-t-elle
Pendant que Solitaire Magical traversa les murs de la grotte afin de retrouver Fortune lady Watery, la Firey chercha à absorber les flammes mais sans aucun succès également. Une violente force l’expulsa hors de la salle.
Judith – Non ! Firey ! cria-t-elle
Cosmo Queen – On dirait que quelque chose empêche quiconque d’intervenir. On ne pourra rien y faire !
Judith – Papa ! appela-t-elle
Gilles – Judith !
Gilles fit un pas de plus vers elle, mais Francois fit tout pour lui barrer le passage.
Gilles – Oh, mais Francois, qu’est-ce que tu fous ? Dégage !!!
Francois – C’est hors de question !
Gilles – Alors va te faire foutre ! cracha-t-il en sortant le disque de duel de son sac.
Francois – Non, Gilles, ce n’est pas bien ! menaça-t-il
Gilles activa son disque de duel, il sélectionna et activa la carte Back to The Square One afin renvoyer Francois hors de la grotte : mais sans succès : Francois resta en face de lui, et c’est la carte elle-même qui disparut du disque de duel.
Francois – Tu ne peux rien y faire.
Gilles se décida alors à mettre une droite en direction de son ami, on aperçut alors des insectes surgir du centre du pentacle, créant une géante barrière prévenant ainsi Francois du coup porté par Gilles. Le mur s’estompa aussitôt peu après, et l’on aperçut Francois porter lui aussi un disque de duel.
Francois – Distrayons-nous un peu le temps que tout soit réalisé ! dit-il en activant son disque de duel.
(Peut-être que dans un duel, mes pouvoirs pourraient lui causer des dommages réels… songea Gilles)
Gilles – Parfait !
Francois 8000 PV - 5 Cartes / Gilles 8000 PV - 5 Cartes
Francois – Et puisque tu n’as plus que 39 cartes, c’est moi qui engage la partie !

Les parents de Flunnis s’entraînèrent sur des chanegements de places, et de changements vestimentaires à l’aide de deux ballons gonflables en forme de cabine téléphonique. Rodges approcha gentiment le couple en les interpellant :
Rodges T.J. – Excusez-moi, je vous dérange cinq minutes ?
Les parents firent une pause de leurs entraînements, la mère répondit chaleureusement :
Mère de Judith – Non, non. Pas du tout, qu’y a-t-il ?
Rodges T.J. – J’ai fait venir un nouvel objet au sein du cirque, et j’aimerais bien, si vous le voulez bien entendu, que vous soyez les premiers à tester cette pure merveille !
Les parents intrigués acceptèrent de tester la nouvelle découverte, Rodges T.J. les entraînèrent vers une géante armoire noire et leur ouvrit la porte :
Rodges T.J. – Si vous prenez bien la peine d’entrer…
Les parents curieux et excités par ce nouvel engin entrèrent impatients tous deux dedans. Rodges T.J. referma soigneusement la porte et tapota trois fois dans l’armoire. Flunnis ne se trouva pas loin et appela Rodges content de sa nouvelle :
Flunnis – J’ai réussi ! J’ai réussi ! J’ai réussi à faire apparaître et disparaître des foulards et des cartes comme tu me l’avais demandé ! A quand les géants CD-Rom ?
Flunnis aperçut Rodges T.J. à côté de l’armoire et regarda alentours :
Flunnis – Dis, tu as pas vu mes parents ? J’ai cru qu’ils s’entraînaient aux permutations là, dans la salle à côté !
Rodges T.J. – Non, pourquoi ?
Flunnis – Parce qu’ils n’y y sont pas !
Rodges T.J. – Peut-être qu’ils sont partis faire un tour !
Flunnis aperçut la géante armoire noire et intrigué demanda :
Flunnis – C’est quoi ça ? C’est nouveau ?
Rodges T.J. – Oh… Euh… Une simple armoire magique que j’ai ressortie de mon grenier ! Qui sait si elle nous sera utile ?
Flunnis – D’accord, bon, je sors un moment si je peux leur apporter la bonne nouvelle ! dit-il
Flunnis quitta la pièce, laissant Rodges T.J. répondre à sa propre question.
Rodges T.J. – Cette chère armoire a déjà servi, il ne manque qu’à la faire disparaître…
Des lignes de mites apparurent tout autour de Rodges T.J. et rongèrent l’armoire jusqu’à ne plus y laisser de traces.

Tour 1

Francois 8000 PV - 6 Cartes / Gilles 8000 PV - 5 Cartes

Francois – Je commence par poser une carte, et je finis mon tour !

Tour 2

Gilles – A moi !
Francois 8000 PV - 5 Cartes / Gilles 8000 PV - 6 Cartes
Gilles – J’invoque Twin-Headed Behemoth !
Twin-Headed Behemoth lvl 3 / Wind / Dragon / 1500 ATK
Gilles – Twin-Headed Behemoth, attaque directe !
Un violent souffle fit flotter les cheveux de Francois pour peu que cela ne l'effraie.
Francois 6500 PV - 5 Cartes / Gilles 8000 PV - 5 Cartes
Francois – J’active mon piège : Wolf in Sheep’s Clothing !
Wolf in Sheep’s Clothing
Francois – Lorsque je reçois des dommages de combat suite à une attaque directe d’un monstre adverse, je peux révéler un monstre de niveau 1 de ma main et l’invoquer spécialement sur le terrain ainsi qu’un second du même nom de mon deck ! Apparaissent deux Grave Squirmer !
Grave Squirmer lvl 1 / Dark / Fiend / 0 ATK
Grave Squirmer lvl 1 / Dark / Fiend / 0 ATK
Gilles – Je pose deux cartes, et finis mon tour !

Tour 3

Francois - A moi !
Francois 6500 PV - 5 Cartes / Gilles 8000 PV - 3 Cartes
Francois – J’invoque Card Guard !
Card Guard lvl 4 / Dark / Fiend / 1 Counter Guard / 1600 => 1900 ATK
Francois – Puis, je sacrifie mes trois monstres, afin d’invoquer spécialement Raviel, Lord of Phantasms !
Raviel, Lord of Phantasms lvl 10 / Dark / Fiend / 4000 ATK
Francois – Raviel attaque Twin-Headed Behemoth !
Twin-Headed Behemoth (détruit)
Une force noire des tènèbres frappa Gilles contre une barrière invisible du pentacle.
Judith - PAPA !
Francois 6500 PV - 3 Cartes / Gilles 5500 PV - 3 Cartes
Gilles – J’active ma carte de magie quick-play : Scapegoat !
Scapegoat
Sheep Token / Earth / Beast / 0 DEF
Sheep Token / Earth / Beast / 0 DEF
Sheep Token / Earth / Beast / 0 DEF
Sheep Token / Earth / Beast / 0 DEF

Francois – Je pose une carte et finis mon tour !


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Envoyé par ENIGMATIQUE le Dimanche 31 Janvier 2010 à 22:34


Je ne m'était donc pas trompé
françois est bien le prochain du gang des insectes

Par contre je suis un peu étoné que rodges en fasse également parti, cela voudrait dire que tout ceux qui ont combattu le personnage ont été contaminé...ou alors cela n'a rien à voir et il faudrait en apprendre plus sur ce mystérieux magicien....

Je remarque au passage que côté frustration ça ne s'arrange pas: où sont passé les parent de flunis

Au fait, félicitation pour ton admission dans le hall of fame (tes deux fics y sont) c'est tout a fait mérité

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Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. Nicolas Boileau

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Envoyé par kerberos le Lundi 01 Février 2010 à 21:33


Oui oui merci, je viens de m'en apercevoir cet après midi ^^ ! Et j'en étais très étonné d'ailleurs vu que je croyais que cette idée avait dores et déjà été oubliée, alors je m'étais dit "Tant pis, c'est pas grave !" Mais bon voilà que j'y suis alors euh.... Ben je ne sais que trop quoi dire... Ah si : un grand merci à vous tous qui m'aviez tant soutenu ^^ (qui d'ailleurs pour certains, je l'espère encore hein !) et je ferais de mon mieux pour rendre la fiction aussi agréable et qu'elle ne perde pas de son charisme ! Tiens d'ailleurs en parlant de ça, au passage, voilà ce qui pourrait répondre à certaines de tes curiosités mon cher ENIGMATIQUE ^^ ! la suite Enjoy qui plaira !

