[Fic] Sorniera - Chap 006/195 / 2nd Jour

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Shaka2

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Envoyé par Shaka2 le Mardi 06 Septembre 2011 à 14:23


Salut à toi.
Il faut dire que ça fait vraiment un sacré bout de temps. Ces vacances, j’ai été un peu occupé (on ne dirait pas des vacances à mon avis) on a même pas eu le temps de discuter sur MSN. Là j’ai trouvé un peu de temps et je me suis dit que j’allais commenter ta nouvelle fic.

Chapitre 1:
Je dois avouer que ta description est du grand art, un travail de maître. Je pouvais facilement m’imaginer les actions, c’est comme si j’étais dans l’histoire. On ne connait encore le nom d’aucun personnage, sauf peut être Michael que tu as mis dans le titre de ton chapitre.
Par contre, j’ai trouvé ton chapitre un peu court. Toi qui nous avais habitués à plus long, ça me surprend un peu (un peu pour dire beaucoup). Mais s’il s’agit de ton classement : Plusieurs chapitres = un épisode. Donc on aura sûrement un épisode de bonne taille. Pour le savoir, il suffit de lire la suite.
Sinon un petit défaut que je remarque dans tes récits c’est celui-ci :
L’horloge indiqua vingt-trois heures cinquante et dix-huit secondes. L’aiguille des secondes défila lentement sous le papier peint blanc de la pièce.
Le bureau est à moitié vide : une enveloppe sur la table, une lampe de bureau éteinte sur l’étagère, à côté d’un petit cadre photo.

Je pense que le temps qui va le mieux avec le passé simple c’est toujours l’imparfait. Je trouve que c’est un peu moche de revenir au présent comme ça. Surtout que l’une des valeurs de l’imparfait c’est justement la description. Quand j’ai lu la phrase je m’attendais à l’imparfait alors je l’ai lue ainsi mais quand je suis revenu en arrière j’ai trouvé du présent… et ça m’a un peu embêté. La paire Imparfait-Passé simple est une paire gagnante, souviens-t-en.(Wa Je m’impressionne ! En plus je l’ai trouvée tout seul celle-là. )

Chapitre 2:
Tout d’abord, bravo. La façon dont tu as présenté Michael avec le dialogue est remarquable, on devine par le dialogue que le jeune homme s’appelle Michael et qu’il n’est pas encore adulte. Ajouté à cela la petite description que tu as faite avant. Je peux te dire que tu avais raison et que tu t’es vraiment amélioré. ^^

Le moteur s’arrêta, voiture garée : radio éteinte.

Là je dois dire que je m’interroge sur ces ponctuations. Pourquoi avoir mit une virgule, puis deux points ? Pourquoi pas de cette façon : « Le moteur s’arrêta, la voiture garée et la radio éteinte. » ? Je trouve que c’est plus simple et que ça m’évite de me torturer la tête. (Avoue que t’aimes bien nous faire réfléchir pour rien )

Comme il t’est difficile de te l’expliquer,

Je pense que d’après la prochaine phrase du dialogue, c’est Michael qui parle ici. Donc, ça devrait être ainsi : « Comme il m’est difficile de te l’expliquer », non ?

J’intègre à présent les Mols, qui ne sont autre que les trois individus dans cette photo. Albert Duchavenne et Lucie Mols sont de ce fait, mes parents d’accueil. Et leur fils tout aussi blond que moi : Vivien Duchavenne. Par conséquent, je serais alors Michael Duchavenne.


Si j’ai bien compris « Mols » est le nom de jeune fille de la mère, et donc il prend le nom du père « Duchavenne » et donc au début, il devrait dire : « J’intègre à présent les Duchavenne », non ? A moins que j’aie une case en moins dans mon cerveau, je crois bien que c’est ça. (Oui je sais ce que tu penses, je vais vraiment chercher les petits détails. Mais que veux-tu, il n’y a que ça à faire quand on comm un auteur comme toi.)

