[Fic] Ex-Rising ~Chapitre 4 : Règles~

Salut tout le monde ! =)
Après un break sur ma fic YGO : Stellar Battle, j'ai décidé de posté cette fiction. Ou, pour être correct, depuis plusieurs semaines je suis hanté par cette fiction et j'ai donc décidé de laisser de côté ma fic YGO (non elle n'est pas annulée!) pour me tourner vers une histoire un peu plus mature.

Je posterais aujourd'hui le chapitre 0, qui est en soi, un simple prologue permettant de vous lancer dans l'univers de la fiction. Attention, la lecture de ce prologue reste obligatoire pour pouvoir lire la suite de la fiction.

Bref, j'éditerais le tout au fur et a mesure, sur ce, bonne lecture

EX-RISING
Chapitre 0


-Alexander ! Alexander !

Le jeune Alexander ouvrit ses yeux avec difficulté. Il se força pour rester éveillé et jeta un rapide coup d’œil autour de lui. Il était assis sur une chaise placée en face de son bureau d'élève, d'autres bureaux semblables au sien étaient disposés dans la salle avec un étudiant par table. Le carrelage, faisant trembler ses pieds, blanc et glacial, fit refléter une ombre. L'adolescent se demanda a qui l'ombre appartenait et leva d'un seul coup la tête. Il vit son professeur d'histoire géographie : Monsieur Déodat. La trentaine, une épaisse chevelure bouclée sombre et dorée, les yeux verts émeraudes. Sa barbe de trois jours et son physique, parait-il, athlétique, le rendait très séduisant pour la gente féminine. Alexander ne fit pas trop attention a son costard noir et sa chemise grise ; il était bien trop concentré sur la montre de son professeur, indiquant la fin de l'heure dans moins de trois minutes.

-Ouais ? souffla Alexander d'un ton ennuyé.
-Que faisait tu ? Lui répondit le professeur d'un ton très calme et détendu.
-Je dormais, pourquoi ?
-Oh, simple question. Monsieur Déodat lui lança un grand sourire étincelant.
-Ok, cool. Lui cracha l'élève d'un ton sec.

La sonnerie de fin de cours se déclencha et en quelques secondes, vida la pièce, ne laissant que M. Déodat et Alexander. Ce dernier traînant un peu la patte pour ranger ses affaires dans son sac. Le professeur fixa attentivement le jeune adolescent. La veste violette de son élève ne le rendait pas très discret au milieu de ses camarades. Il posa ensuite son regard sur le jean blanc du jeune. D'après le professeur, les six trous de son jean n'étaient pas naturel. Les chaussures d'Alexander n'étaient guère en meilleur état que son pantalon, étant noir et violette et trouées d’à peu près tous les côtés, laissant entrevoir le fait que l'adolescent ne portait pas de chaussettes. Lorsqu'Alexander finit par ranger ses affaire dans son sac gris, M. Déodat changea l'orientation de son regard et fixa attentivement son élève de 15 ans. Ses cheveux noir, assez souples et raides étaient coiffés de manière à cacher un hématome plutôt sévère, se situant sous son œil droit. Il remarqua justement que ce dernier avait des yeux vairons, son iris gauche ayant une couleur verte/jaune se rapprochant de celle de l'ambre. Et que l’œil droit, un peu amoché par la blessure du jeune, était turquoise. Ce détail ayant échappé a M. Déodat l'à quelque peu surpris.

-Pourquoi vous me regardez comme sa ?
-Hein ? De quoi parles tu ?
Alexander toisa son prof, il mit les mains dans ses poches et s'approcha de la porte de sortie.
L'adulte, lui barra la route.
-Mais putain ! Je vous ai fait quoi ! Jura l'ado.
-Tu t'es battu ? Lui lança le professeur, changeant ainsi de sujet.
-C'est pas vos affaires !
Le professeur eut un mouvement de recul, puis il ferma la porte se trouvant derrière lui.
-Alexander. Il hésita. Je sais que tu as des problèmes, et je pense, qu'en tant que professeur principal, je me dois de t'aider non ?
-M'aider ? Mais tu sers a rien ! Casse toi d'la ! Cria Alexander.
Il poussa son professeur, et ouvrit la porte que ce dernier avait fermé quelques secondes auparavant.

-Quelques Heures Plus Tard-

C'est sous la neige qu'Alexander réussit a sortir du lycée avec les autres de sa classe. Il regarda derrière lui, son professeur principal avait également fini de travailler. Ce dernier avait sortit sa doudoune blanche et un bonnet noir. En moins de quelques secondes, une dizaine de lycéennes se jetèrent sur lui. Alexander eut une sensation de dégoût mais aussi de jalousie. Les regards des deux hommes se croisèrent et l'adolescent pris le réflexe de tourner la tête. Ce mouvement se stoppa lorsqu'il vit une jeune adolescente de sa classe a la longue chevelure blonde et au manteau rose. Cette dernière était dos à Alexander et discutait avec quatre de ses amies. Alexander n'eut même pas le temps de la fixer plus de deux secondes. Ce laps de temps écoulé, il se fit bousculé par une autre jeune fille. L'adolescent tomba sur le sol plein de neige tout comme la personne l'ayant bousculé. Cette dernière s'était prise une boule de neige dans le front et était morte de rire. Alexander reconnut immédiatement la jeune fille.

-Flora ? Sa va ?
-Oh Alexander ! La jeune était morte de rire. Oui t'inquiète je vais bien ! Je ne t'ais pas fait mal hein ?
-Non t'inquiète. Lui dit-il tout en se relevant et en aidant son amie a tenir debout.

Il regarda plus attentivement Flora. Sa veste en jean était complètement mouillée et enneigée. Son jean blanc n'avait pas trop souffert. Alexander dévisagea son amie. Ses cheveux normalement brun et quelque peu ondulés étaient devenu blanc. Le jeune aida l'adolescente a se débarrassé de la neige l'ayant couverte. Puis une fois fait, il fixa son visage étincelant, les yeux bleus de la belle Flora et son sourire blanc le déconcerta. Il baissa la tête par la suite et vit une boîte de couleur blanche.

-Tu l'as gardé ? Lui demanda Alexander.
-Ben oui. C'est un cadeau de ta part, et j'y tiens vraiment.
Après avoir entendu les paroles de son amie, Alexander s'empressa de ramasser la boîte qu'il lui avait offert. Mais une main étrangère attrapa l'objet avant lui. Alexander se releva.
-Wesh tu fais quoi la ? Déclara l'ado, troublé.
Il vit ensuite a qui il s'adressait. Un jeune de première, métis, les yeux marrons, mesurant près d'un mètre quatre vingt dix. La capuche du métissé empêchait à Alexander de clairement voir ses cheveux, mais il reconnu immédiatement l'élève en face de lui.
-Mec, tu t'es cru ou la ? Tu sais a qui tu parles ? Lui lança le grand bronzé d'un ton méprisant.
-Ta gueule David ! File moi sa et arrête de me casser les couilles ! Répondit le jeune.
David fronça des sourcils, il avait mal pris cette phrase.
-T'sais ce que j'en fait de ta boîte de merde ?
-Ta gueule connard ! File ! S'acharna Alexander.
Le grand lycéen tourna la tête et aperçut le lac se trouvant en face du lycée, il lança l'objet dans la direction du lac gelé. La boîte percuta le sol glacé, étant maintenant irrécupérable par le lycéen de 15 ans.
-Touchdown de la part du grand Quarterback David Jordan !
-Putain ! David ! Cria Alexander.

Ce dernier, empli de rage se jeta brusquement sur David. Et les deux lycéens se retrouvèrent sur le sol enneigé. Les autres élèves ayant remarqué la dispute formèrent une grande ronde autour des deux lycéen. Alexander s'accrocha sur le blouson en cuir de David et suite a un coup de chance, il se retrouva en position montée sur le joueur de football. Il décocha trois droites, sur le visage du métisse, d'une extrême violence. Ce dernier, réussit a parer le quatrième coup d'Alexander. Il prit appui sur sa jambe droite et s'élança sur le lycéen de quinze ans, encore a genoux. Cette fois, c'est Jordan qui pris l'avantage en enchaînant une dizaine de coups de poing dans le visage, déjà tuméfié d'Alexander. Alors que tous les lycéens autour des deux bêtes de foires scandait le mot : baston, a plusieurs reprises, Flora réussit a se frayer un chemin dans la foule et s'agrippa sur le bras de David, en lui suppliant d'arrêter. Ce dernier eut un moment d'hésitation, mais après avoir examiné la tête ensanglantée de son adversaire, se releva et se frotta le nez. Ce dernier étant certainement cassé. Flora aida également Alexander à se relever. La ronde d'élève s'était dissoute entre temps, ne laissant que les trois élèves face a face. David ricana a la vue du lycéen de quinze ans. Alexander, complètement furieux plaqua son aîné au sol et le frappa dans la tempe comme un forcené. Jordan, réussit a entraîner Alexander dans sa chute, les deux adolescents firent des roulés-boulés sur le sol enneigé et finirent par être exposés sur la route verglacée. David glissa quelque seconde devant son adversaire et rebondi la seconde d'après en lui envoyant un crochet du gauche sur le menton. Alexander, durement touché, perd équilibre et heurte le sol, lors de sa chute, il effectue un croche-pied au grand métisse qui tombe a son tour.