Chapitre V – Plans en série

Tout être humain a besoin de repos et de liberté pour vivre, comme les prisonniers qui eurent leur sortie deux fois par jour pour leur donner un peu d’air frais. Alice regarda le beau ciel à l’extérieur en pensant à ce qu’elle aurait bien pu faire si elle n’en n’était pas arrivée là, elle respira un bon coup jusqu’à ce qu’elle entendit le mot « deck » !
Erwin – Il n’y a pas moyen de jouer au duel de monstres avec son propre deck dans le coin ?
Surveillant – Désolé, aucun autre homme ne joue aux cartes ici.
Erwin se tourna vers tous les hommes qui tentaient de profiter du peu de liberté qu’ils ont, et leur hurla :
Erwin – Il n’y a VRAIMENT AUCUN DUELLISTE ICI ?
Alice – Il y a UNE duelliste, dit-elle calmement.
Erwin – Toi la folle j’croyais qu’il était bien entendu qu’on s’parle pas !!!
Alice – Hé bien on est quitte, maintenant que tu me parles.
Surveillant – Vous n’êtes pas sérieux quand même quand il s’agit de vouloir faire un duel ?
Erwin – Moi, c’que j’veux c’est rejouer à mon deck tant qu’il n’est pas encore livré à ce stupide boulet qui m’a envoyé ici !!!
(En récupérant mon deck, je pourrais user de mes pouvoirs afin de m’évader d’ici… songea Alice. Le tout est de prier afin que je récupère mon deck et que je supporte ce mec pour une simple partie…)
Alice – S’il vous plaît ! dit-elle en approchant le surveillant. Considérez l’envie de cet homme comme une faveur… dit-elle lentement.
Alice commença à se servir du reste de son élégante beauté datant de la nuit passée afin de lui convaincre.
Surveillant – Hors de question !
Erwin – Je l’avais d’viné ! commenta-t-il en voyant les moyens qu’utilise Alice pour arriver à ses fins. Vas-y continue, mieux encore, promets-lui une bonne nuit inoubliable !!! P’tet qu’il acceptera !
Alice tourna rapidement son regard vers Erwin :
Alice – Toi, je ne t’ai rien demandé ! dit-elle tout en le fusillant du regard.
Le surveillant réfléchit alors aux dernières paroles d’Erwin.
Surveillant – Intéressant… Et qu’est-ce qui me prouvera que c’est un accord ? Une promesse ?
Alice se retourna vers le surveillant afin de refuser ce mauvais plan.
Alice – Mais non, mais je n’ai pas fait d’acc…
Erwin – Mais oui, mais oui, elle le fera ! coupa-t-il. Je suis dans la cellule en face d’elle, aucun souci, j’en serais témoin !
Alice outrée, ouvrit bien grand la bouche afin de montrer à quel point elle n’était point d’accord. Mais les deux hommes prirent son regard sous un autre œil :
Surveillant – Ah ouais, pas mal !
Erwin – Tu vois ? Elle a une grande bouche ! De quoi en plaire plus d’un !
Alice – MAIS…
Alice réfléchit un instant. (Jamais je ne ferais ça, non, en aucun cas, en revanche, s’il vient dans ma cellule, il va forcément ouvrir la porte… donc… Peut-être serait-il possible que… moui, mais je n’aurais qu’une seule et unique chance.) Puis, accepta tout bonnement le fameux contrat.
Alice – Bien… dit-elle d’un ton assez sarcastique. Pourquoi pas ?
Surveillant – Oooooohhhh !!! Serait-elle d’accord ?
Erwin – Dis oui, dis oui, dis oui !!!! supplia-t-il

Le personnage inspecta les étagères d’une chambre bleue, sur plusieurs casiers se trouvaient des revolvers, des balles, des morceaux de peaux, de cheveux tous rangés soigneusement dans des sachets en plastique étiquettés de noms. Il sélectionna le sachet qui refermait les objets d’Alice et sortit le collier en forme de soleil avant de tout remettre en place et de quitter la pièce. Peu après, le surveillant entra dans la pièce et récupéra le deck d’Alice, il continua plus loin afin de chercher le deck d’Erwin placé dans le disque de duel de la D-Wheel du garage.

De retour dans la pièce peu lumineuse, Myrmecosystus attendait impatiemment le retour de la mère de Judith.
Personnage – Qu’est-ce qui se passe ?
Myrmecosystus – Toi avoir ordonné armée manger cirque ?
Personnage – Oui, c’est une possibilité, répondit-elle.
Myrmecosystus – Moi avoir raison ! Pourquoi faire confiance humains ?! Eux pas tenir parole !
Personnage – Bien sûr que si voyons. Mais je ne possède pas que des dons de clairvoyance et d’illusion. Le duel que nous avions entamé l’autre fois m’a permise de gagner une partie de vos pouvoirs en vous battant. Je n’ai fait aucun vol de pouvoir, sinon je l’aurais fait de puis bien longtemps.
Myrmecosystus – Quoi ?
Personnage – Et si nous faisons un second duel, dans le cas où je vous battrais à nouveau, je gagnerais encore une autre partie de vos pouvoirs actuels. C’est un simple duel de pactes, il n’en n’est rien d’autre.
Samantha entra dans la pièce impatiente :
Samantha – Le signal… Il a été déclenché ! avertit-elle
Personnage – Bien, ne perdons pas de temps !
Chacun des trois personnages prirent dans leur bras 7 objets parmi eux l’on observa la dague que la mère de Judith s’est servie pour tuer la divine reine dans le temps, un diadème d’un sable gelé et dur comme la pierre, un scarabée en or, une ancienne carte du monde sur lequel y étaient inscrits cinq points : chacun d’eux étant placé sur un continent, le totem des Nevers, le bol argenté du violeur et le collier en forme de soleil sur lequel priait Alice.

Surveillant – Tenez jeune femme ! dit-il en remettant à Alice le deck. Et n’oubliez pas votre parole !
Alice – Je ne l’oublierais pas. Ce soir, à vingt-deux heures pétantes.
Surveillant – Bien, alors à ce soir… dit-il d’une voix douce et impatiente
Erwin s’assied à une table en plastique et appela Alice :
Erwin – Hé, le duel, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ?
Alice marcha lentement et prit son temps pour mélanger le jeu de son adversaire.
Erwin – Tu as vraiment accepté l’accord. Ca ne m’étonne pas ! Tu es bien « la folle » à ce que je vois !
Alice – Ce n’est que dans mes intérêts…
Erwin – Ah ? C’est moi qui ai demandé un duel et un adversaire. Et tu as tout bonnement accepté alors qu’on ne voulait pas de communications entre nous. Quel est donc l’intérêt ?
Erwin comprit rapidement ce que voulait Alice en ayant accepté à ce que l’homme qui surveillait les prisonniers vienne dans sa cellule pour « jouir ».
Erwin – Aaaahhh… Je vois…
Alice finit de couper rapidement le jeu d’Erwin, et s’approcha vivement de son oreille tout en reprenant son deck en lui murmurant :
Alice – N’essaies surtout pas de casser mon plan.
Erwin – A condition que je sois de la partie.
Alice – C’est hors de question !
Erwin – Bien, mais tu n’irais jamais loin, que ton plan fonctionne ou non ils te rattraperont !
Alice se rassied sur sa chaise, soupira, puis piocha les cinq cartes du dessus de son jeu. Erwin en fit de même et continua :
Erwin – Par contre… On pourrait s’arranger si l’on récupère ma D-Wheel…
Alice réfléchit un instant (Il a raison ! Sans véhicule, je ne pourrais pas y aller bien loin… J’aurais surtout besoin de sa D-Wheel…)
Alice – Marché conclut.
Alice/Erwin – DUEL !

Les trois personnages apparurent peu après sur l’étage supérieur de la grotte où Judith et Gilles étaient entrés. Myrmecosystus dépoussiéra le sol de mauvaises herbes qui cachaient le dessin rocheux d’un pentagramme de même taille et semblable à celui du dessous, enflammé. Le personnage posa le totem au milieu de l’étoile, et y plaça le diadème sur la tête du totem, lui fit enfiler autour du cou le collier. Samantha en profita pour placer la dague sur le bras droit du totem et le bol argenté sur le bras gauche du. La carte fut enroulée autour du ventre du totem et s’accrocha fermement au moment où Myrmecosystus y planta le scarabée en or sur l’un des points qui figurait sur la carte, petit à petit comme par magie : le scarabée d’or sembla vibrer. D’abord il glissa petit à petit vers le bas droit de la carte en s’arrêtant sur un second point de la carte, puis tout en maintenant le rythme il suivit les tracés sur la carte et parcourut le troisième point, puis le quatrième, et enfin le cinquième. La dernière ligne fut tracée, rejoignant ainsi le cinquième point vers le premier, c’est alors que la plateforme sur laquelle se trouvaient les trois personnages commence à trembler, puis à descendre petit à petit.
Samantha – Et ensuite ?
Myrmecosystus – Récupérer âmes des lieutenants.
Samantha – Des lieutenants ?
Personnage – Les âmes des quatre fameuses bêtes, ce qui aura pour but de diriger la prophétie comme bon l’entend lorsque vous invoqueriez votre carte maîtresse. A cela, il vous faudra choisir et désigner celui qui vous affrontera. Mais on en parlera plus tard.
La descente de la plateforme fit trembler le sous sol, là où Gilles et Francois s’affrontèrent en duel.
Gilles – Durant la End Phase, l’effet de Twin-Headed Behemoth s’active ! Lorsque ce monstre est détruit et envoyé au cimetière, je peux l’invoquer spécialement uniquement une fois durant la partie !
Twin-Headed Behemoth lvl 3 / Wind / Dragon / 1000 ATK
Gilles – Et maintenant que commence mon tour !

Tour 4

Francois 6500 PV - 2 Cartes / Gilles 5500 PV - 4 Cartes

Gilles – J’active mon piège : D. Tribe ! A cet instant jusqu’à la End Phase, tous mes monstres sont considérés comme des monstres de type Dragon !
D. Tribe
Sheep Token / Earth / Beast => Dragon / 0 DEF
Sheep Token / Earth / Beast => Dragon / 0 DEF
Sheep Token / Earth / Beast => Dragon / 0 DEF
Sheep Token / Earth / Beast => Dragon / 0 DEF

Gilles – Ensuite, j’active de ma main, la carte de magie : Dragon’s Mirror !
Dragon’s Mirror
Sheep Token => RDP
Sheep Token => RDP
Sheep Token => RDP
Sheep Token => RDP
Twin-Headed Behemoth => RDP

Gilles – Invocation fusion !
Five-Headed Dragon lvl 12 / Dark / Dragon / 5000 ATK
Le tremblement commença à agir sur le pentagramme enflammé de la grotte, et Judith sentit la partie de sa plateforme bouger.
Judith – Papa !
Chacune des cinq branches de l’étoile commença à diverger hors du cercle, et des ouvertures se formèrent : un passage s’ouvrit petit à petit derrière la petite enfant qui ne sut pas quoi faire.
Gilles – Judith ! appela-t-il. Five-Headed Dragon, attaque !
Raviel, Lord of Phantasms (détruit)
Francois 5500 PV - 2 Cartes / Gilles 5500 PV - 3 Cartes
Le souffle du dragon était puissant, et aussi fort qu’il projeta Judith hors du pentagramme, la faisant sortir des flammes. Judith curieuse du passage étroit sur lequel elle se trouve décida de trouver une quelconque sortie afin d’y chercher de l’aide extérieure.