Je vais emmener le dessert.

Je crois que c’est plutôt : « Je vais amener le dessert ».

Sinon, en gros je dirais que dans ce chapitre, nous avons des scènes de famille assez ordinaire, il me semble que j’ai déjà vu des scènes ressemblant à celles-ci dans des séries. Je pense que le scénario sera plus clair dans la suite de l’histoire.

Chapitre 3:
Sa tête descendit tête la première sur le coffre arrière.

Perso, je n’ai rien compris à cette phrase. Apparemment sa tête déscent sur le coffre arrière, donc « tête la première » est redondant. Non ? Tu pourrais expliquer ?

Maintenant que je le remarque mieux, à chaque titre de chapitre, tu mets « Point de vue » je trouve ça très original. Par contre, je ne sais pas si c’est utile, mais ça c’est toi qui vois.
Perso, j’aurais trouvé cela nécessaire, si à chaque fois tu racontais l’histoire à la première personne, et que tu changeais de point de vue. Mais tu fais ce que tu veux c’est ta fic après tout.
Sinon, à ce que je vois, on a de nouveaux personnages dans ce chapitre et ils semblent avoir un secret en commun, sans doute des pouvoirs surnaturels, d’après ce que j’ai pu comprendre. Il semble qu’il y a un lien entre eux et Michael et je me demande bien ce que c’est. Je pense que c’est en rapport avec l’accident de ses parents. Donc, plus qu’une chose à faire pour moi: lire la suite.

Petite Parenthèse:
Je suis vraiment désolé mais je n’ai pas vraiment le temps pour jouer à ton petit jeu, quoique je trouve qu’un divertissement dans une fiction c’est une bonne idée. J’espère que d’autres aimeront.

Chapitre 4:
Je dois dire que ce chapitre est assez humoristique. J’ai passé un bon moment à rire dessus que je n’ai même pas pris le temps de remarquer les défauts et les qualités. En plus de ça, j’ai la flemme de tout relire.
Mais ce que je peux en dire c’est que j’avais raison, il y a bien un rapport entre Michael et les autres ados, et ça semble être sur l’accident. La suite donnera sans doute un peu plus d’explications.

Bon je crois que j’ai dit tout ce que je pensais. En gros, je suis fan de cette fic, et j’espère que le fait que cela fait un mois que tu ne l’as pas continué veut dire que l’a arrêté. Car ce serait vraiment dommage.
Je te souhaite bonne continuation. Et bonne rentrée (pas comme celle de tes personnages, en tous cas )
A plus.

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Venez lire Ma Fic Other world : Le coeur du duelliste
Du jamais vu sur le fanworks! Venez voir la rencontre de deux univers dans la tag fic Se Venger du Other World

kerberos

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Envoyé par kerberos le Mardi 06 Septembre 2011 à 23:55


Coucou Shaka, x) et non malheureusement je ne l'ai pas abandonnée. C'est juste que.... je m'attendais d'avord à ce que quelqu'un tentes le jeu avant de poster le chapitre 5. J'ai attendu, attendu.... et encore... Au final, je me rend compte qu'il faut que j'attende la rentrée pour continuer la fic. x) Du coup, je corrigerais tout ça demain, et je posterais la suite.