Les autres lycéens, de l'autre côté de la rue, crièrent aux deux ennemis qu'une voiture se dirigeait vers eux. Jordan se releva immédiatement et aperçut une voiture noire, sept places se diriger vers eux, il plia le genou gauche et commença a perdre équilibre. Alexander jeta un œil derrière David, il entrevu un bus gérant mal un virage. Ce bus fonçait droit vers eux. Les deux lycéens eurent a peine le temps de se regarder, sous un regard de haine mais aussi de pardon, les deux hommes fermèrent leurs yeux et attendirent leur sorts arriver.

Chapitre 1 - Expert
Chapitre 2 - Initiation
Chapitre 3 - Contrôle
Chapitre 4 - Règles

[ Dernière modification par TLD le 20 aoû 2012 à 20h59 ]

Vont-ils mourir ? Vont-ils survivre ? C'est la question du jour !
Réponse....... après la pub =O !

....

Plus sérieusement, super début pour une nouvelle fic, même si je sais pas trop si on va partir dans une fic "Ils sont morts mais va y avoir un truc derrière" ou dans une fic "ils vont se prendre le bus ou l'éviter car ils ont des super pouvoirs !".
J'ai hâte de savoir la suite moi ^^

Alors qui fait quoi: L'un arête le temps, l'autre fait sauter le bus, ils s'envolent, ou un autre gens les sauvent.. ou ça meurt

[ Dernière modification par xav100 le 06 avr 2012 à 21h41 ]

Salut à toi !

Bon, une fic qui ne porte pas sur YGO, je saute sur l'occaz'. ^^

Je posterais aujourd'hui le chapitre 0, qui est en soi, un simple epilogue permettant de vous lancer dans l'univers de la fiction. Attention, la lecture de cet epilogue reste obligatoire pour pouvoir lire la suite de la fiction.

Prologue Epilogue c'est à la fin.

Au niveau des descriptions, c'est pas mal du tout, elles sont complètes et explicites, en revanche attention tu fais beaucoup trop de répétitions.

(Exemple :

Le jeune Alexander ouvrit ses yeux avec difficulté. Il se força pour rester éveillé. Alexander jeta un rapide coup d’œil autour de lui. Il était assis sur une chaise placée en face de son bureau d'élève, d'autres bureaux semblables au sien étaient disposés dans la salle avec un étudiant par table. Le carrelage, faisant trembler les pieds d'Alexander, blanc et glacial, fit refléter une ombre. L'adolescent se demanda a qui l'ombre appartenait et leva d'un seul coup la tête. Il vit son professeur d'histoire géographie : Monsieur Déodat. La trentaine, les cheveux bouclés et épais, les yeux verts émeraude, contrastant avec sa sombre chevelure dorée. Sa barbe de trois jours et son physique, parait-il, athlétique, le rendait très séduisant pour la gente féminine. Alexander ne fit pas trop attention a son costard noir et sa chemise grise ; il était bien trop concentré sur la montre de son professeur, indiquant la fin de l'heure dans moins de trois minutes.

)

Comme tu le vois, ça fait beaucoup d'Alexander, n'hésite pas à utiliser beaucoup de synonymes et de conjonctions pour restreindre l'usage d'une même appelation.

Toujours dans le même paragraphe, quelque chose m'a un peu déplu :

La trentaine, les cheveux bouclés et épais, les yeux verts émeraude, contrastant avec sa sombre chevelure dorée.

Tu dois décrire de façon linéaire, l'énumération doit se suivre, là tu fais cheveux, yeux, re-cheveux ; Il faut que tout soit dans l'ordre, en ce cas j'aurais plutôt formulé ça comme ça :

La trentaine, une épaisse chevelure bouclée sombre et dorée, les yeux verts émeraudes.

ça parait être du chipoti, mais c'est beaucoup plus agréable pour le lecteur de ne pas faire le Yoyo avec le physique du personnage. ^^

C'est un peu dommage car tes répétitions sont récursives le long du chapitre, néanmoins tu as un vocabulaire fourni, et tu déplaces bien tes éléments, ça se laisse lire très facilement.

Bon il y a des fautes mais je ne vais pas épiloguer là dessus, tout le monde en fait moi le premier.

-M'aider ? Mais tu sers a rien ! Casse toi d'la ! Cria Alexander assez furax.

La narration ne doit pas employer de langage familier, "furax" n'est donc pas approprié ici.
Il aurait pu être utilisé si Alexander lui même disait "Je suis furax ! " par exemple, mais sous cette forme mieux vaut rester sur un vocabulaire soutenu.
Ensuite, "Furax" ou "Furieux" est un absolu, le "assez" n'a pas sa place ici.

Tu dois donc te retrouver simplement avec :
" Cria Alexander, furieux. "

Les regards des deux hommes se croisa

J'avais dis que je n'épiloguerais pas sur les fautes, mais celle là me parait importante à souligner bien que je pense que ce soit une erreur d'attention, c'est se "croisèrent".

Quelques quiproco sur les emplois des temps parfois, mais pareil je pense qu'après re-lecture tu sauras les identifier toi-même.

Bon, j'ai fais le tour, alors je sais que je critique beaucoup mais ne te décourage pas c'est ma façon de procéder car je n'arrive à aider que de cette façon, tu as tout de même un bon niveau et ce prologue n'est pas mauvais du tout.

J'attend de voir la suite, bon courage pour la rédiger.

Bonne journée.

Merci les gars pour vos comm's
Content que sa vous plaise (enfin si j'ai bien compris sa vous plait non ? xD)
OP je te remercie pour les relevés de fautes, je m'en vais de suite les corrigés (Quel idiot suis-je... epilogue et prologue, je la garderais toute ma vie cette bourde xD) ^^. En même temps j'apporte vos réponses avec ce premier chapitre ! Bonne lecture !

PS : Je tiens a préciser que les dialogues familiers seront présent tout au long de la fic. (bon ce n'est rien d'hors la loi non plus, mais mieux vaut prévenir xP)

EX-RISING
Chapitre 1
Expert



Alexander ne vit rien, mais ressentit d'innombrables choses. Il sentit ses muscles se déchirer. Il sentit ses articulations se désosser. Il sentit une douleur indescriptible. Il sentit sa chair s'évaporer. Il sentit une source de chaleur parcourrant son corps. Puis, il entendit un énorme bruit, lui rappelant celui d'une bourrasque de vent ravageant une pièce. La jeune victime heurta par la suite un corps étranger. Après cette violente chute, il ouvrit les yeux par réflexe. Sa vision passa du noir au blanc, mais peu a peu la vision de cette couleur se vit remplacer par une simple lumière qu'Alexander fixait inconsciemment. Il tourna brusquement la tête pour éviter cette lumière qui le dérangeait.

-Qu'est ce que ? Monologua le lycéen.

Il observa ses alentours. Une pièce sombre et froide, une moquette grise en guise de sol, des murs blanc en piteux état, un lit mal placé, un bureau de travail en bois complètement détruit et deux étagères renversées. Alexander se dirigea vers celles-ci et les déplaça. Il vit qu'un des deux objets ne contenait que des mangas et des comics, il tremblât quelques secondes et releva l'étagère concernée. Il s'avança ensuite vers la source de lumière qui lui donnait des maux de tête. L'adolescent regarda devant l'unique fenêtre de la pièce, la lumière venait de l’extérieur.

-Merde ! S'exprima-t-il.

La vue depuis la fenêtre donnait sur une ruelle très sombre, il faisait nuit. Le jeune compris d'où venait cette luminosité abondante. Juste en dessous de la fenêtre se situait deux voitures de police ayant les phares allumés, quatre agents étaient en pleine discussion avec un homme, mais la lumière aveuglante l’empêcha de regarder la scène plus longtemps. Alexander s'empressa de fermer les volets, il claqua ces derniers et il s’éloigna de la fenêtre.

-Putain j'y crois pas. Il jeta un dernier coup d’œil a la pièce. Qu'est ce que je fou dans ma chambre ?