[ Dernière modification par kerberos le 02 fév 2010 à 13h09 ]


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Envoyé par kerberos le Mardi 02 Février 2010 à 23:05


Chapitre VI – Les esprits

Alice 8000 PV – 5 Cartes / Erwin 8000 PV – 5 Cartes

Tour 1


Erwin – Je commence !
Alice 8000 PV – 5 Cartes / Erwin 8000 PV – 6 Cartes
Erwin – J’invoque Ehren, Lightsworn Monk !
Ehren, Lightsworn Monk lvl 4 / Light / Warrior / 1600 ATK
Erwin – Ensuite, je pose deux cartes et finis mon tour.
Lumina, Lightsworn Summoner (meulé)
Jain, Lightsworn Paladin (meulé)
Wulf, Lightsworn Beast (meulé)

Erwin – Puisque Wulf, Lightsworn Beast a été envoyé du deck au cimetière, je peux directement en faire une invocation speciale !
Wulf, Lightsworn Beast lvl 4 / Light / Beast-Warrior / 2100 ATK

Tour 2

Alice – A moi.
Alice 8000 PV – 6 Cartes / Erwin 8000 PV – 3 Cartes
Alice – En dévoilant cette carte de ma main : The Six Sense – The Oversight, je peux l’envoyer directement au cimetière, et sélectionner une carte de mon jeu, afin de la placer au dessus du deck !
The Six Sense – The Oversight (défaussé)
Erwin – Tu réserves une carte fortement utile pour ton prochain tour ? Mais uniquement si tu auras le pouvoir de passer ta prochaine Draw Phase !
Alice – Ensuite, j’invoque Black Rose Witch !
Black Rose Witch lvl 4 tuner / Dark / Spellcaster / 1700 ATK
Alice – Si je ne contrôle aucune autre carte et que je l’invoque normalement, je pioche une carte ! Si la carte piochée par cet effet n’est pas un monstre, je me défausse de la carte piochée et Black Rose Witch est détruite !
Erwin – Intéressant d’avoir placé un monstre au dessus de ton jeu pour invoquer Black Rose Witch sans risquer sa destruction ! complimenta-t-il
Alice – Je pioche !
Alice révéla la carte : il s’agissait d’un piège.
Erwin – Hein ?
Alice – C’est une carte piège ! Par conséquent, Black Rose Witch est détruite, et je me dois défausser cette carte !
Black Rose Witch (détruite)
Dangerous Pride of Senses (cimetière)

Erwin – Tu es sure de bien jouer au moins ? Ou tu fais tout pour que je gagne ?
Alice – On verra bien ça. Je finis mon tour !

Meredith arriva à destination devant le cirque et freina devant l’entrée : beaucoup de monde se préparaient à acheter les billets d’entrée, la plupart d’entre eux parlaient du fameux dauphin violet qu’ils souhaiteraient bien voir à l’accueil. Elle sortit du véhicule et se précipita vers le cirque là où plusieurs hommes surveillaient l’entrée.
Garde – Excusez-moi ! interrompit-il
Meredith – Quoi ?
Garde – Votre ticket s’il vous plaît !
Meredith songea à une idée habituelle et originale pour pouvoir entrer sans argent :
Meredith – Je suis simplement venu pour récupérer…. Mon enfant ! Il est rentré dedans sans permission, et il doit rentrer immédiatement.
Garde – Madame, vous êtes priée d’acheter un billet d’entrée sans quoi nous ne vous laisserons pas entrer.
Meredith – Ne m’obligez pas à devoir porter plainte parce que deux hommes m’empêchent d’aller récupérer mon enfant non accompagné et sans défenses ! Si jamais il arrive quoique ce soit à…
Garde – Bon, c’est bon entrez… soupira-t-il. Mais dix minutes pas une de plus, sinon quoi nous vous forcerons à quitter cet endroit et à vous prélever une amende d’une somme minimale de 80 euros. Est-ce bien clair ?
Meredith – C’est compris !
Le garde laissa entrer Meredith dans le cirque qui n’aperçut pas le moindre grand monde excepté le public et un animateur afin de faire patienter les gens.

Judith s’arrêta de courir au milieu d’une grande salle, sur les murs y étaient inscrits de nouvelles gravures et au bas des rochers y étaient plantés cinq géants bols argentés chacun d’une couleur bien distincte des autres. L’odeur nauséabonde des restes de nourriture dans chacun des bols lui donna une sensation de vomir. Sous les tremblements, il lui sembla apercevoir le plafond creuser droit vers le bas, de sorte à l’écraser pour de bon. (Je rêve ou…)
Fortune Lady Earthy – Non, ce doit être une sorte d’ascenseur.
(Donc quelqu’un doit forcément l’utiliser, jusqu’où va-t-il s’arrêter ? songea-t-elle)
Fortune Lady Earthy – Je n’en ai pas la moindre idée. Même si je sais contrôler la terre, celle-ci est inviolable, je ne peux la modifier ni en connaître les détails.
(Dans ce cas, il vaudrait mieux faire demi-tour et voir si je peux demander secours.)
Fortune Lady Darky – Non, il ne faut pas ! Je sens la présence des ténèbres là-haut. Ca ne doit pas être de bonnes personnes.

Francois – J’active mon piège : Unity Strenght !
Unity Strenght
Francois – L’effet de Unity Strenght : lorsqu’un de mes monstres a été détruit au combat et envoyé au cimetière, et qu’il est l’un des monstres matériels de fusion listé sur un de mes monstres de mon Extra Deck, je peux révéler de ma main le ou tous les autres derniers monstres matériels de fusion également listés sur la même carte fusion et les invoquer spécialement en ignorant leurs conditions d’invocations ! La carte fusion qui liste Raviel, Lord of Phantasms n’est autre que Armityle the Chaos Phantom, dont les deux autres monstres matériels de fusions sont : Uria, Lord of Searing Flames et Hamon, Lord of Striking Thunder ! Si tous les deux monstres cités sont dans ma main, l’effet de mon piège peut être résolu.
Gilles – Je suppose que tu les as… douta-t-il
Francois – J’ai deux cartes en main… dit-il tout en dévoilant ses cartes. Et j’ai en ma possession : Uria, Lord of Searing Flames et Hamon, Lord of Striking Thunder ! L’effet de Unity Strenght peut donc être résolu : je peux les invoquer spécialement sur le champ !
Uria, Lord of Searing Flames lvl 10 / Fire / Pyro / 0 ATK
Hamon, Lord of Striking Thunder lvl 10 / Light / Thunder / 4000 ATK
(Il a toujours eu un peu de chance, mais là c’est impossible qu’il en ait autant… pensa Gilles. Il n’a aucun pouvoir ! Sa chance ne devrait même pas surpasser la mienne !)
Francois – Alors ? Que dis-tu de ça ?
Gilles – Je pose trois cartes et finis mon tour.
Francois ricana alors un coup, satisfait d’avoir mit Gilles dans l’embarras.
Francois – A moi !

Tour 5

Francois 5500 PV - 1 Carte / Gilles 5500 PV - 0 Carte

Francois – L’effet de Uria, Lord of Searing Flames : une fois par tour, je peux détruire une carte Magie ou Piège face cachée sur le terrain adverse ! Dis adieu à l’une des trois car elle nous quitte !
Chtonian Polymer (détruit)
Francois – Comme c’est dommage ! dit-il d’un fou rire. J’invoque Phantom of Chaos !
Phantom of Chaos lvl 4 / Dark / Fiend / 0 ATK
(C’est ce que je craignais, il a trop de chance ou alors… Francois ne serait-il pas… n’est-il plus…. humain ?)
Francois – L’effet de Phantom of Chaos : une fois par tour je peux retirer de la partie un monstre de mon cimetière. Jusqu’à la End Phase, le nom de cette carte devient celui du monstre retiré par cet effet, gagnant ainsi l’effet et l’attaque du monstre !
Raviel, Lord of Phantasms => RDP
Phantom of Chaos (Raviel, Lord of Phantasms) lvl 4 / Dark / Fiend / 0 => 4000 ATK

Francois – Maintenant, je retire du jeu mes trois monstres afin d’invoquer spécialement ma plus grande créature ! Apparais, Armityle, the Chaos Phantom !
Phantom of Chaos => RDP
Uria, Lord of Searing Flames => RDP
Hamon, Lord of Striking Thunder => RDP

Armityle the Chaos Phantom lvl 12 / Dark / Fiend / 0 ATK
Francois – Et Durant mon tour, ce monster gagne 10 000 points d’attaque uniquement.
Armityle the Chaos Phantom lvl 12 / Dark / Fiend / 0 => 10 000 ATK
Francois – Armityle, attaque !
Gilles – J’active mon piège : Spirit Barrier ! Tant que je contrôle un monstre, je ne reçois aucun dommage de combat ! Et Five-Headed Dragon ne peut être détruit en combat uniquement par un monstre de type Lumière !
Spirit Barrier
Francois – Je finis mon tour, mais tu n’y échapperas pas.
Armityle the Chaos Phantom lvl 12 / Dark / Fiend / 10 000 => 0 ATK

Le plafond continua à descendre lentement, et était déjà à quelques centimetres au dessus de la tête de Judith qui ne faisait que réfléchir.
Fortune Lady Darky – Attention !
Cosmo Queen poussa Judith dans l’un des bols creux avant que la plateforme n’atteigne le maximum.
(Oh…. Quelle odeur…. pensa Judith dégoûtée)
Personnage – On est arrivé !
Judith ne put voir ce qui se passa, et Fortune Lady Lighty éclaira le bol afin que Judith ne se salisse pas trop dans les détritus. Les trois personnages au dessus approchèrent les inscriptions sur les murs et Myrmecosystus commença à réciter une formule en redessinant les inscriptions avec son sceptre. Petit à petit, l’on vit apparaître quatre esprits se former, et remonter vers le ciel, excepté l’une d’elle qui rejoignit la poche de Samantha.
Personnage – Ton deck !
Samantha sortit le Armaniinae de son deck et s’aperçut que la créature sur la carte sembla bouger un tout petit peu.
Myrmecosystus – Ca y est ! conclut la créature
Samantha – Qu’est-ce que ça veut dire ?
Personnage – Ca veut dire que le prochain duel que tu feras sera la mise en œuvre de l’un des sacrifices requis pour la divinité.
(Qu’est-ce qu’ils veulent dire ? pensa Judith) La petite enfant commença à se sentir faible et à suffoquer un petit coup. L’on entendit alors un hoquement dans la salle :
Personnage – Qui est là ?
Judith prise de panique tenta de respirer normalement, et par manque d’air dans ce petit espace, Fortune Lady Windy tenta de créer de l’oxygène pur de façon à ce que Judith ne s’y asphyxie.
Myrmecosystus – Sûrement roche, ou sbire !
Samantha – Bon c’est fini ? On peut monter ? J’ai hâte de ce duel.
La dalle commença à remonter vers le haut, laissant Judith pouvant sortir de l’affreux bol et de pouvoir respirer normalement.