Chapitre 5 - Rêves
Point de Vue : Michael



L’alcool se déversait à plein flots sur les verres de la table. Elles se distribuaient sous les enceintes sonores où la musique éclatait les tympans. Des jeunes faisaient la fête : et il y avait de tout pour réaliser le pire cauchemar des tâches ménagères le jour qui suivra. La majorité d’entre eux étaient saouls, la piscine externe était pleine de couples délirants entre cocktails et fraîcheurs. Sur un petit hamac, Michael embrassait langoureusement la jeune fille qui se trouvait assise sur ses jambes.
Avec un peu plus de distance à la maison qui créait un gigantesque concert sonore dans la banlieue, plusieurs voitures s’y étaient garées. Vers la route, un petit quatre-quatre s’arrêtait au beau milieu devant l’entrée. Les portières s’ouvrirent : un couple d’adultes surgit, et commença à entrer à l’intérieur du bâtiment.
- Hé, tu ne m’avais pas dit que tes parents venaient, chou… remarqua la fille
- Oh… C’est pas vrai… grommela Michael. Tu permets un instant ? Je reviens, ça ne sera pas long.
Il dégagea son amie avec tendresse, puis se dirigea vers le salon où attendaient ses parents qui avaient du mal à le repérer avec toutes ces lumières cinglantes.
- Qu’est-ce que vous foutez ici ?? leur demanda-t-il à voix haute
Son père lui répondit à voix haute, mais la musique fila au refrain final : le ton augmente, et Michael n’entendit rien du tout, si ce n’est que la musique masqua leurs paroles. Il fronça des yeux et se focalisa sur les lèvres, et sembla les lire.
- Nous n’étions pas censés déménager demain ? leur rappela Michael
- Finalement, ils ont réussi à déplacer tous nos meubles là-bas en fin d’après-midi, lui hurla son père. Alors on préfère quitter la ville ce soir en silence. Je ne souhaite pas recevoir demain de nombreux amis pour nous souhaiter « au revoir » : ce sera une grosse perte de temps.
- Pas question. pas maintenant ! refusa-t-il. Il est bientôt minuit ! Ce n’est pas à une heure aussi tardive qu’il faudrait quitter la ville. Demain, à l’aube, mais après la fête !
- Dans ce cas, nous attendrons ici, marchanda le père.
- Ah non, pas question : les autres vont trouver ça bizarre, et je vais finir par avoir une sale réputation aux yeux de tous !
- Je ne vois pas le problème : tu les quitteras tous ce soir.
- Rentrez chez vous ! leur ordonna Michael.
Les lumières agitaient sous son regard ferme, le son ultra sonore sonnait la pièce, mais ne tardait pas à prendre un silence. Le regard avait alors un air maussade, de nombreuses ombres se dessinaient sur son visage. Il était dans la voiture. Vingt-trois heures cinquante-six.
- De la drogue, non mais tu te rends compte ? répéta le père
- Ouais, ben merci, je suis endetté maintenant, répliqua son fils.
- Tu n’es pas obligé de les rembourser. Nous quittons la ville, et ils n’appelleront pas la police pour rembourser la drogue que nous avions jeté dans la piscine.
- Il n’empêche que vous n’étiez pas censé venir, protesta Michael.
- Il n’empêche que tu n’étais pas censé prendre de la drogue.
- Je n’en prenais pas, arrêtez de vous faire des idées !
- Il était clairement possible que tu aurais pu en prendre sous l’influence de tes anciens camarades.
- Je le lui ai promis de lui rembourser…. Et c’était le frère de… Michael s’interrompit une seconde, il était en train de perdre le contrôle du dialogue. Non, mais vous vous rendez compte qu’il s’agit d’une rupture ?
- Je la connais bien, elle. Mais pas son frère. Alors tu remballes tes sentiments pour ce soir, tu les régleras quand nous seront sur place.
- Ca ne se règlera pas aussi facilement…
- De toutes façons, des filles, tu en connaîtras certainement d’autres. Alors, ne te fais pas de regrets quand tu t’apprêtes à rompre, lui expliqua son père.
Sa femme lui fit des gros yeux, étonnée :
- Ah oui… On dirait que tu lui parles comme si tu étais prêt à me le faire…
- Mai qu’est-ce que tu racontes ?
- J’vous déteste ! hurla Michael à voix haute. J’vous jure, dès que j’aurais atteint la majorité, vous disparaîtrez de ma vie le plus tôt possible !
Le véhicule freina soudainement, en une fraction de secondes, sous ses derniers mots, Michael remarqua qu’il hurlait face à un bloc de pierre : la voiture était coupée en deux, l’avant avait complètement disparu. Michael se tenait sur le siège arrière, bouche bée, en essayant de se rendre compte de ce qui se passait. Le bloc de pierre était apparu sans aucun bruit évident, le véhicule avait freiné sans que Michael n’eut à percuter le bloc de pierre, et ses parents ont disparu de sa vue. Le bloc étais à l’évidence frais, gris. Et il n’y fallait attendre que trente secondes pour commencer à voir du sang couler au sol.