L'adolescent encore sous le choc, tourna la tête, et fixa le miroir détruit juste en face de lui. Ses vêtements étaient dans le même état qu'avant l'accident avec Jordan. Il saignait effectivement du visage, mais cela était dû a son combat. Il se débarrassa du peu de neige restant sur ses habits. Il avait également son sac scolaire encore sur le dos, il jeta un œil a une des étagères et décida de vider son sac. Une fois fait, il prit avec lui une vingtaine de comics et quelques mangas. Plein, il ferma le sac.

-Bon... Dehors y a les flics et mon père. Je suis pas mort, et je suis dans ma chambre qui est complètement pétée. Et la, il fait nuit. Putain !

Il passa la porte en bois de sa chambre, en mille morceaux. Alexander se trouvait dans le couloir de son appartement. Le lycéen pris la gauche et longea le sombre couloir de sa demeure. Une fois le trajet effectué, il aperçut une porte, qu'il ouvrit sans attendre. Dans cette pièce figurait, un double lit, une table de chevet et une grande armoire. Sautant par dessus le lit, il ouvrit la table en bois, et prit, sans hésiter, une grosse bourse noire. Il l'a rangea immédiatement dans la poche de sa veste. Moins de deux secondes plus tard, il ouvrit les rideaux noir de la pièce. Montrant a Alexander une possible issue de secours, débouchant de l'autre côté de la rue. Il entendit ensuite des bruits de pas montant les escaliers craquelées. Puis plus aucun bruit, mais l'enfant compris vite la situation, son père allait l'attraper si il ne sautait pas maintenant. Il prit son courage a deux mains et ouvrit les volets de la fenêtre. Son père frappa la porte comme un enragé.

-Alexander ! Alexander ! Ouvre cette putain de porte ! Cria l'homme derrière la porte fermée a clé par son fils.
Ce dernier ne répondit pas, il était trop concentré par le choix a faire. Il y avait trois étages entre le sol et la fenêtre.
-Mais... Si j'ai survécu a un bus et a une voiture, je devrais survivre a un saut de cette hauteur. Se persuada le jeune.
Il jeta un œil derrière lui, la porte n'allait pas tenir encore longtemps. Son père assigna un nouveau coup a la porte. Alexander fixa son objectif : une piscine se situant a trois étages de moins que lui, mais aussi assez éloignée du bâtiment en lui même. Il ferma les yeux et arrêta sa respiration, il pris un peu d'élan, et sauta par dessus la fenêtre. Il sentit une extrême lourdeur pendant sa chute, celle de la gravité, qui le rendait plus rapide dans sa descente.

-Maman, désolé. Prononça l'adolescent.

Après ces paroles, une énorme onde de choc se fit ressentir autour d'Alexander. Il ressentit une sensation semblable a celle de l'accident avec David. Une grande douleur parcourra son corps. Toutefois elle était d'une moindre importance que la précédente. Une source de chaleur envahit le corps du lycéen, cette fois, cela venait de l’extérieur et non de l’intérieur de son corps. Il ouvrit la bouche inconsciemment mais une substance étrange y entra. Il refermât donc sa mâchoire et ouvrit les yeux. Sa vue était trouble mais il ne pouvait pas se tromper, il était bel et bien sous l'eau. La sensation de légèreté et de liberté le fit attendre quelque peu avant de sortir à la surface. Une fois fait, il courut le plus loin possible du bâtiment dans lequel il se trouvait quelques secondes auparavant.


Après Quelques Heures De Marche


Alexander avait pris la décision de se rendre dans les lieux de l'accident pour comprendre ce qu'il s'est passé. Une fois arrivé dans la zone, il vit une grande foule, ne faisant pas le moindre bruit, qui encerclait la route ou s'était déroulé l'accident, la plupart étaient vêtus de noir. Le jeune fugitif comprenais encore moins la situation.

-Bordel de merde, je suis mort ou quoi ? S'interrogea le concerné.

Il tenta de reconnaître une des personnes présente dans cette mêlé de gens. Et effectivement, il aperçut Flora et ses parents, ou plutôt leurs dos. L'adolescent avait envie de la prendre dans ses bras mais en y réfléchissant une seconde fois, il préférera remettre cela. Le présumé mort, se trouvant au coin de la rue enfila sans attendre sa capuche histoire de passé inaperçu. Cependant, quelqu'un présent dans la foule avait l'air de l'avoir remarqué. Alexander feint ne pas l'avoir vu mais il reconnu immédiatement son professeur principal. Le jeune détourna son regard et fit demi tour pour esquiver l'adulte. Il prit donc le chemin a contre-sens, tenant a se faire le plus discret possible. L'adolescent continua de marcher jusqu'à se retrouver en face d'un carrefour. Le feu étant rouge et les voitures ne s'arrêtant pas pour le laisser passer, obligèrent le jeune élève a rester sur place et a attendre le feu vert. Quelques secondes plus tard, plus aucune voiture n'était présente, laissant le passage libre pour Alexander. Ce dernier ne se fit pas prier, il traversa la route en courant malgré le sol verglacé. Une fois arrivé de l'autre côté de la route, il jeta un rapide coup d’œil derrière lui et constata que monsieur Déodat n'avait pas pris la peine de le suivre. L'enfant, rassuré, se retournât et heurta quelque chose ou plutôt quelqu'un. L'adolescent, déséquilibré, alla rencontrer le sol. Heureusement pour lui, l'homme qui a été percuté par le lycée le retint par le bras et l’empêcha de tomber par terre. Alexander ne fit tout d'abord pas trop attention a son sauveur et se contenta de murmurer un merci. L'homme lui répondit avec un air quelque peu amusé. L'élève reconnut immédiatement la voix de son interlocuteur et se releva immédiatement. Il était en face de l'homme qu'il tentait de fuir. Monsieur Déodat.

-Mais, Comment ? Bégaya le sauvé, surpris.
-De quoi es-tu surpris ? Plaisanta le professeur.
-Vous étiez derrière moi ! Comment vous pouvez...
-Alors comme sa, tu n'as toujours pas compris ? Répondit l'adulte en coupant la parole de son élève.
-De quoi ? Déclara l'adolescent incrédule.
-Bon, sa te dirais de venir chez moi ? Enchaîna M. Déodat en changeant de sujet.

Alexander complètement perdu, n'arrivait pas du tout a cerner son professeur.
-Pourquoi je ferais sa ?
-Disons que tu n'as pas d'autre endroit où aller. Lui fit remarquer l'adulte.
L'adolescent, désemparé, accepta la proposition forcée de son professeur principal.
-Génial ! S’exclama ce dernier. Ma voiture est a deux pas d'ici en plus ! Aller viens.
Les deux hommes marchèrent un peu, puis M. Déodat sortit ses clés et ouvrit sa voiture grise, c'était une porsche deux places. L'élève s'installa dans la voiture avec son responsable scolaire. Le trajet n'ayant duré que quelques minutes, l'élève n'eut pas le temps d'entamer la discussion avec l'adulte. Le conducteur s'arrêta net a la vue d'une grande villa blanche, comportant deux piscines et quatre voitures visibles.

-Voila on est arrivés. Déclara le professeur d'histoire géographie.
-Attendez, vous allez me faire croire qu'un simple prof comme vous, sa possède une baraque comme sa ?
-Ben ouais, tranquille mon gars. Répondit le professeur d'un air moqueur.

Les deux hommes sortirent de la voiture grise. Le propriétaire de ce véhicule appuya sur un bouton se situant sur les clés, quelques secondes plus tard, Alexander vit la voiture se placer avec les quatre autres. L'adulte enleva son manteau noir et sa sombre écharpe. Le lycéen remarqua que son professeur avait changé de tenue entre l'après midi et la soirée. Ils franchisèrent le pas de la porte et suite a une combinaison de numéros effectués par M. Déodat, la porte vitrée s'ouvrit automatiquement. Le lycéen fut tantôt surpris tantôt jaloux de la classe sociale de son professeur.
Il entra cependant avec lui. Alexander observa rapidement l'intérieur du hall d'entrée de son hébergeur. Un sol en bois blanc, des étagères blanches et immenses, des murs vitrés et un plafond de quatre mètres de haut également de couleur claire. Le professeur vira a droite du hall et emmena avec lui son élève. Ce dernier, de plus en plus surpris par son professeur, observa cette fois le salon de la villa. Trois téléviseurs écran plats étaient disposés dans cette pièce d'environ cent mètres carré. Cinq canapés en cuir étaient disposés dans la salle complètement blanche. Il y avait, au centre de la pièce un aquarium d'environ trois mètres sur trois. Cet aquarium était assez impressionnant, étant implanté au sol. Le propriétaire de la villa frappa trois fois des mains et déclara le mot lumière. L'adolescent compris très vite que c'était un ordre donné a la maison. Trois secondes après l'énonciation du professeur, la pièce s'éclaira depuis le sol. Alexander réellement jaloux de l'autre homme, se contenta de le fixer. Ce dernier lui proposa de s'asseoir, l'élève se dirigea vers le canapé le plus proche et s’exécuta. L'adulte le rejoignit sur le canapé d'en face.