Prochain épisode n°14/26 : Evolutions partie 1/3
Il relatera des moments passés entre la mort de Cosmo Queen et sa renaissance. D'une part sur la façon dont Judith rencontre Alice pour la première fois, d'autres part les débuts difficiles de Flunnis dans son apprentissage. Il relatera également du passé de certains personnages et du retour en classe des deux enfants. Aucun duel n'est prévu durant l'épisode.

La suite de cet épisode 13 sera faite dans l'épisode 17/26 : L'avant-soir !

[ Dernière modification par kerberos le 02 fév 2010 à 23h10 ]


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Envoyé par kerberos le Jeudi 04 Février 2010 à 22:59


Voilà, on arrive en mi-parcours de cette nouvelle saison, et donc comme la première saison, un changement radical de mise en page sera prévu tout au long de l'épisode. Vous le verrez plus bas, bonne lecture sur cette petite remontée dans le temps, auquel l'on voit encore la gentillesse de ceux qui ont à présent complètement changé...

Flunnis 40# Evolution partie1

Chapitre I – Relais

Précédemment :


- Judith !!! Judith ! appela Gilles inquiet en secouant sa fille qui se réveilla brusquement. Judith, tout va bien, rien de cassé ?
Judith à peine secouée, ne put que bégayer.
- Euh... Oui, oui, je...
Mais Judith vit les derniers morceaux de l'esprit de Cosmo Queen : il semblerait qu'il n'y avait qu'elle qui voyait son ange gardien. Judith se précipita au sol auprès de son protecteur :
- Judith ?! demanda-t-il en voyant sa fille se précipiter vers le sol et regarder le plancher.
- Oh non, Cosmo Queen... Je... Je suis désolée, c'est ma faute, j'aurais dû t'écouter... s'excusa-t-elle, tout en y versant ses larmes.
- Judith, qu'est-ce que tu fais ? A qui parles-tu ? demanda-t-il incompréhensif
Mais Judith n'écouta pas son père, elle était effondrée :
- Ne me laisses pas toute seule, j'ai besoin de toi, Cosmo Queen ! insista-t-elle. Nooonn...

*****

Il était temps pour Flunnis de monter dans le train, Yann et Judith le saluèrent une dernière fois avant que les portes ne se referment et que le train ne parte. Judith avait de nouveaux de petites gouttelettes qui ruisselaient sur son visage, mais ce n'était que des larmes de joie.



De nombreux gardes commencèrent alors à se déployer et à parcourir l'enceinte du royaume.

C'est à ce moment là que Flunnis aperçut quelque chose :
- Tiens ? Qu'est-ce que c'est ?
[...]
Flunnis retrouva ses proches :
- C'est génial ! Je ne vous savais pas là !
[...]
Flunnis vit que Judith avait les yeux rouges :
- Qu'est-ce que tu as ? On dirait que tu as pleuré ! remarqua-t-il

Judith ouvrit les yeux, elle se retrouvait dans une chambre remplie de portes, au milieu de nulle part.
- Où suis-je ?
[...]
Judith acquiesça le regard encore sous le choc, et fascinée par cette femme à la longue chevelure dorée qui lui avait sauvée des griffes de la créature il y avait quelques instants.

Alice ouvrit son frigo, et figea son regard dans le vide en remarquant enfin consciemment qu'il y avait un problème chez elle.

- Ce que l'on appelle une simple coïncidence, répondit Samantha. La chance n'a rien à voir avec tout ça. Donnes-le moi !
[...]
- Mais je ne suis pas schizophrène !!! croissa-t-elle devant ses amis

- Alors ? Cette nouvelle ? Vous avez pu la retrouver ? s'inquiéta-t-elle
[...]
- Tu la connais ? demanda-t-elle sur son lit d'hôpital

- Mais comment vous le saviez ? s'étonna Yann. J'ai passé deux heures de recherches !!
[...]
Une lignée d'insectes commencèrent à créer une gigantesque muraille.



Alice venait de finir de prendre toutes ses affaires et ses prospectus, elle sortit de chez elle en direction de son véhicule, mais un car apparut près de l’entrée :
- Alice, attends ! intervient Blist
Alice s'arrêta de marcher, et regarda Blist et Meredith sortir du véhicule.
- Qu'est-ce qu'il y a ? soupira-t-elle. Je suis pressée je dois aller au boulot
- Tu n'étais pas venue à la gare saluer Flunnis, alors on est venu, expliqua-t-il tout en refermant la portière.
- Pourrions-nous parler un instant ? proposa Meredith
- Pardon ? demanda Alice incompréhensible.
En effet, Alice ne comprit pas réellement ce que lui voulaient les Nevers, mais Blist lui répondit :
- On a besoin de toi…

Et maintenant :

Mardi 29 septembre 2009


Francois conduisit le véhicule, Gilles écouta de la musique à l’avant de la voiture, et les enfants s’ennuyèrent à l’arrière.
- Cout it pie wo-o-orst ! Lait twil ga-a-aïd tiou home ! chanta Gilles.
Judith aperçut la petite grimace que tenta de cacher Yann, durant le long du chant du père, et désespéra un peu. La radio continua à diffuser la musique qu’aucun des deux enfants ne put écouter tellement la voix de Gilles était portante. « But if you never try you’ll never know Just what you’re worth Light will guide you home And Ignite your bones And I will try to fix you ». Francois perçut le silence qui regna à l’arrière et se rendit compte que les enfants n’appréciaient pas terriblement la passion du chant de son compagnon.
- Tu devrais peut être arrêter de chanter un moment ! suggéra Francois.
Gilles s’interrompit un instant et se tourna vers Francois afin de comprendre ce qui ne va pas.
- Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? demanda-t-il des yeux ronds.
- Tu met les enfants mal à l’aise ! répondit Francois.
- Mais j’ai déjà chanté l’autre fois, non ?, puis se tournant vers sa fille : Tu n’aimes pas Judith ?
Judith grimaca un peu, gênée de ne pas savoir si elle doit mentir pour ne pas vexer son père, et également parce que cette réflexion lui laisse sans mot dire.
- Hé bien… hésita-t-elle en baissant un peu la tête.
Sa chevelure avança légèrement vers l’avant de façon à cacher un peu son visage, mais Gilles comprit aussitôt la réponse.
- D’accord, c’est bon j’arrête ! en déduit-il.
- Disons, que je n’ai pas eu le temps de bien te connaître, après toutes ces années… dit-elle sincèrement dans un souffle.
Gilles réfléchit un instant : il était hélas vrai qu’après ces péripéties, même en ayant le statut de père, Judith ne le connaissait pas aussi bien. Et lui non plus n’en savait pas beaucoup de choses sur elle. Il comptait bien le faire lorsqu’il l’avait emmenée à Paris, mais un changement les ont forcés à rentrer.
- Judith, que veux-tu savoir ? proposa-t-il. Tu peux tout me demander dans la mesure où je peux répondre. J’ai des tas de qualités, et bien également des passions.
- Comme la chanson ? demanda Yann un peu curieux
Judith aussi curieuse que Yann attendit une réponse de la part de son père. Ce dernier réfléchit un instant, et se remémora de plusieurs souvenirs en levant les yeux au ciel.
- Euh… Oui. Oui, oui, insista-t-il, j’aime la musique. J’ai toujours adoré chanter en effet.
- La preuve qu’il chante quasiment tout le temps que je conduis ! rajouta Francois
- Durant les guerres, à certains feux de camp, conta-t-il, il arrivait que l’on chante tour à tour pour divertir et amuser la galerie, on y chantait et buvait ensemble. C’était difficile la guerre, très dur, on cherchait à survivre jour et nuit ce n’était jamais simple de s’en sortir. Ces nuits étaient les seuls moments pour nous de rester humain et de s’amuser.
Judith rehaussa la tête, et prit ses mèches de cheveux afin de les replacer correctement. Gilles continua :
- Il n’y avait pas de place à la joie dans ces guerres là, certains même ont craqué de douleur à cause du fait qu’ils ne supportaient pas leur devoir de tuer d’autres hommes, mais il était de notre devoir de protéger nous et l’Etat. Oui, j’aime chanter, ça me permet d’oublier ces peines, ces douleurs, chavirer dans un autre monde qu’est celui où nous vivons, même si je chante mal. Ce n’est pas si désagréable d’écouter de mauvais chanteurs, entre amis on pouvait rire, se moquer de nos voix graves et l’on faisait souvent des devinettes sur qui trouvera le titre ou l’artiste de la chanson ! D’ailleurs c’est en chantant devant elle que ta mère m’a aimé.
Au mot « mère », aussi curieuse qu’elle ne l’est, Judith ne put s’empêcher de couper et de lui demander :
- Ma mère m’aimait ?
- Judith ! dit-il déçu. Pourquoi es-tu si intéressée par ta mère ?
- C’est elle qui a tenté de me tuer, à plusieurs reprises !
Francois et Yann ne comprirent point la dérive du sujet, et semblent ne pas être au courant.
- Hein ? Elle a essayé de te tuer ? s’étonna Yann
- Voyons chérie, c’est du passé ! Pourquoi t’obstines-tu à ne pas vouloir oublier ce douloureux passé ? Hein ? Laisse ces détails s’en aller, conseilla son père. Oublie ça, elle est décédée c’est tout ce qui compte. Dit-il doucement.
- Tu viens de dire que je peux tout te demander si tu peux répondre ! répliqua-t-elle
Gilles soupira, il était bien évident que Judith ne lâchera pas cette histoire avant longtemps et tant qu’elle n’en saura pas plus. Et sembla déçu qu’elle s’intéresse plus à elle plutôt que lui-même qui se trouve à ses côtés. (Dois-je tout lui dire ? Oui ? Non ? Et si je lui mentionne le fait qu’elle possédait une sœur ? Que va-t-elle faire encore ? Va-t-elle passer tout son temps à la chercher si sa sœur est encore vivante ? Dans la mesure où je l’ai déjà vue bien avant sa naissance, et que je sais parfaitement ce qui va se dérouler, si je lui cache des choses, peut-être que tout changera !)
- Bien, à vrai dire, je n’en n’ai pas la moindre idée de si elle t’aimait vraiment ou pas. De ce que je sais, elle avait eu… un accident quelques jours après ta naissance, elle ne savait plus qui j’étais à ses yeux. Nous avions rapidement rompu, j’ai continué l’armée et je n’ai plus eu de nouvelles d’elle.
Gilles fit un soupir avant de reprendre :
- Désolé Judith, je n’en sais rien. Je n’ai plus vécu avec elle, et je suis navré de ne pas être avec toi durant tes débuts de croissance. Mais maintenant, je suis là, et je suis bien décidé à changer tout ça. Mais pour ça, il faudra que tu me suives, je ne peux pas y arriver seul. Notre relation ne pourra pas avancer tant que tu t’obstines à penser encore à elle, c’est fini, oublie. conseilla-t-il.
Le véhicule stoppa devant l’école primaire.
- Les enfants, nous sommes arrivés ! Terminus ! annonça Francois.
Les enfants prirent leur sac à dos, et avant de sortir du car Yann les remercia :
- Merci encore de m’avoir emmené en voiture jusqu’à la gare et jusqu’ici !
- Ce n’est rien petit ! Tu es bien l’ami de Judith ! Je rends simplement service ! répondit Francois
- Bon cours, apprends bien tes leçons ! recommanda Gilles. Portes-toi bien ! dit-il à sa fille
- Oui p’pa ! répondit-elle
Les enfants se dirigèrent alors vers le portail, et les deux hommes reprirent la route.
- Alors comme ça je suis ton ami ? taquina Yann avec un petit coin de sourire
- Oh, voyons ! répliqua Judith en lui donnant un simple petit coup de coude.
- J’dis ça, j’dis rien ! C’juste qu’on s’entendait vraiment pas avant ! dit-il
- C’est vrai ! affirma-t-elle. Mais on était tellement aux côtés de Flunnis et de tous les autres que finalement, tout ça, c’est du passé ! expliqua-t-elle. N’est-ce pas ?
- Non ! répondit Yann
Judith fit les yeux ronds en tournant son regard vers son ami.
- Quoi ? s’indigna-t-elle
- J’plaisanteuh…. s’amusa Yann. On n’a pas le droit de faire de blagues ?
Les deux enfants rièrent un coup, cela faisait bien un moment qu’ils ne pouvaient pas se permettre de ne plus être aussi sérieux.
- Allez, la dernière qui arrive sous le préau devra faire tous les devoirs de l’autre pendant une semaine, c'est-à-dire toi ! s’amusa-t-il en courant.
- Héé nan, tricheur !!! hurla-t-elle en le rattrapant.