Chapitre 6 - 2nd jour
Point de Vue : Tous



kerberos

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Envoyé par kerberos le Mardi 27 Décembre 2011 à 18:49


Bien, me voici de retour pour continuer cette fiction (après la perte d'inspiration, la voici de retour). Oh, et bien sûr, joyeux noël à tous ceux que je n'ai pas pu le souhaiter par téléphone, e-mail ou par messenger. Bonne lecture à tous =)

Chapitre 6 - 2nd Jour
Point de Vue : Tous



Michael monta les marches d’escalier calmement, il y avait peu de monde ce matin. Seule Julie bavardait à voix haute à une des femmes du personnel ménager.
- …et pis l’autre jour, j’étais complètement endormie que j’avais eu la flemme de porter le seau. Du coup, j’ai déversé toute l’eau du seau sur le sol et j’ai frotté avec le balai à nettoyage. C’était nettement moins fatiguant ! Hey ! Coucou, toi là-bas !!! hurla-t-elle
Dire que je vais devoir la supporter toute l’année…
Michael continua de monter les marches comme si de rien n’était, mais sa voisine de table du jour précédent lui rattrapa derrière.
- Hey, je t’ai appelé ! lui rappela-t-elle
- J’ai entendu.
- Bah pourquoi tu répondais pas ? Hé au fait, pourquoi tu fais toujours cette tête ? C’est une maladie ?
- Je l’ignore.
- Tiens, au fait, je t’appelle toujours, mais c’quoi ton prénom ?
- Michael.
- Ok, moi c’tout bête : je m’appelle Julie ! Voilà ! Oh mais au fait, on s’est pas présenté hier ! Tu viens d’où au fait ? T’as une meuf ?
- N…
- J’peux t’embrasser au fait ? lui coupa-t-elle. J’aime bien t’embrasser, parce que t’es bizarre : tu te laisses faire. C’trop cool, au moins j’m’entraîne ! Faudrait qu’on r’commence ! Tu veux bien ?
- Non.
- Superbe, s’émerveilla-t-elle de plaisir. Allez, prépares-toi, j’me lance !! Tu vas voir, tu vas rapidement retrouver une tête normale après le nombre de baisers que j’te f’rais !
Michael tenta alors d’accélérer la cadence pour monter les marches vers le deuxième étage, mais Julie insista sur son envie d’embrasser et bondit sur lui, l’enlaçant par la taille et se penchant vers son visage la bouche prête à atterrir sur celle de son camarade. Elle s’arrêta net à quelques centimètres d’écart, têtes presque collées au niveau des joues.

- T’inquiètes pas, ça va finir par passer, lui affirma-t-elle. Je t’assure que tu vas la retrouver. Elle finira bien par répondre à un de tes SMS.
Camille et Mélissa trainèrent dans l’étage, et semblaient avoir emprunté l’ascenseur.

Ouf. Sauvé par le gong…
- Hé !!! Toi !! hurla-t-elle dans les oreilles de Michael.
Bien qu’elle eut hurlé à en casser les tympans, Michael ne réagit point et remarqua le couple à l’étage.

L’appel fit détourner les deux amis du regard vers les escaliers. Camille reconnut la jeune folle qui lui a fait passer un message la veille.
- Tiens, c’est lui, reconnut Mélissa. Je vais en profiter pour essayer de voir ce qu’il en est. Occupes-là pendant ce temps.
- T’es sérieuse ? écarquilla-t-il des yeux en la voyant engager le pas. J’le sens pas !