-Bon vous m'expliquez ? Quémanda le jeune adolescent.
-Commence déjà par me tutoyer, sinon on s'en sortira jamais.
-Si tu veut. Bref j’attends. S'impatienta Alexander.
-Oui oui ne t'en fais pas, tu auras ton explication, mais avant cela regarde donc. M. Déodat décocha un clin d’œil a son interlocuteur avant de lui faire signe pour se retourner.
Le jeune homme obéit a son professeur, et se retournât. Il vit une silhouette encapuchonnée approchant le mettre quatre vingt dix dans la pièce. Les chaussures nike, rouges et noires du jeune homme rappelait la paire de quelqu'un d'autre dans les pensées d'Alexander. Le professeur invita la grande silhouette à les rejoindre. Cette dernière s'exécuta et s'installa a gauche de M. Déodat.
Le lycéen de quinze ans n'arrivait plus a prononcer le moindre mot. L'adulte conseilla a son camarade de gauche d'ouvrir sa veste blanche et d'enlever sa capuche pour que l'invité puisse le reconnaître. Le jeune homme appliqua a nouveau les paroles de l'adulte, il retira sa capuche et ouvrit sa veste. Alexander sursauta de terreur et de soulagement.

-Putain ! David ? S'exclama le lycéen.
Le métissé se contenta d'un simple, salut, comme réponse.
-Mais qu'est ce que tu fou la ? Lui demanda l'adolescent.
-Demande à Aleth, c'est le mieux placé pour t'en parlé.
-Aleth ? S'interrogea Alexander.
-Oui, c'est mon prénom crétin ! Déclara M. Déodat tout sourire.
-Ah, bref, je peut savoir ce qui se passe ? David n'était pas censé crever avec moi tout à l'heure ?
-Tu l'as vraiment rien dit ?
-Non, David, la villa est un bien meilleur endroit pour lui montrer.
-Mais de quoi vous parlez ? Hé oh les trou duc, je comprend rien la ! S'écria l'ignorant.
-Hé calme toi mec ! Lui répondit Jordan.

Aleth ordonna aux deux adolescents de se calmer. Il se leva et pris un paquet de cigarettes qui était posé sur un autre canapé, il sortit un briquet de sa bouche et commença a fumer.

-Bon, je pense que les mots viendrons après, t'en penses quoi David ? Prononça tranquillement le professeur.
-Ouais, fait comme t'as fait avec moi, perso sa m'a convaincu.
-On est d'accord. Bref, Alexander, regarde moi bien ok ?
-Tu fumes une cigarette, qu'est ce que j'en ai a foutre sérieux.
-Putain mais t'es con ou quoi ? C'est pas sa qu'il va te montrer ! Répliqua le grand métissé.
Alexander alla répondre au joueur de football, mais Aleth lui ordonna de se taire et de le regarder. Prit de curiosité, il obéit a son professeur et se contentât de le fixer.

L'adulte ferma les yeux et jeta sa cigarette en direction de Jordan qui l'arrêta sans grosses difficultés. Après ce geste, une aura translucide et presque opaque entoura M. Déodat. L'adolescent ne comprenait pas encore ce qu'il se passait mais David lui demanda de bien regarder ce qu'il va se passé. Alexander appliqua le conseil de son camarade et il remarqua que les pieds d'Aleth s'étaient décollés du sol. Le jeune élève restât bouche bée : son professeur se trouvait a plus de vingt centimètres du sol, il lévitait !

-Putain ! C'est quoi ce délire !
-Alexander, c'est ce qu'on appelle un « don », j'ai reçu celui de la lévitation. Lui expliqua l'adulte d'un air posé tout en lévitant et en ouvrant les yeux.
-Un don ? Tu veut dire un pouvoir ? S'étonna l'élève.
-Ouais en gros c'est sa. La encore, il est pas très impressionnant vu qu'il lévite a peine mais il est capable de voler comme des héros de comics, genre Superman, tu vois le truc ? Lui narra David.
Les pieds d'Aleth touchèrent le sol suite a la phrase du métisse.
-David t'as assez bien expliqué mon « don ». Même si c'est simple à comprendre. Tu vois ou nous voulons en venir ?
-Heu. David, toi aussi t'as des pouvoirs ? S'interrogea Alexander, encore sous le choc.
-Yep, mais moi c'est de la grosse merde. Je peux juste sauter super loin et haut. Lui répondit le concerné.
-En gros, David possède une détente exceptionnelle, lui permettant de franchir de longues distances en quelques secondes. Il te dit que c'est de la merde, mais ses sauts sont bien plus rapides que ma lévitation. David, ne lui mens pas, c'est un « don » très pratique que tu possèdes la.
-Mouais, c'est vrai que sa gère ! Déclara le concerné.
-C'est cool tout sa. Mais je vous crois que dalle ! David, on est mort dans ce putain d'accident pendant notre baston ! Tu va pas me dire que c'est faux ! Hurla Alexander, visiblement confus.
-Ah non. Moi je suis pas mort pendant le crash !
-Quoi ?
-Ouais, j'avais pris appuis sur ma jambe et j'ai sauté très loin, grâce a sa j'ai esquivé l'accident, c'est le plus gros saut que j'ai fait d’ailleurs.
-Attend sa veut dire que ?
-Quand j'en ai parlé avec David, il pensait que ton « don » était celui de l'immortalité. Cela aurait été le cas si les deux véhicules t'aurais percuté, mais on est d'accord que ce n'est pas ce qu'il s'est passé n'est ce pas ? Raisonna Aleth.

Alexander y repensa quelques minutes, et avoua qu'effectivement, il ne s’était pas fait écraser par les deux véhicules.

-C'est bien ce que je pensais. Fit le professeur.
-Mais attendez. Vous pensez que j'ai un « don » moi aussi ?
-Évidemment, sinon tu serais mort. Répondit Jordan.
-Et je pense que c'est assez clair comme sa, ton « don » est celui de la téléportation, il n'y a pas d'autre possibilités. Acquiesça l'adulte.
-Donc. Je, je... je peux me téléporter ?
-Ouais, obligé c'est sa.
-Maintenant il faut aussi savoir qu'il y a énormément de formes pour un seul et même « don ». J'imagine que c'est aussi le cas pour la téléportation. Déclara M. Déodat.

Alexander se leva du canapé, et demanda pardon à Jordan. Ce dernier, souriant, accepta les excuses de son camarade et lui renvoya la phrase, également pardonnée par le lycéen de quinze ans.
Aleth attrapa ses deux élèves et se tordit de rire avec eux.

-Alexander, ta vie d'Expert viens de commencer. Tu peut être sur qu'elle sera unique et géniale ! Déclara le professeur.

Les trois compères prirent un verre de Champagne et portèrent un toast.

[ Dernière modification par TLD le 09 avr 2012 à 15h18 ]

EX-RISING
Chapitre 2
Initiation



Alexander était a la fois heureux et soucieux de sa situation. Heureux, car il possédait un pouvoir, appelé « don », lui permettant de se téléporter. Soucieux, car contrairement a ses deux partenaires, il ne maîtrisait pas ce « don ». L'adolescent profita donc de la compagnie de ses deux compères pour poser quelques questions.