Alice gara son véhicule près de son entreprise, et à ses côtés se trouvaient Blist et Meredith.
- Quoi ? Vous plaisantez, j’espère ! demanda Alice.
- Tu es la seule qui a pu la vaincre, et sans main de départ ! ajouta Blist
- Bon, d’accord, je vais y réfléchir. Mais là il est temps pour moi d’aller travailler. J’ai beaucoup de travail.
- Bien, on attendra ton choix suite à ta réflexion ! conclut Blist. Tu sais comment nous joindre !
- Mais je le répète, il nous faut la retrouver au plus vite ! rappela Meredith. Alors il ne faudra pas trop tarder ! recommanda-t-elle.
- Très bien ! accepta Alice.
Meredith et Blist sortirent du véhicule et saluèrent Alice de la possibilité de sa future aide précieuse avant de sortir à deux en ville. Alice retrouva l’étage où elle travaillait d’habitude et retrouva ses collègues, simple routine.
- Mademoiselle, votre courrier ! dit l’une des secrétaires en y déposant les enveloppes.
- Bien merci Yélise ! remercia Alice
Pour elle, c’était le début d’un long travail à réaliser, mais elle n’abandonna et n’avait pas eu le temps de penser à la fameuse proposition de Blist et de Meredith. L’entreprise attendait beaucoup d’elle : le surmenage ne lui manque pas. Mais elle sait que, lorsqu’elle est à bout de nerfs, elle peut compter sur son amulette autour du cou, en forme de soleil, celle qui lui a toujours porté chance dans certaines situations, et qui lui calmait depuis son enfance.


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Envoyé par kerberos le Samedi 06 Février 2010 à 14:27


Chapitre II – Aller de l’avant…

Dans le train, Flunnis regardait inlassablement à travers la vitre. Jamais il n’avait trouvé autant d’excitation qui lui gagnait car il sait que bientôt il va pouvoir découvrir de nouveaux artistes, des lieux et devoir lui-même faire ses preuves dans ce domaine. (Qui sait ? C’est un peu comme la fois où Blist et Meredith attendaient beaucoup de moi lors du tournoi pour le remporter. Ca ne devrait pas vraiment y changer.) Il regarda la vitesse de défilement des arbres et des prairies, des autoroutes, des rails et des maisons : ça lui calmait un peu. Toute cette excitation le mettait mal à l’aise, surtout quand il est seul. La porte de la salle s’ouvrit grande ouverte : Rodges T.J. entra.
– Allez, c’est le moment ! déclara l’artiste
– Déjà ? demanda Flunnis surprit. Mais on vient de démarrer le train y a pas vingt minutes ! On est déjà arrivé ?
- Non, nous ne sommes pas encore arrivés à destination ! rectifia Rodges. Comme je l’ai dit, cette tournée sera de courte durée, donc il n’est absolument pas question de perdre du temps ! Ton apprentissage commence dès maintenant !
- Mais j’croyais que je le ferais petit à petit ! s’étonna-t-il. Un mois c’est aussi court ?
- Oui, c’est court. Très court quand il te faudra faire plusieurs tours et plusieurs soirées de spectacle. Hé oui tu le feras bien évidemment petit à petit, c’est pourquoi tes parents et moi avions décidé de te mettre à niveau le plus tôt possible, déclara Taylor. Et au vu du peu de temps qu’il nous reste avant de tourner notre prochain spectacle, je ne vois pas d’autres moyens que de débuter tout de suite.
- Qu…
- Trèves de bavardages ! coupa Rodges. A partir de maintenant et jusqu’à nouvel ordre, je suis ton initiateur, c’est moi qui donne les ordres à suivre. Treize heures de travail par jour, cinq le matin, sept l’après-midi et une le soir : 7h-12h, 13h-20h et 21h-22h excepté les déplacements en car où la faible place nous empêchera de travailler. Un total d’une heure de pause maximum par semaine, est-ce bien clair ?
Flunnis n’assimila pas le calibrage du temps de travail qu’il sera forcé de faire, et voulut en proposer moins :
- Treiz…
- Ai-je été clair ? répéta Rodges en haussant la voix tout en articulant chaque syllabe lentement.
- Mais non, mais jamais je n’irais à treize heures par jour ! Tu veux ma mort ou quoi ? s’indigna-t-il
- C’est moi qui décide du nombre d’heures ici, tes parents comptent sur moi pour que tu rattrapes tout le temps perdu depuis ton enfance, et que tu sois un professionnel de ton âge, déclara Rodges T.J. d’un air intolérable. Et si tu souhaites régler ça tu n’as qu’à en parler à tes parents ! Ca fait déjà cinq minutes de moins cette semaine, il t’en reste cinquante-cinq !

Sous le travail acharné de ses collègues, Alice pianotait sur un traitement de texte en copiant un document qu’elle regardait alternativement sur la table jusqu’à ce qu’on lui signala un nouveau message sur son ordinateur. Comme toujours, elle mit la priorité sur le courrier avant son travail personnel, il s’agissait d’un e-mail venant d’un certain Mac Feyh.
« S’il te plaît Alice, j’aimerais savoir si tu es sûre ou non de divorcer. Je t’ai bien signalée que je me suis mal comporté après avoir trop bu au restaurant. Si tu le souhaites, on peut tout recommencer. Les papiers sont faits, il ne reste qu’à toi de remplir le contrat.
Je t’aime encore... »

(Comme s’il pouvait encore espérer être avec moi, se moqua-t-elle. Il n’a pas remarqué que je ne suis même pas allée le voir à l’hôpital…) Alice se souvint du moment où elle dut aller à l’hôpital pour s’occuper de Blist, c’était d’ailleurs le premier à se réveiller. Et se remémora de cet instant qu’elle n’est pas prête à oublier, oui, l’instant où Meredith ne s’était pas encore éveillée de son lit d’hopital..