Julie bondit des escaliers en montant les marches deux par deux, elle croisa Mélissa sans s’en soucier et approcha Camille avec son large sourire. Ce dernier lui répondit par un petit sourire agacé.
- Coucou ! fredonna-t-elle
- Euh… Salut… ?
Julie inspira à grand coup, et se prépara à attaquer verbalement :
- C’quoi ton prénom ? Moi c’est Julie ! Il faut que j’te l’avoue tout de suite, la première fois que j’t’ai vu j’ai complètement craqué sur toi ! Tu m’en as fait bavé ! T’as reçu mon message, hier ? T’en penses quoi ?...
Le jeune homme gloussa bouche bée et recula d’un pas tandis qu’elle avança et se rapprocha de plus en plus vers lui.
- … J’te plais ? Est-ce que…

- Elle a l’air sympa ton amie, dit-elle en avançant prudemment vers Michael.
Melissa se retourna un peu pour voir comment Camille s’en sortira, et finit par sourire.
- Mais je crois que je vais les laisser se débrouiller ensemble un petit peu, continua-t-elle. Alors comme ça, il paraît que tu as pu sympathiser avec Camille, hier ?
- Si tu le dis.
Une foulée d’élèves commença à parcourir les escaliers et à croiser les deux jeunes personnages. Gênée par ce monde, Mélissa décida de l’entrainer plus bas dans les couloirs du premier étage au bord de la fenêtre pour approfondir les choses.
- Que me veux-tu exactement ? lui demanda-t-il d’un ton grave
- Hé bien en fait, heum…
Mélissa se racla la gorge, elle ne savait pas vraiment quoi dire pour l’atteindre. Elle décida alors de jouer un de ses fameux personnages de lecture :
- Hum, voilà. Donc, Camille m’a dit que tu étais sympa, mais pas tellement ouvert. On dirait que t’as mauvaise mine. Enfin… oui… tu as mauvaise mine… souffla-t-elle en se sentant idiote. Désolée, j’raconte des bêtises. En fait, c’est juste pour te dire que si tu as un problème, n’hésite pas à m’en parler, je suis toute ouïe.
- Je ne te connais pas pour partager mes soucis.
Mélissa sembla pâlir. Son parcours scolaire était sans commentaires, elle avait toujours de bons résultats. Socialement, son vocabulaire a mené son entourage à la respecter convenablement. Mais face à Michael, ni son vocabulaire, ni son intelligence ne semblaient en état de fonctionner.
- Euh… Ouais, m’enfin nan c’est pas grave ! Si je te le propose, c’est dans l’intérêt de votre relation entre toi et Camille, sourit-elle.
- Je ne suis pas gay.
Ses pupilles descendirent, elle n’étais jamais tombée aussi bas.
- Bon, on va oublier les présentations, soupira-t-elle. Juste, fais-moi plaisir tu vas regarder à travers cette vitre, et me dire ce que tu vois dans le décor. Quelque chose de joli, de vivant, de poétique… ?
Michael fixa la jeune fille sans comprendre l’intérêt de cette demande.
- Oui, oui, ça a l’air complètement bête et stupide, mais ça n’est pas dangereux. Tu n’y trouveras qu’une source de plaisir ou de curiosité, insista-t-elle.
Après un court instant, il accepta de pivoter son regard vers l’extérieur. Ce que Mélissa fit de même pour observer ce qu’il regarde. A l’arrière, Maximilien et Miriel escaladèrent le grillage de l’autre côté du lycée. Mélissa fronça des sourcils : n’était-il pas plus simple pour eux de faire trente pas de plus et de passer par l’entrée générale comme tout le monde ? Mis à part ces deux lycéens, rien n’obstruait le décor.
- Elle est… vivante.
- Hein ?! croassa Mélissa
- Elle, pointa-t-il du doigt.
- Euh… oui, c’est Miriel. Une de mes amies… reconnut-elle.
- Elle est vivante.
- Quoi… tu la voulais morte ?
- C’est la Dame Blanche que j’ai vu durant l’accident routier de mes parents.
Mélissa comprit directement ce que relate le nom de la Dame Blanche. Grande littéraire de fantastique et de science fiction, la Dame Blanche était un présage de mort. Mais dans une route, la Dame Blanche est souvent une femme déjà décédée.
- La Dame Blanche ? s’étonna Mélissa. Elle ? T’avais pas un peu déliré à ce moment-là ? Enfin je veux dire, après le choc…
Michael lui adressa un regard beaucoup plus sombre que tout à l’heure. Il était sûr de lui, et ne sembla pas apprécier le fait qu’on plaisante sur un évènement dramatique.
- Euh… Oui, nan, j’ai rien dit. J’te crois… frissonna-t-elle. Mais… Mais, Miriel est vivante et ne peut en aucun cas être cette Dame Blanche. Tu verras, quand elle montera, tu sauras qu’elle est bel et bien vivante et humaine, assura-t-elle.
- Tu as peur d’avoir des ennuis, remarqua-t-il en lui fixant du regard.
- Euh… Ou… oui, bégaya-t-elle. Je… Je m’inquiète pour Camille, il… il doit m’attendre depuis avant. Bien, je te laisse.
Mélissa ne lui laissa pas le temps de répondre, à ses derniers mots elle chevaucha les marches deux par deux en trottinant, bousculant les quelques individus qui descendaient et montaient à la traîne sans s’en soucier. Arrivée au deuxième, elle retrouva facilement Julie en train de hurler et de frapper sur la porte des WC masculins, et s’y précipita pour communiquer le plus rapidement possible à Camille.
- …en met du temps !!! J’veux qu’on sorte ensemble ! Ca te dis ? On commence ce soir ? Quand est-ce que tu as fini ?
- C’est bon, je suis là, annonça-t-elle. Tu peux sortir, c’est urgent !