-Heu, je pourrais savoir deux trois trucs ?
Les deux autres prirent un air plus sérieux et s'assirent sur un canapé, prêts a répondre aux interrogations du nouveau.
-Oui, nous t'écoutons. Déclara Aleth.
-Ben, j'ai remarqué que tu pouvais contrôlé ton pouvoir. Je veux dire, t'as réussi direct a me montrer ton « don », moi je pense m'être téléporté deux fois, mais c'était involontaire.
-Ah, je comprend ce que tu tente de me dire. Mais saches que ce n'était pas involontaire.
-C'est a dire ?
-Ben, disons que c'est plutôt ton instinct qui s'est incrusté. En gros, les deux seules fois ou tu as utilisé ton « don », c'était par pure adrénaline. Lui expliqua le professeur.
-Ouais, je vois le truc.
-Et t'as pas ressenti genre, des douleurs pendant que tu te téléportais ? Lui demanda le métissé.
-Si ! S’exclama Alexander. Mais j'ai ressentis une douleur horrible la première fois, alors que ma deuxième téléportation était moins dure.
-Tu peut nous dire à combien de mètres d'intervalle tu te trouvais entre le point de départ et d'arrivé ? Quémanda l'adulte.
-Ben, la première transportation, c'était du lycée jusqu'à ma baraque. C'est assez loin quand même.
-Et la deuxième ? S'impatienta Aleth.
-La deuxième ? Je dirais deux ou trois mètres, je sais plus trop, j’étais en plein saut et il me manquait une certaine distance pour atteindre la piscine. J'ai fermé les yeux et l'instant d'après, j’étais dedans. Expliqua le jeune adolescent.
-Bon bah c'est normal non ? Fit David.
-De ?
-Ce que David veut dire c'est que plus tu abuses de ton pouvoir plus tu en reçois les conséquences.
-Attends, sa veut dire qu'a chaque fois que je veux bouger, je vais me prendre une décharge dans la gueule ?
-Non t'inquiètes. David est passé par la aussi et pourtant sa fait a peine six heures qu'il maîtrise son « don ». Lui déclara Aleth, rassurant son élève.
-Ah... Et aussi ! Repris Alexander. Ma première téléportation a eu lieu en fin d'après midi n'est ce pas ?
-Ouais pourquoi ? S'interrogea Jordan.
-Quand je suis arrivé dans ma chambre, il faisait nuit. Indiqua le jeune.
-Oh, sa se trouve, ton « don » est celui de la téléportation spatio-temporelle. Théorisa l'adulte.
-C'est a dire ?
-Ben tu peut voyager aussi bien dans l'espace que dans le temps.
-Ah ouais ? Mais ma deuxième téléportation alors ?
-Et ben. Heu, effectivement c'est étrange. Affirma le professeur. C'est vrai que je connais très peu d'Experts en téléportation.
-Comment sa ? Tu connais d'autres Experts ? S'incrusta David.
-Oui, évidemment, on est pas les seuls tu sais. Lança Aleth.
-Expert ? Lâcha Alexander.
-Ouais c'est le surnom qu'on donne aux personnes avec des « dons ». Expliqua le grand métissé.
-Ok, faut croire que je suis un peu perdu dans cette histoire. Lança le concerné en rigolant.
-Ne t'en fais pas, avec le géant c'était pareil !
-Ouais mais bon c'est normal quand même, t'as vu tout ce qui nous tombe dans la gueule en moins d'une journée ? Répliqua le joueur de football.
-Désolé de vous tenir au courant hein ! Bref, il est temps de se reposé, demain sera une rude journée.

M. Déodat se leva du canapé, et fit signe a ses deux disciples de le suivre. Les camarades obéirent sans attendre. Le professeur se retrouvait dans le hall de la villa et montra a ses étudiants les escaliers menant au premier étage. Les marches, en bois, de couleur sombre, étaient disposés en colimaçon, malgré tout il y avait largement la place pour faire monter les trois hommes.

Une fois a l'étage supérieur, le grand blond montra a ses visiteurs la pièce ou ils devaient dormir.
Alexander jeta toutefois un rapide coup d’œil sur la pièce centrale du premier étage. La salle, entièrement blanche, possédait six aquariums, et des téléviseurs accrochés aux quatre coins de la pièce. Le carrelage blanc au sol, lui rappelait celui de la salle de classe de son professeur, sans les bureaux et les tableaux. M. Déodat guida les deux jeunes hommes au fond de la pièce qu'il avait indiqué. Le couloir était vitré mais ne donnait la vue que sur les aquariums géant, se situant un peu partout dans la villa.

-T'as kiffé les poissons toi. Plaisanta le sportif.
-Ouais, c'est pas cher et c'est assez relaxant.

Le bout du couloir franchit, la porte en verre s'ouvrit automatiquement devant les trois hommes. Ces derniers entrèrent dans la pièce éclairée. Alexander en resta bouche bée : la salle était complètement blanche, au moins dix fenêtres donnaient sur l’extérieur et pas moins d'une vingtaine de miroirs étaient dispersés dans la salle encore plus grande que le salon du rez-de-chaussé. Il y avait, au bout de la pièce une soixantaine d'armoires. Ces dernières ne contenaient que des comics-book et des mangas. Les deux adolescents restèrent incrédules devant la grandeur et la luxure de la pièce. Quatre double lits étaient placés dans la chambre, il y avait également un équipement entier de musculation non loin des armoires. Jordan et Alexander entrèrent dans la pièce les yeux écarquillés, ils se regardèrent et sautèrent de joie.

-Oh putain de merde ! C'est trop bon ici ! Wesh Aleth, pourquoi tu taff alors que t'as une baraque en or ! S'écria David.
-Disons que j'ai mes raisons. Ricana le riche.

Le jeune de quinze ans ne pouvait pas prononcer le moindre mot. C'était trop, beaucoup trop pour lui. La chambre seule de cette villa était au moins cinq fois plus grande que l'appartement ou il vivait. Ce dernier scruta un peu plus la pièce, il remarqua que trois moto de luxe étaient présentes mais également une voiture de très haute renommé : une ferrari rouge.

-Une Ferrari ? Trois motos ? Wesh tu va me dire que derrière la chambre il y a un hélicoptère ? Plaisanta David.
-Peut être. Ironisa M. Déodat. Bref je vous laisse vous reposez, vous en avez besoin. Bonne nuit. Annonça le riche professeur.

Il sortit de la chambre et laissa les deux lycéens seul.

-Putain c'est trop génial ici ! Sa change de la vieille maison de merde que j'avais !
-David ?
-Ouais ?
-Tu ne trouves pas sa bizarre ?
-A propos de quoi ?
-Ben, un prof presque inconnu est en fait un mec qui a des super-pouvoirs, il a des couilles en or et nous avons tout d'un coup nous aussi des pouvoirs. Argumenta Alexander.
-Ouais mais tu sais la vie est faîte de trucs étranges.
-Mouais. Répondit le jeune, suspicieux et pas très convaincu par la réponse de son ami.

Ce dernier prit appui sur une des trois moto, elle était noir et c'était la plus grande de la pièce.

-T'es en kiff sur Flora avoue.
Alexander surpris par la remarque de son interlocuteur, prit quelques secondes pour répondre.
-Pas du tout, c'est juste une amie.
-Pourquoi tu t'es jeté sur moi alors ?
-Parce que c'était un cadeau assez personnel.
-Si tu le dit, vraiment désolé en tout cas. Déclara le grand athlète.
-Ne t'inquiètes pas, je le suis aussi tu sais.

Le jeune lycéen s'assit sur un des lits luxuriant de M. Déodat. Et posa son sac, il l'ouvrit ensuite et vit que tous ses comics étaient trempés. L'air triste, il les sortis de son sac et les pris dans sa main. Alexander chercha une poubelle dans la pièce et effectivement il en trouva une, elle était grande d'environ un mètre et était grise. L'enfant plaça sa main devant la poubelle qui s'ouvrit et jeta ses livres. Suite a cela, il prit un des comics d'une des soixante armoires.

-Tu lis les comics ? Quémanda David.
-Ouais, c'est plus prenant que les bouquins du lycée.
-C'est clair, file m'en un s'il te plaît.

Le jeune adolescent acquiesça et lui lança un comics, le métisse attrapa sans problème le livre. Par la suite, Alexander s'installa dans un des lits et ouvrit le livre, tout comme David. Les deux finalisèrent leur livre en même temps et s'endormirent quelques minutes plus tard.


-Le Lendemain, 10h30-

Les deux élèves s'étaient réveillés depuis plus d'une heure déjà. Aleth frappa a la porte et cette dernière s'ouvrit. Il vit que ses deux disciples étaient déjà habillés, il leur demanda de le suivre.
Les trois hommes descendirent les escaliers et se rendirent dans le salon.

-On va s’entraîner dans la maison ? Demanda Jordan, encore somnolant
-Non, je tiens a ma maison ! S'exclama le professeur, de bien meilleure humeur.

Ils traversèrent la grande pièce et se retrouvèrent en face d'une gigantesque fenêtre donnant sur un immense jardin. Aleth ouvrit les volets et passa de l'autre côté, il invita ses deux élèves a le suivre, ce qu'il fissent. Alexander observa longuement le paysage, l'herbe, verte et chatoyante brillait sur plus de deux kilomètres carré. Des arbres tropicaux et de grande taille entouraient le paysage. Dans cet immense espace se trouvait également un semblant de terrain de football, les en-buts n'étaient cependant pas présents. Les trois hommes avaient largement l'espace de s'exercer. Ils marchèrent un peu, histoire de se retrouver au centre de la zone. Les deux ados virent également plusieurs rochers et quelques piscines un peu partout sur le terrain vert. Jordan était complètement excité a l'idée de s'entraîner dans cet endroit, Alexander était, lui, de plus en plus suspicieux et dégoûté envers son professeur.