Flashback

Blist et Alice se promenaient dans le parc de l’hôpital, le soleil luisait, et les nuages daignaient se montrer ce jour-là.
– Ca fait du bien de prendre un peu d’air frais, déclara-t-elle. Après tout le temps que je m’enferme dans les salles.
– Tu travailles constamment ? demanda Blist
– Oui, enfin presque. répondit-elle. Disons simplement que je suis à un niveau supérieur à certains autres de mes collègues, ce qui me donne non seulement des privilèges mais aussi beaucoup plus de boulot. C’est assez rare que je passe des moments comme celui-ci. Du beau temps, marcher un peu, respirer, avoua-t-elle.
– Et le prince charmant ? demanda-t-il.
- Oublions-le ! Il n’y a jamais assez de bons princes dans cette ville. Le dernier homme que j’ai aimé me dit que je suis trop classique, que je n’ai pas l’esprit ouvert, que je ne donne pas assez de temps pour lui et que je pleure tout le temps même pour des cas qui lui paraissent inutiles.
- Tu pleures souvent ?
- Pour plusieurs raisons, mais lui s’en fout quasiment ! Il ose m’avouer qu’il m’aime mais il ne me soutient même pas quand j’ai un problème ! dit Alice. Pour lui, je ne suis rien, il ne m’a jamais dit que j’étais belle !
- Personnellement, je te trouve plutôt jolie ! S’il ne te le dit pas, c’est que ce n’est pas un homme du genre à vouloir réellement les femmes, avoua-t-il.
Alice fit un bref regard vers lui avant de continuer à regarder devant elle tout en lui remerciant.
- Merci, c’est gentil.
- Et puis, s’il était comme ça depuis des lustres, pourquoi n’as-tu pas rompu tout simplement ? demanda Blist.
- Je l’ai dis, avec tout le travail, je n’ai presque plus de temps pour mes problèmes personnels, et puis, je compte le faire là. Et plus vite je m’en serais débarrassée, plus tôt seront les chances de trouver le bon. Enfin j’espère !
- Tout à fait d’accord.
- Et toi ? demanda-t-elle curieuse.
- Moi ? Je suis un peu menuisier et un peu réparateur. Les deux à la fois, surtout lors de cambriolages, je répare souvent les portes, expliqua-t-il.
- Tu peux aussi réparer les portes dans les rêves ? rit-elle.
- Les portes dans les rêves ?
- Oui, non, c’est plutôt un délire de ma part. En fait, je sais pas, depuis quelques temps je rêve de ma salle de travail et… et je sais pas, y a un trou en plein milieu de ma porte, comme si l’on avait balancé une hache à distance ou frappé à plusieurs reprises à tel point qu’on pouvait y apercevoir une longue et grande fissure ! avoua-t-elle. Mais… ce n’est qu’un rêve…
- Ca doit peut être vouloir signifier qu’il est temps de quitter et de se libérer de tout le travail que tu as à faire. De passer à autre chose, comme consacrer plus de temps à ta vie privée.
- Non, non. Sinon, j’aurais préféré que la porte soit ouverte et non pas trouée et à moitié détruite !
- Bon, dans ce cas, si tu es superstitieuse ce doit être un quelconque « danger » ! suggéra Blist.
- Ou peut-être tout simplement que ça n’est rien d’autre qu’un rêve, aussi bizarre qu’il soit ! dit-elle en haussant la tête vers Blist.
Les deux personnages rièrent un instant, puis le silence régna dans leur gorge. Tous deux se regardaient mutuellement, yeux dans les yeux, sans un mot. Le visage de Blist s’approcha lentement de celui d’Alice, il l’embrassa tendrement pendant un moment, puis releva la tête pour la regarder. Blist réalisa ce qu’il venait de lui faire et avoua :
- Excuse-moi Alice, je…
Alice l’empêcha de terminer sa phrase, elle se mit sur la pointe des pieds en approchant son visage près de celui de Blist, elle l’attrapa par le col de sa chemise et l’embrassa langoureusement.

Fin du flashback


(Oh…. Comment j’ai pu faire ça… ? se demanda Alice. Il est avec Meredith, il aime Meredith… Comment a-t-il pu… ?) Alice s’acharna sur le clavier en supprimant l’e-mail qu’elle venait de recevoir, elle poussa un juron et ferma les yeux en cachant son visage de ses mains en croisant ses doigts, coudes sur le bureau.
- Alice ? demanda sa collègue. Ca ne va pas ?
Alice relâcha ses mains de son front, et fit un regard vers son amie.
- Non, non, ça va. Simple problème personnel, c’est tout, expliqua Alice.
- Si tu veux, je peux t’aider à te détendre un jour avec une séance de méditation ! proposa-t-elle
- Merci Martha, mais non merci. Je me débrouillerais.
- Comme tu veux ! Mais au moindre changement d’avis, n’hésite pas !
- D’accord, merci, répondit Alice avec un coin de sourire.
Martha retourna à son poste de travail, tandis qu’Alice regarda de nouveau son écran d’ordinateur. Elle songea à ce que Blist et Meredith sont en train de faire en ce moment.


FFYugi

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Envoyé par FFYugi le Dimanche 07 Février 2010 à 12:41


Suite à une requête spéciale de kerberos, cette fic et celle intitulée "William et l'Echiquier Maudit" resteront ouvertes simultanément.

Elles seront surveillées afin de vérifier leur avancée et lockées si le membre en fait la demande ou si elle ne progresse plus.

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La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l'infini - Ernest Renan


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Envoyé par kerberos le Dimanche 07 Février 2010 à 18:47


Chapitre III – En temps de guerre

Judith songea à la mort de son ange gardien sous la lecture à voix haute d’un camarade de classe.
- …mais Julien fait un dessin. Pierre lui tape sur la main, prend son stylo. Julien ne le regarde pas… lut l’enfant.
(Pourquoi en sommes-nous arrivés là….? se demanda Judith. Tu m’as guidée, tu m’as enseignée, tu m’as aidée à découvrir des vérités sur le passé… Sans toi, je n’aurais pas le courage, ni les solutions pour sortir de mes souvenirs ou de mes cauchemars…)
- Judith ? demanda le professeur.
Judith retourna les pieds sur terre, pour elle la lecture ne lui plut guère : ce n’était que des livres pour les enfants de son âge… Et pourtant, elle lisait déjà Harry Potter à l’école des Sorciers l’an passé, toute seule, dans sa chambre lorsque les Nevers ne se souciaient plus d’elle ! Elle rêva tout comme Harry la vérité sur ses parents, ce qui s’est passé durant sa naissance, et comment ses parents se sont rencontrés !
- Euh… Oui maître ? demanda-t-elle hébétée
- Tu peux lire la suite s’il te plaît ?
- D’accord !
Judith s’éxécuta, et chercha l’extrait du passage où la lecture du précédent élève s’était arrêtée !
- Euh… Julien prend un feutre. Et dess…
- Judith ? Est-ce que tu nous as suivis ? demanda le professeur
Evidemment : Judith était toujours seule, et isolée du reste de sa classe. Elle n’avait aucun voisin à proximité pour lui souffler sur quelle page se déroula la lecture. Yann regarda Judith plus ou moins aussi intrigué que les autres camarades de classe.
- Euh…
Le professeur se leva et se dirigea vers sa table afin de vérifier à quelle page où se trouva Judith.
- Judith, nous ne sommes pas à la page 28 mais à la page 40 !
- Excusez-moi… dit-elle d’une voix à la fois timide et maussade.
Judith feuilleta les pages jusqu’à pointer sur la page quarante, mais la sonnerie de l’école retentit : la sauvant de l’affreuse lecture qu’elle devait lire pour toute la classe s’il n’était pas encore seize heures ! Les enfants crièrent de joie : comme toujours, la sonnerie des seize heures signifiait la fin des cours et le début des jeux entre amis : billes, pogs, cartes, marelle, balancoire, et bien d’autres n’ayant pas recours à des objets ! Judith retrouva ses vagues maudites pensées du décès de Cosmo Queen, mais Yann l’accompagna.
- Hé ! intervient-il. Ben alors, tu pensais à quoi en cours ?
- Rien, rien… Simple mauvaise semaine ! maugréa-t-elle
- J’comprend ! Sans Flunnis on rentrait tous les deux toujours seul à la maison ! Ca ne t’ennuie pas qu’on fasse un bout de chemin ensemble ?
- Nan merci, refusa poliment Judith. Je me dois de rentrer directement, sans aucun retard. Je suis consignée.
Judith fila alors sans lui dire au revoir. Yann un peu contrarié se décida finalement à rentrer seul chez lui ! Devant les nouvelles racailles qui se sont installées dans le coin parce que la police surveille leur dernière place, Yann ne pouvait pas se risquer de rentrer seul sans Flunnis à ses côtés ! Flunnis était en effet le fils d’une grande famille bien connu : ces racailles n’en feraient rien sous peine de se faire attaquer voire piégés comme la dernière fois ! En effet, Flunnis était agile et savait faire diverses figures en plein saut. Il savait se mesurer à des jeunes bien plus grands avec sa méthode à lui ! Comme leur envoyer des manuels scolaires qui rebondissent, ou utiliser son sac d’écolier magique qui lui permettait diverses choses toutes aussi délirantes que palpitantes ! Dommage que Flunnis était le seul à se servir de son sac : Yann en serait incapable. Cette fois, il fallait mener la tête haute face à ces adolescents ! A peine arrivé près de chez lui qu’il croisa l’un d’eux :
- Hé, mais r’gardez !! C’est qu’il est gr-rand maintenant ! Il peut rentrer tout seul sans son petit pote ! s’esclaffa l’un.
- Laissez-moi tranquille !
- Oh mais on ne t’a rien fait ! dit un autre. A moins qu’t’aies envie qu’on t’le fasse ! proposa-t-il
- Nan, je veux rentrer !
Yann contourna les trois garçons qui lui faisaient face et continua à avancer sur le trottoir, mais deux autres lui barrèrent le passage.
- Hé morveux ! Fous pas un vent ! annonça Max.
- Ouais, on veut juste faire les présentations ! dit le précédent.
Yann était encerclé par ces cinq garçons, il ne pouvait plus fuir. L’un d’eux tendit la main et se présenta :
- Wesh ! Moi c’Fred !
Yann refusa de lui répondre et de lui serrer la main, il les regardait tous les uns après les autres.
- Hé p’tit ! On t’a jamais appris la politesse ? demanda Max.
- Ce qu’il est impoli ! Il faudrait lui faire apprendre une leçon ! proposa Fred à ses amis.
Tous les autres acquiescèrent, et ce fut Max qui fit une droite en plein sur la tête de Yann, mais le vieillard avait tout vu, et sortit à l’extérieur.
- Laissez-le tranquille ! dit le vieillard de sa voix forte et impuissante.
- C’qui c’bouffon ? demanda l’un curieux.
- Qu’est-c’tu nous veux ? demanda Fred
- Nan papa !! gémit Yann
- S’il vous plaît laissez-le !
- Haha, c’bouffon va m’faire peur avec ses menaces ! plaisanta un autre.
- Et… Et… Allez, et si je vous fais des réductions sur la boutique ? proposa-t-il
- Comme si on joue encore à ces petits bouts d’cartons ! commenta Max.
- Et… Et, de l’argent ? proposa le vieillard.
- Du fric ? Sérieux ? demanda Fred tout en regardant ses amis avec un air assoiffé.