- …mais qu’as-tu fais à ton sac ? lui demanda Miriel perplexe
Maximilien et Miriel marchaient en direction du bâtiment, le sac de Maximilien avait un bas de sac à moitié noir.
- Oh c’est rien, je l’ai brûlé dedans, cette nuit ! lui répondit-il. La routine quoi ! Ca sera mon septième sac cette année.
- A force de faire chauffer ton porte-monnaie, tu vas finir par faire griller ta carte bancaire un de ces jours ! plaisanta-t-elle. Oh…
Miriel s’arrêta brusquement de marcher, et son visage laissa une expression d’angoisse.
- Et moi je vais finir par te clouer dix pieds sous terre si tu continues avec tes blagues pourries ! vanna-t-il.
Maximilien jeta un coup d’œil à sa camarade complètement statufiée.
- Euh… C’est pas marrant de prendre mes mots à la lettre hein…
- Il me regarde, souffla-t-elle en essayant de ne pas trop bouger des lèvres.
- Qui ça ?
Sur leur chemin se tenait Michael, immobile, son regard vide et sans expression dégagea une sensation de faire face à une âme perdue.
- On dirait qu’il m’annonce un présage de mort… grimaça-t-elle. J’aime pas ça du tout…
- Bah, t’as l’air déjà morte en restant ici comme une abrutie ! Allez, viens !
Maxmilien l’entraîna vers un autre couloir en lui tirant par le bras. Après quelques pas, Miriel réfléchit :
- J’ignore ce qu’il a l’air de savoir, mais on ne pourra pas le laisser comme ça. Soit on l’entraîne avec nous, soit on l’élimine. Je ne vois que ces deux solutions. Mais avec la première, on risque d’avoir des ennuis. Avec le regard qu’il vient de me faire, et ce que je lui ai causé, je ne suis pas sûre que cela fonctionnera. Ce sera lui ou moi.
- Dans ce cas on fait quoi ? lui demanda-t-il
- On tentera de l’éliminer ce soir.


Chapitre 7 - Sac à Dos
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