-Bon les gars voilà comment sa va se passer : David, tu va juste sauter un peu a droite a gauche, histoire de réhabituer ta détente ok?
-Ok pas de problème. Suite a sa réponse, Jordan prit appui sur sa jambe gauche et frappa un grand coup au sol avec son pied droit. Cette action endommagea quelque peu le sol mais et surtout, le fit volé a une hauteur presque indescriptible. Criant de joie, il heurta le sol après quelques secondes et plusieurs mètres au loin, l'impact fit légèrement trembler la terre. Après cette action, David recommença de plus belle. Alexander était plutôt amusé par son camarade.

-Bon, Alex, a ton tour. Je ne connais que deux Experts qui possèdent un pouvoir similaire au tien. Sa devrait pouvoir nous être utile. Mais il va falloir comprendre quel type de téléportation tu pratiques.
-C'est a dire ?
-Téléportation visuelle, mémorialiste, spirituelle, instantanée, temporelle, spatiale. Il y en a tout un tas. Je pense que les plus probables pour ton cas sont...
-...Visuelle, mémorialiste, temporelle et spatiale c'est sa ? Interrompit le jeune élève.
-Oui je pense que sa se joue la dessus. Le visuel réside sur le fait que tu ne peut te téléporter qu'a un endroit que tu peux voir.
-Je vois, mais pour le cas de l'accident, je ne voyais pas ma chambre. Raisonna le jeune apprenti.
-En effet. Tu es donc sûrement sujet à la téléportation mémorialiste. Tu peux te déplacer que dans les endroits connus de ton cerveau. C'est plutôt bon parce que tu pourra également effectuer une téléportation visuelle avec cette capacité.
-Ouais. Mais pour la douleur ?
-Sa c'est a cause de tes ressources. Tu sais David as eu le même problème que toi. Même moi je l'ai vécu. C'est tout simplement parce que tu as utilisé ton « don » d'une manière trop relâchée. Cela crée une diffusion énergique qui te blesse.
-Donc pour évité sa, je dois d'abord maîtriser la téléportation sur petites distances c'est sa ? S'exclama Alexander, perspicace.
-Tout a fait ! Sache que le déclenchement d'un « don » se fait de la même manière pour tous les Experts. Un « don » fonctionne comme... Un muscle ou plutôt un membre de ton corps. C'est a force d’entraînement que tu t'habitueras a son utilisation.
-Ben je vais essayer alors.

L'apprenti ne dit plus rien et regarda droit devant lui, le jardin était d'une taille assez imposante et cela faisait perdre les repères du jeune élève. Cependant, il trouva un point de repère : un rocher d'environ un mètre situé non loin de lui. Alexander fixa intensivement le rocher et vida son esprit, ses seules pensées étaient les suivantes : « Vas-y, Bouge, Sur ce rocher, Juste a côté ». Le jeune disciple ferma les yeux, et bougea de quelques millimètres ses membres. Une seconde plus tard il sentit un énorme mal de tête, il ouvrit les yeux et aperçut le rocher ciblé, malheureusement, trop près, Alexander heurta la pierre et tomba par terre. Aleth, ayant vu toute la scène, volât en moins de quelques secondes près de son élève.

-Ah ah ! T'as réussis ! Sa va ? Dit-il en rigolant.

Le jeune lycéen se releva, la tête ensanglantée et se tordit de rire. David ayant assisté a la scène, s'approcha a son tour du blessé.

-Oh putain mec, comment sa avait trop de la gueule ! Le félicita le métisse.
-Je dirais qu'il est au même niveau que toi pour la maîtrise de son « don ».
-Aleth arrête de dire des conneries ! Je me suis entraîné plus de six heures moi. Il n'a fait qu'un essai. Faut pas déconné ! Jura l'athlète.
-Ce n'était pas ce que je disais, au niveau du relâchement énergétique vous êtes de gros bourrins. Le professeur pointa son doigt derrière lui, montrant l'endroit ou se situait Alexander avant sa téléportation.
-Oh ma fuckin' vache ! Comment il a bousiller le sol !
-Alex, t'es sur que tu te sens bien ? Lui demanda le professeur. Qu'est ce que t'as ressentit ?
Le concerné ne prit pas la peine de regarder les deux hommes, il se contenta de rire et d’affirmer qu'il se sentait bien. Quelques secondes plus tard, une grosse onde de choc percuta les camarades du jeune Expert en téléportation. Cette secousse les firent tomber par terre et détruisit le rocher.

-Wesh, il est pire que moi !
-Ouais, mais c'est normal, toi tu t'es entraîné six heures. Déclara le professeur, d'humeur taquine.
-Je crois que je suis accroc ! S'exclama Alexander.
-Tu n'as pas de douleur ? Lui demanda l'adulte tout en se relevant avec son autre élève.
-Juste un petit mal de tête mais rien de méchant. Répondit l'Expert.

Quelques instants après sa réponse, une nouvelle onde de choc apparût, endommageant le sol à nouveau et il disparût a nouveau. David remarqua du coin de l’œil que son camarade était a plus de quarante mètres d'eux.

-Putain sa gère un max. Rétorqua le métisse.
-Laisse le jouer un peu. Après on remet l'entraînement.
-Ok, laisse moi piquer un somme alors, parce que sa téléportation sa me rend dingue. Le grand adolescent s'allongea sur le sol et fermât les yeux. Quelques minutes plus tard, il dormait. Aleth, quand a lui, se contenta de regarder son élève prodige en action.

[ Dernière modification par TLD le 08 avr 2012 à 19h27 ]

Re ! ^^

Alors, je commence mon Bla-Bla :

Je reviens sur mon dernier commentaire et mes histoires de répétitions

Comme j'ai dis, n'hésite pas à forcer sur les synonymes, et si tu as peur d'avoir un vocabulaire restreint sur l'amplification d'une description, n'hésite pas à poser des anaphores qui te permettront quelques répétitions mais dans un procédé de style qui permet d'ajouter de la crédibilité à ton énumération, sans donner une impression de lassitude. (Si tu ne connais pas l'anaphore, passe sur ce lien.)

Au pire je t'en donne un exemple (reprit de ma fic ^^) :

Le monde poserait genoux à terre, devant les Narks astariens.
Le monde poserait genoux à terre, en comprenant leur indéniable suprématie.
Le monde poserait genoux à terre, devant Extalion, le mage le plus puissant de toute l'histoire.
Le monde poserait genoux à terre, devant lui et son intellect hautement supérieur.

(Bon, les puristes te diront que ce n'est pas une anaphore mais une epanaphore (Une dérivée de l'anaphore autrement dit) mais c'est juste pour te faire saisir le principe.)

Pour un exemple encore plus concrêt, voilà à quoi aurait ressemblé le début de ton premier paragraphe si je l'avais écris :

Alexander ne vit rien mais ressentit un grand nombre de choses. Il sentit de gros déchirements musculaire et des désossements d'une douleur indescriptible. Sa chair semblait disparaître.

==> Alexander ne vit rien, mais ressentit d'innombrables choses.
Il sentit ses muscles se déchirer.
Il sentit ses articulations se désosser.
Il sentit une douleur indescriptible.
Il sentit sa chair s'évaporer.

Je pense que tu sens un peu la différence rien qu'ici, la tension est palpable grâce à cette simple façon de faire ; en gros, c'est ça une anaphore.

Une source de chaleur parcourra son corps, c'était sûrement du sang, en une quantité anormale toutefois.

La je reprend la phrase, la première partie est un peu bizarre, une source de chaleur pour du sang ? J'aurais plutôt fais comme ça :

Un liquide chaud parcourra son corps... sûrement du sang, enfin, une marre sanguinolante.

Et ça aussi, ça porte un nom à coucher dehors ; ce procédé s'appelle une Epanorthose. (Corriger ses propres dires pour en renforcer la crédibilité.)

Bon, je vais essayer de ne pas trop t'embrouiller avec mon langage martien, je te rassure je n'ai pas appris les procédés un par un... Mais ceux-là font partie intégrante de ma façon d'écrire c'est pour ça que je les connais bien. (Mais encore une fois, je n'ai pas le monopole du bon goût ou le prix nobel de littérature, c'est mon style mais tu peux voir via d'autres procédés pour parer aux phrases précédentes d'une façon différente, j'essaye juste de t'orienter.)

un bureau de travail en bois complètement détruit et deux étagères renversées. Alexander se dirigea vers ces étagères.