Judith rentra chez elle, son père impatient de sa venue.
- Vingt minutes de retard ! Qu’est-ce que tu as fais ? demanda Gilles
- Je suis rentrée à l’heure ! déclara Judith
- La fin des cours est à seize heures, et il te faut 5 minutes pour rentrer !
- Mais je peux pas rentrer en cinq minutes même en courant moi !!! s’étonna Judith
- JE t’ai emmenée à l’école à neuf heures précises, et j’ai pu rentrer à neuf heures cinq !
- Papa ! je te signale que je ne conduis pas ! avertit-elle en fronçant un sourcil
- Oui, bon bref, c’est pareil ! Je ne veux plus que cela se reproduise ! Files dans ta chambre faire tes devoirs !
- Oui… papa… soupira-t-elle.
Judith monta dans sa chambre, se débarrassa de sa veste et de son sac. Elle s’allongea sur son lit, ventre en l’air, le regard déprimant.


Flash

Judith se retrouva dans les ruelles Allemandes, où la population sembla volatilisée. Et vit son ancienne projection et sa mère qui était surprise du changement spatio-temporel, l’ancienne Judith également. Sa mère était curieuse, et intriguée, elle regarda autour d'elle, jusqu'à ce qu'elle vit la précédente Judith à terre. Surprise, elle releva sa dague, et la pointa vers l’enfant.
- NON ! cria-t-elle dans la rue.
Sa voix résonna dans toute la ruelle avant de disparaître. Judith comprit qu’il s’agissait du moment peu avant de s’apercevoir que Cosmo Queen s’était sacrifiée pour la sauver.
- Maman, ça suffit ! dit-elle
Sa mère se retourna effrayée de voir qu’elle pouvait éventuellement se téléporter à divers endroits.
- Sacrilège ! s’écria-t-elle
Un vague grondement s’entendit aux alentours. Il semblerait qu’il y ait également des hélicoptères et des avions survoler la ville.
- Qu’est-ce que… demandèrent les filles
Il s’agit d’un raid aérien. Les russes prenaient la même fameuse technique que les nazis, à quelques différences près. Judith fit de gros yeux, et la mère n’ayant jamais connu les avions crut qu’il s’agissait d’une invasion de créatures inconnues !
- Oh mon dieu… murmura Judith d’une faible voix
Sa mère croyant qu’il s’agissait des pouvoirs de Judith d’avoir rallié toute une armée de monstres de son genre se retourna d’un air barbare.
- Misérable sorcière ! Je ne servirais pas de sacrifice pour vos prières et autres sorcellerie de la sorte ! YAAAHHH !!! hurla-t-elle en fonçant droit sur Judith.
Judith ne voulut point s’attarder à rester sur place : elle fila aussi vite qu’elle put, poursuivie par sa folle mère qui pourrait l’asséner avec sa dague bien en l’air. Une première vague de bombes chutèrent et explosèrent derrière les filles à quelques kilomètres derrière !
- Aussi puissants que sont vos pouvoirs, vos menaces ne suffiront pas à me faire capituler !!! hurla-t-elle en voyant les explosions derrière elle.
Judith ignora cette folle : ce qu’elle souhaitait c’est éviter plutôt ces machines de guerre ! Mais en quelle année se trouvait-elle ? Elles sortirent de la ville, et virent déjà de nombreux soldats qui commencèrent à se déployer !
- Encore des villageois ? Je croyais que nous les avions tous mis en sécurité ! s’étonna le capitaine.
- Peut-être qu’ils étaient coincés, et qu’ils ont réussi à se libérer ! dit l’un des soldats
- Tant pis, préparez à tirer ! ordonna le capitaine
- Non ! s’écria Gilles
- Gueffroy, oserez-vous désobéir à mes ordres ? demanda le chef.
- Nous pouvons encore sauver ces deux innocentes ! assura Gilles. Les ennemis ne sont pas encore arrivés !
- Chris Gueffroy, j’apprécie votre humanité, mais il est question de protéger notre peuple tout entier. Deux femmes sacrifiées valent mieux qu’un soldat abattu ! N’auriez-vous pas remarqué que l’une d’elle porte une dague souillée de sang ? rappela le capitaine
- Un homme les a sûrement enfermées, elle l’a sûrement tué pour se libérer et s’enfuir ! Je ne vois que cette hypothèse !
- Abattez-les ! ordonna-t-il
- NON !! hurla Gilles en se faufilant vers les filles
- Gueffroy, vous les sauvez nous vous tuerons ! GUEFFROY ! hurla son capitaine
Mais Gilles était déjà bien avancé.
- Papa ? s’écria Judith en le voyant vêtu d’un uniforme de soldat
Mais Judith n’eut point le temps de le toucher qu’elle disparut subitement. Gilles surpris ne comprit pas ce qui vient d’être arrivé à la jeune fille : était-ce un piège holographique ?
- GUEFFROY !!! hurla-t-il. Tirez !

Fin du flash


Judith s’éveilla peu à peu sur son lit.
- JUDITH ! hurla son père
- Hein ? Oui ? Quoi ?
- Je t’ai appelé pour manger ! Alors tu descends tout de suite !
- Oui p’pa !

Il était dix-huit heures, Alice continua de travailler, puis songea qu’il lui faille quelqu’un pour qu’elle puisse se calmer. Elle envoya un message à Blist signalant clairement qu’elle est finalement bien d’accord pour les aider à retrouver Samantha. Mais tout cela dans un unique but : savoir ce que ressens réellement Blist au fond de lui. Serait-ce elle, ou Meredith ? Il fallait qu’elle sache qui a-t-il choisi !


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Envoyé par Monkeydfaust le Lundi 08 Février 2010 à 20:05


Il est pour qui le centième post? Il est pour moi. Plus sérieusement tes derniers chapitre étaient comme d'habitude super, j'ai particulièrement aimé le passage dans la prison (mon esprit perver reprend le dessus). Bon j'ai pas grand chose à dire à part poste vite la suite.
PS: tu vois, finalement y a toujours un nase pour te faire mentir.

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Envoyé par kerberos le Jeudi 11 Février 2010 à 20:48


Autant dit un échange de 100ème post Monkeydfaust, je suis jaloux ! (T'en fais pas, je connais plus pervers que toi ! Mais bon, sois pas jaloux, tu es très bien comme ça !) La suite, enjoy !

Chapitre IV – Entre soeurs

Samantha était allongée sur la table, la créature et le personnage patientèrent sur des fauteuils.
– Alors ? demanda le personnage. Qu’est-ce que cela produit si c’est elle-même qui a joué sa propre carte et usé de l’effet du monstre ?
– Rien. Elle déjà affectée, liée par totem ! expliqua Myrmecosystus. Elle avoir empreinte depuis enfance !
– Une empreinte de naissance… prononca-t-il lentement. Je vois… Et ce n’est que maintenant que son empreinte se réveille ?
– Oui, car elle vaincue ! Faiblesse mener défense et réveil créature !
– Elle doit être rudement forte pour n’avoir perdu aucun duel depuis son enfance alors… s’étonna le personnage. Et comment le système réagit dans son corps si la créature qui sommeillait encore mute lorsqu’elle est en situation de danger ou de faiblesse d’un adversaire ?
– Moi pas savoir ! répondit la créature. Armaniinae décidera et enseignera sbire ! Elle pouvoir mourir !
– C’est drôlement incompréhensif… déclara le personnage. Si l’âme de la créature réside bien en son âme depuis son enfance, pourquoi maintenant décidera-t-elle de la mort ou non de Samantha, et qu’est-ce qui te fais dire que ton ami enseignera son art du duel ?
– Moi pas savoir ! Premier cas !
– En tout cas, de ce que je sais, c’est qu’elle va bientôt se réveiller. Mais je ne saurais savoir si elle aura… quelque chose de nouveau. Et ça, c’est à voir… En attendant, pour savoir, est-ce qu’il y a d’autres « sbires » dans le coin qui possèdent aussi une empreinte ? demanda-t-il
– Non. Elle liée totem, lien du sang ! répondit la créature. Et totem unique, seul grand pouvoir de la porte !
– Bien… Alors… Comment vont « ressusciter » tes trois autres compagnons ?
– Défaite par pouvoir ultime !
– Je n’ai pas compr…
On entendit alors une brève respiration de Samantha : elle est revenue à elle. Les deux inconnus se levèrent de leur siège et s’approchèrent de la fille :
– Samantha? demanda-t-il