Manque d'attention de ta part je pense, car cette répétition était plutôt facile à éviter.

L'exemple le plus simple :

un bureau de travail en bois complètement détruit et deux étagères renversées. Alexander se dirigea vers celles-ci.

Tu vois sur ce coup, même pas besoin de parler le langage des petits hommes verts.

Bon, il y a encore pas mal de répétitions par la suite, mais si je les corrige toutes je vais finir par blablater et faire un pavé de un kilomètre de long et provoquer la saturation de FY, alors évitons ces extrémités.

Alexander s'empressa de fermer les volets de la fenêtre, il claqua ces dernières et il s’éloigna de la fenêtre.

Non je ne parlerai pas de la répétition du mot "fenêtre" !
Juste, le "dernières" je suppose que tu as confondu le féminin & masculin, petite faute mais elle m'a perturbé... alors je te la montre xD

-Après Quelques Heures De Marche-

Si tu souhaites faire un apparte, je te conseille de mettre un simple italique sur une phrase décalée des paragraphes qui la suivent & précèdent. (En gros, dans ce cas tu as juste à retirer tes tirets et mettre l'italique vu que la phrase est déjà séparée du reste.)

ils étaient a peu près tous habillés en noir

Le "a peu près" n'est pas valide dans une narration omnisciente.
Il marque une approximation alors que le discours est affirmatif, dans ce cas, mieux vaut simplement dire :

" La plupart étaient habillés en noir. " et je dirais même : " La plupart étaient vêtus de noir. " la syntaxe est plus harmonieuse dans le deuxième cas de figure, mais bon, c'est mon Bla Bla habituel il faudra t'y habituer.

Je ne fais que le chapitre 1 pour l'instant je re-passerai pour le deuxième ensuite, bon je te rassure encore une fois, il y a aussi beaucoup de choses positives dans ta fic, je chipotte juste par-ci par-là, mais je le fais toujours même sur des textes d'écrivains j'ai toujours quelque chose à redire

La personnalité de tes personnages, leur distinction est bonne, pour ça tu sais faire la part des choses et c'est très important.

D'ailleurs à ce propos :

PS : Je tiens a préciser que les dialogues familiers seront présent tout au long de la fic. (bon ce n'est rien d'hors la loi non plus, mais mieux vaut prévenir xP)

Et bien, figure-toi que de mon point de vue personnel ça n'est pas un mal loin de là, c'est même plutôt important.
Le langage familier (mais seulement dans les paroles de tes personnages, jamais en narration) leur donne une crédibilité, et permet aussi au lecteur de s'identifier à eux.

Et bien, oui, qui s'identifierait à un personnage qui s'exprime comme ça :

" J'eut cueillis une douce fleur d'une lueur écarlate sous la prunelle du soleil blanc. "

... Pas moi en tout cas. (Bon ok, la phrase veut rien dire mais tu vois ce que je voulais expliquer.)

Enfin voilà, j'espère que mon pavé pourra te filer un coup de pouce, je reviendrai commer la suite plus tard.

Bonne soirée & bonne continuation.

Merci OP, ne t'inquiètes pas sa me fait plus plaisir qu'autre chose
Tu expliques bien mieux que tous mes profs de français réunis x). Il faut a tout prix que j'évites les répétitions, je l'avais déja remarqué mais si vous aussi vous le remarquez va falloir que je taff encore plus dessus ! Je m'occupe immédiatement des corrections, il faut croire que je suis pas doué xD. Et content que tu penses la même chose que moi (au niveau du dialogue familier)

Bref, dîtes bonjour a un new chapitre !

PS : Une soundtrack est de la partie dans ce chapitre, après plus de quatres heures de recherche, je pense avoir trouvé la bonne musique. Malheureusement je ne suis pas sur qu'elle coincide totalement avec le contexte... Fin bref, dîtes moi si sa passe ou non, j'enleverais la bande son si elle est jugée inapte a la vie x)

EX-RISING
Chapitre 3
Contrôle



Alexander s'amusait comme il ne l'avait encore jamais fait. Il passait d'un côté a l'autre du terrain vert, évitant les instants longs et inutiles que représentait la marche. Aleth contempla pendant plusieurs heures son élève en train de jouer. David, lui avait préféré dormir, étant quelque peu jaloux du « don » de son camarade, il ne souhaitait pas en voir plus. M. Déodat prit ensuite la décision de commencer réellement l'entraînement, il se leva et réveilla l'Expert de la détente. Ce dernier prit quelques instants pour se lever. Le professeur en profita pour demander a son autre élève de s'approcher. Le jeune concerné s'approcha en un claquement de doigts des deux compères. Créant une énorme vague d'énergie, les propulsant.

-Désolé, je voulais pas me téléporter aussi près de vous. Z'allez bien ?
-Arg, ouais sa va, tu m'as réveillé en tout cas. Plaisanta le métisse.
-C'est justement la ou je voulais en venir. Murmura l'adulte.
-Comment sa ?
-Alex, tu maîtrises ton pouvoir assez bien non ?
-Ouais, y a juste dés fois ou j'arrive pas trop a bouger mais sinon sa va.
-Et les douleurs ?
-Je ne les sens plus. Affirma le jeune élève.
-Ok, alors on peut commencer, vous êtes a peu près au même niveau.
-Ouais bon et alors ? S'impatienta le plus grand du groupe.
-Vous maîtrisez votre pouvoir à quatre-vingt pour-cent, du moins la forme basique de votre « don ». Bref, vous avez compris le problème ?
-C'est la diffusion d'énergie que l'on dégage pendant l'activation du « don » non ? Théorisa le plus jeune.
-Wesh, comment tu parles ? C'est pas juste les dégâts qu'ont fait par terre ? Rétorqua David.
-Non, Alex a raison. En fait, nous sommes tous inscrit dans un cercle invisible, appelé aura énergétique. Ce système permet a un expert de déclencher son « don » que dans le cercle.
-Pourquoi ? Demanda le bronzé, perdu dans la discussion.
-Ben plus ton pouvoir est concentré a l’intérieur de ton aura, plus il sera puissant ou efficace. Lui expliqua le professeur.
-Et nous ou l'utilise en dehors du cercle non ? Raisonna le jeune adolescent.
-Sûrement, tu sais c'est vraiment un truc invisible donc je ne peux pas trop dire si vous débordez, mais je pense que c'est le cas. En gros, le cercle entoure tout votre corps, du coup il peut aussi prendre d'autres formes mais on dit grossièrement que c'est un cercle. Il faut savoir que sa touche la racine de vos pied, le bout de vos doigts, le cheveu le plus grand que vous possédez. Je ne sais pas si je me fais comprendre.
-Perso, trop pas. S'exclama le géant.
-Oui j'ai compris. Affirma Alexander, contrastant avec la réponse de Jordan.
-Je vais essayé de simplifier pour toi David, en gros autour de ton corps tu a une aura, qui dit aura dit invisibilité mais elle est bien présente et entoure tout ton corps, elle ne touche rien d'autre, juste toi. Pour le moment tu suis ?
-Ouais, la sa va. Murmura le retardataire.
-Ok, alors je continue, quand tu utilise ton « don », ton aura se remplit, comme une bouteille d'eau tu vois le genre ? Le cercle de l'aura représente la limite de la bouteille, et la diffusion d’énergie inscrit dans ce cercle représente ton aura, de l'eau si c'est plus facile pour toi. Sa va ?
-Ouais.
-Ok, ce que je tente de vous dire c'est que vous comme tous les Experts débutants, vous ne contrôlez par votre « don ».
-Ben si, j'arrive a sauter et Alex il arrive a se téléporter.
-Certes, mais ce n'est pas ce que j'entendais par la. Ce que je voulais dire c'est que votre flux énergétique dépasse la limite fixé par le cercle et le problème est la.
-Mais justement, une énergie infinie n'est pas censée être plus puissante ? Insista David.
-Attention, je n'ai jamais dit que votre énergie était infinie ! Loin de la ! Ce que je dit, c'est que vous laissez échappé le peu d'énergie que vous contrôlé. Tu comprend ?
-Ouais limite. Se força de répondre Jordan, pas très satisfait des explications de son professeur.

Ce dernier fit signe a ses deux disciples de ne pas bouger. Il prit par la suite son envol et se dirigea vers sa villa.