Yann était assis sur le salon, du sang coulait encore de son nez et son œil gauche était beurré de noir. Le vieillard vint à lui, un paquet de glaçons à la main et soigna son fils.
– Pourquoi est-ce que tu leur as donné de l’argent ? s’entêta le garçon de demander.
– Voyons Yann, je ne peux pas les laisser faire !
– C’aurait été beaucoup plus économique de payer les soins plutôt qu’eux ! rappela-t-il
– Ne dis pas n’importe quoi, je sais ce qui importe le plus, répondit le vieillard. Et un jour, quelqu’un leur viendra faire la morale.
– Qui veux-tu que ce soit ? Ce sont des racailles, ils n’écouteront jamais personne à moins qu’ils en soient terrorisés mais ça m’étonnerais !
– Quelqu’un qui te protégera toi, et sûrement les prochains ! Et ce jour-là, tu n’auras sûrement pas conscience qu’on t’a vengé, tout simplement. Mais ce ne sont pas tes histoires, laisse les autres régler ce problème. conseilla son père en parlant lentement. Tout ce qui m’importe, c’est que tu ailles bien et que l’on ne te causera aucun souci !
Yann n’assimila pas tellement les paroles de son père, mais il sait que son père est doté d’une grande sagesse et que ses paroles valent mieux que tout le reste. Quelqu’un toqua à la porte, et le vieillard prit son temps pour l’ouvrir.
– Oh ! Nous ne nous attendions pas à vous voir de sitôt ! s’étonna le gérant de la boutique.
– Désolé du dérangement, est-ce que Yann est chez vous ? demanda Blist
– Où voulez-vous qu’il soit d’autre ? Mais entrez, entrez ! accueilla-t-il
Blist et Meredith entrèrent dans la pièce et aperçurent le visage blessé de Yann. Meredith se dépêcha de s’approcher de lui afin de l’examiner :
– Oh mon dieu… souffla-t-elle. Mais qu’est-ce qui t’es arrivé ?
– Des grands m’ont frappé… répondit l’enfant
– Où ça ? demanda Blist curieux.
- Dans le voisinage ! répondit le vieillard.
- Et on sait qui c’est ? demanda la jeune femme
- Les voisins, répondit le petit garçon.
- Bien, il est temps de leur donner une bonne leçon ! décida Blist
- Blist, non ! contra Meredith.
- Mais enfin regardes-le ! Ne me dis pas qu’on ne f’ra rien pour lui !
- Non, on ne fera rien ! répondit Meredith d’une voix ferme
- Et pourquoi ?
- Je connais les personnages de leur genre, une leçon ne fera qu’empirer les choses ! Ils s’en prendront à Yann beaucoup plus sévèrement ET à ce moment là, tu ne seras pas là pour le protéger ! Je sais ce que je dis Blist ! J’en ai bien remarqué des enfants de son âge dans le même cas, il n’y a aucune solution ! Et s’ils ne s’en prennent plus à Yann tant mieux, mais ce n’est pas parce qu’ils ont d’autres choses à faire, c’est parce qu’ils ont trouvé un enfant beaucoup plus faible !
- Je compte lui remercier d’avance, voilà tout ! répliqua Blist
- Crois-moi, ça ne pourra pas le remercier ! insista l’infirmière
- Remercier ? demanda Yann
Meredith respira un petit coup, cligna des yeux et expliqua lentement à Yann :
- Il s’avère que nous aurions besoin de ton aide Yann ! dit-elle. Alice est prête à nous donner un coup de main sur la recherche de Samantha.
- Oui, mais je l’ai dit ça va prendre du temps, expliqua Yann. Et entre les cours et…
- Tu n’iras pas en cours cette semaine, rassura Meredith. Je ferais en sorte de te faire une excuse plus ou moins valable, ça il n’y a pas de souci à t’en faire. Surtout que cela t’éviteras de devoir croiser ces affreux, ils s’en iront par le temps. Enfin… si j’ai bien l’accord de ton père ! dit-elle en se tournant vers le vieillard qui accepta volontiers.
- Parfait ! conclut Blist.

Samantha ouvrit peu à peu les yeux sous les regards impatients des deux personnages qui l’entourait. Puis, elle usa de sa force pour se soulever de façon à pouvoir porter un regard bien en face du personnage et de la créature. Samantha fut silencieuse, c’est le mystérieux humain qui prit la parole :
- Bienvenu à toi, Armaniinae ! dit-il
- En si peu de temps vous aviez oublié mon nom? s’étonna Samantha d’une voix grave.
- Quoi? Samantha? Mais alors…?
Le personnage se tourna alors vers Myrmecosystus, et attendit une réponse.
- Moi avoir dit : moi pas savoir !!! rappela la créature.
Samantha avait un regard noir, il n’y avait aucun trait de gaieté qui pouvait se lire sur son visage. Elle regarda un instant la créature et se leva de la table afin de s’agenouiller devant la créature, tête baissée : à priori, elle sembla avoir un supérieur face à elle.
- Maître, je sens une grande force et un grand pouvoir qui ne cherche qu’à s’éveiller. Qu’attendez-vous de moi ? demanda-t-elle
- Elle, avoir rencontré frère à moi ! Sinon, moi pas comprendre ! déclara Myrmecosystus

La nuit fut tombée, Judith avait sommeil. Elle s’étira un peu avant d’aller se coucher, tout comme son père, tout comme tout le monde dans cette ville. Tout particulièrement Alice qui eut depuis, comme toutes les nuits précédentes, un sommeil agité : mais qu’y avait-il dans son rêve ?


Flash

Il était neuf heures sur l’horloge de l’entreprise, Alice était nerveusement stressée, elle n’avait toujours pas fini sa prochaine publicité de vente et voilà que son patron vient lui demander d’accélérer. Le travail ne lui manque pas, et elle a encore beaucoup de choses à terminer : la journée ne pourra pas lui suffire. Elle se prépara à pianoter le reste de ses fiches sur son ordinateur qu’elle vit un e-mail lui apparaître sur l’écran. Curieuse, elle l’ouvrit et aperçut un cœur bien rouge. L’inoubliable symbole de l’amour et de la vie, mais qui pouvait bien le lui envoyer ? Drôle de mystère. Un second e-mail lui parvient, et cette fois aussi il n’y avait pas d’expéditeur. En revanche il ne s’agissait plus d’un cœur, mais d’un fichier vidéo mettant en scène Alice elle-même en train d’embrasser un homme dont on ne voyait point le visage. Le son de sa jouissance était telle qu’on pouvait l’entendre partout dans la salle, surprise, Alice éteignit rapidement son ordinateur. Le regard de ses compagnons qui la fixait intrigué. Un peu dérangée, Alice fila alors dans son bureau personnel dans l’espoir de ne pas s’attirer d’ennuis, et vit son imprimante, son fax et son ordinateur boguer petit à petit, chacun son tour, enchaînant l’un après l’autre des documents imprimés de cœurs, des e-mails dont le contenu n’était qu’un simple symbole d’amour. Alice crut devenir folle, elle renversa son ordinateur, cassa son imprimante et tout ce qui était électronique. A la fin, Alice put enfin se calmer, pas de cœur ! Elle en a assez, et refuse catégoriquement que quelqu’un se joue d’elle et de ses sentiments. C’est alors que tout sembla calme… Très calme, voire un peu trop ! Comme si elle était toute seule dans l’étage. Curieuse, elle rouvrit la porte derrière elle : plus personne n’y était et l’horloge afficha toujours neuf heures, consciente qu’elle n’avait plus aucun moyen d’indiquer l’heure depuis son bureau vu qu’elle a tout mis hors service, elle décida de regarder du côté des fenêtres de l’étage : il faisait nuit ! Alice n’en comprit point, quelques minutes seulement s’étaient écoulées, et non pas douze heures ! Un appel fut alors déclenché : Alice entendit alors la sonnerie de son téléphone dans son bureau, mais elle savait qu’il était déjà hors-service ! Tout de même intriguée, Alice retourna vers le milieu de son bureau, là où se trouvait le téléphone, mais il arrêta de sonner. La porte de son bureau claqua violemment, prise de panique, elle se retourna afin d’identifier qui était présent : mais elle ne vit que sa porte trouée : un objet non identifié ressemblant à une lance ou à un trident était planté en plein milieu de la porte, à hauteur de son visage. Elle aperçut son collier qui pendait sur l’objet, et remarqua qu’elle ne l’avait plus sur elle : mais l’avait-elle portée ? Une question qu’elle ne pouvait y répondre. Un grondement commença à trembler tout le bâtiment : Alice se sentit seule dans cette ville, et aussi grande soit cette ville, aussi grande était la sensation du vide. Alice se dirigea vers la fenêtre de son bureau, observant les autres bâtiments aux alentours, du centre-ville : tout était noir, et pas le moindre signe de vie : les rues étaient complètement désertes, certains bâtiments à moitié détruits et aucun humain en vue. Tandis que le grondement se rapprocha de plus en plus, petit à petit elle vit une marée de choses qui se forma au loin et qui suivait une ligne droite. Un mur qui se forma et qui détruisit tout ce qui se trouva sur la ligne. Et une lumière scintillante qui se voyait au loin, qui commença à flotter dans les airs. Alice contempla le spectacle, tout ceci n’était qu’un rêve pour elle et pourtant, tout cela semblait tellement réel. Une lumière brilla alors en dessous de son visage, Alice s’aperçut qu’il s’agissait de son collier en forme de soleil. Pourtant, il y avait à peine deux minutes qu’il pendait à la porte. Alice se retourna vérifier s’il était encore présent : non, il n’y est plus. Mais la sorte de lance y était encore. Alice s’approcha doucement vers la porte et empoigna le sceptre noir, et c’est alors que le décor sembla se modifier tout autour d’elle, d’abord tout sembla flou, puis, des bâtiments détruits tout autour, le sceptre à la main, le collier toujours lumineux, Alice se trouva dans un nouveau lieu. Un disque de duel se forma à son bras, et aperçut devant elle une petite fille : Judith, portant un disque de duel elle aussi. La vieille folle était aussi présente, elle sentait la fameuse présence de la mère qui voulait tuer les bébés pas très loin.
- Le moment est venu de s’affronter grande soeur ! avertit la jeune fille
- Quoi ?
- Et dès que je te vaincrais en duel, tu devras rendre la vie à mes amis !

Fin du flash


Alice se réveilla en sursaut, et de la sueur se voyait sur son visage…


[ Dernière modification par kerberos le 11 fév 2010 à 20h49 ]


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