-Putain, pourquoi c'est si compliqué ? On peut pas juste avoir un pouvoir et l'utiliser comme on veut ? Cria le grand, furieux.
-Tu sais, dans la vie, on paie toujours, quoiqu'on fasse. Déclara le plus jeune.
-Toi, t'es un poète ou quoi ? Fit David en esquissant un semblant de sourire.
-Non, mais c'est ce que j'ai compris de la vie. Lui expliqua Alexander, de moins bonne humeur que son camarade.
-Ah, mais qu'est ce qu'il fou en fait ? S'écria le bronzé, tentant de changer de sujet.
-Je sais pas. Se contenta de répondre son interlocuteur.

Quelques instants plus tard, Alexander et David remarquèrent Aleth traverser la fenêtre du sallon, apportant avec lui un objet de forme ovale et de couleur sombre. Le professeur utilisa a nouveau son « don » et s'envola dans les airs. Il atterrit ensuite à côté de ses deux élèves

-Une balle de football ? S'interrogea l'athlète.
-Yep, ça te connais non ? T'es le quarterback du lycée si je me trompes pas.
-Ouais ! Mais tu veux faire quoi avec ?
-Vous entraînez. Déclara M. Déodat.
-J'aimerais bien voir sa. Murmura Alexander, peu convaincu.
-Je vais vous expliquer le principe, ce sera une sorte de concours entre vous deux.
-Un concours ? Se demandèrent les deux concernés.
-Oui, le déroulement sera le suivant, je lancerais cette balle, votre but sera de l'attraper en usant de votre « don ».
-N'importe quoi ! Alex il peut se téléporter ! Il me battra obligé ! Ronchonna le joueur de football.
-Que je sache, tu maîtrises mieux ton flux énergétique, donc tu as toutes tes chances. Riposta le professeur.
-Mais de toute façon t'es pas le dieu du lancé, je pense pas que t'arrivera a lancer la balle a plus de cinquante yards, sa servira a rien. Insista David.
-Sache, petit con, que je peux également transférer mon « don » a des objets. Lui répondit Aleth, d'humeur toujours aussi chatoyante.
-C'est a dire ?
-Le ballon lévitera. Lui expliqua Alexander.
-Mais alors tu peut aussi faire de la télékinésie ?!
-Non, c'est particulier, enfin sache que je peux lancer très loin.
-Si tu le dit.
-Bon maintenant éloignez vous un peu de moi.

Les deux apprentis appliquèrent l'ordre de leur professeur.

-Vous êtes prêts ?
Les deux camarades acquiescèrent.
-Ok, trois, deux, un.
Aleth, prit appuis sur sa jambe droite et bascula son corps en arrière. David, connaissant la technique de lancé, fixa attentivement son instituteur. Le plus jeune, lui, ne prenait même pas la peine d'en faire autant, il tournait le dos a son professeur et fixait le ciel.
-GO ! Vous allez m'attrapez cette putain de balle ! Déclara M. Déodat.

Fight

Après cette phrase, il lança, a l'aide de son bras droit, le ballon, de la même manière qu'un joueur de base-ball. Jordan ayant prévu le coup, sauta avant que la balle ne l'atteigne. Malheureusement, l'objet se vit propulsé a une hauteur ou le bronzé ne pouvais l'atteindre, du moins, par sur ce saut. Il fixa impuissant, la balle, se situant a une distance qu'il aurait pu atteindre. Il vit, quelques instants plus tard, Alexander, a plus d'une centaine de mètres d'altitude. Ce dernier frôla la ballon de ses doigts et le projectile continua sa traversé. David prit appui sur le sol et sauta un grand coup, cette action endommagea le terrain. Malheureusement pour lui, il avait fait un saut bien trop puissant, et il dépassa l'objet, ne pouvant le toucher. Il alla s'écraser contre un arbre, mais il plaça ses pied sur le tronc et repartit de plus belle pour attrapé la balle. Cette fois-ci, son saut fût mieux réussi et il s’apprêta a rattrapé le projectile. Alexander se téléporta a quelques millimètres de lui et cela provoqua une énorme onde de choc, repoussant Jordan qui ce réceptionna au sol. l’Expert en téléportation attrapa le ballon avec ses deux mains et il commença a chuter, il tenta plusieurs reprises de se téléporter : sans succès.

[Fin du thème]

David, voyant son ami en danger, se concentra et calcula la distance qu'il devait parcourir pour aider son camarade. Il n'avait droit qu'a une seule chance ! Une fois qu'il fût sur de ses prédictions, il sauta a une vitesse affolante, pas très haut, laissant Alexander au dessus de lui, le permettant de l'attraper au vol, ce qu'il fit. Il ce réceptionna ensuite avec son ami dans les bras. Aleth se rapprocha de ses deux élèves et les félicita, ou plutôt, il félicita Jordan.

-Pourquoi tu me dit bravo ? C'est Alex qui a pris la balle non ?
-En effet, mais regarde l'état du tronc la, ou t'as sauté pour le sauver et la, juste a tes pieds. Lui détailla le professeur.
-Ouais ben ?
-Compare avec ton premier, enfin, ton deuxième saut pour attraper la balle.
-Ah ! J'ai rien détruit ! S'exclama le bronzé.
-Effectivement. Et tu n'as pas remarqué autre chose ?
-Ses sauts étaient bien plus précis. Commenta le gagnant.
-Yep, tout a fait. David, je crois que maintenant tu contrôles ton « don ».
-Yes ! Mais Alex aussi non ? Demanda le grand joueur.
-Ben non mec, t'as pas vu t'a l'heure ? C'est de ma faute si t'es tombé.
-Ouais mais c'était rien de méchant comparé a ce matin. Et regarde, t'as a peine pété le sol. Le félicita son sauveur.
-Ouais, après tout quand tu disparais, il y a une sorte de bruit qui accompagne ta téléportation, possible que toi aussi tu contrôles ton flux.
-Bof, je m'en fou un peu en fait. Rétorqua le jeune adolescent.
David rigola suite a la réponse de son ami, Aleth quand a lui prit un air plus strict et regarda ses deux apprentis en face.
-Bon, il faut que vous sachiez quelque chose.

[ Dernière modification par TLD le 09 avr 2012 à 16h40 ]

pauvre arbre, il à rien fait et il se prend des hommes en pleine face

quelle honte

xD, non l'arbre n'a rien eu rassure toi, David s'en est juste servi pour prendre appuis dessus (pour pouvoir re-sauter ^^)

ça oui mais la première fois il c'est quand même ramassé

Hello !

Tu expliques bien mieux que tous mes profs de français réunis x)

C'est ce que je voulais faire comme taf' pendant un moment.

Il faut a tout prix que j'évites les répétitions, je l'avais déja remarqué mais si vous aussi vous le remarquez va falloir que je taff encore plus dessus ! Je m'occupe immédiatement des corrections, il faut croire que je suis pas doué xD.

Ce n'est pas vraiment question d'être doué ou non, c'est surtout de l'habitude, tu verras qu'à forces de les éviter tu prendras le réflexe jusqu'à faire ça tout naturellement.

Je passe au chapitre 3 vu qu'il est plus récent.

Alexander s'amusait comme il ne l'avait encore jamais fait. Il passait d'un côté a l'autre du terrain vert, évitant les instants longs et inutiles que représentait la marche. Aleth contempla pendant plusieurs heures son élève en train de jouer. David, lui avait préféré dormir, étant quelque peu jaloux du « don » de son camarade, il ne souhaitait pas en voir plus. M. Déodat prit ensuite la décision de commencer réellement l'entraînement, il se leva et réveilla l'Expert de la détente. Ce dernier prit quelques instants pour se lever. Le professeur en profita pour demander a son autre élève de s'approcher. Le jeune concerné s'approcha en un claquement de doigts des deux compères. Créant une énorme vague d'énergie, les propulsant.

Bien, on ressent de suite ton boulot sur les synonymes & conjonctions, c'est nettement mieux.

Ma foi, j'ai déjà moins de choses à te reprocher cette fois ; juste une faute que j'ai vu dans ce chapitre et que j'avais déjà aperçu plusieurs fois avant, alors j'explique au cas où :

Yep, sa te connais non ?

Le "sa" avec un "s" est possessif, c'est à dire qu'il s'emploi pour désigner un sujet qui a une appartenance à quelqu'un ; par exemple :

"Sa batte, sa façon, sa mère..."

Dans ce cas, il devrait s'écrire "ça" qui est du démonstratif, autrement dit, le contraire de "sa".

(Exemple : ça marche, ça lui va bien, ça va...)

Je pense que tu le savais, mais comme j'ai vu cette erreur précédemment, je préfère préciser.

Pour la musique, je la trouve adéquate, personnellement ça me convient.

Après cette phrase, il lança, a l'aide de son bras droit, la balle, de la même manière qu'un joueur de base-ball. Jordan ayant prévu le coup, sauta avant que la balle ne l'atteigne. Malheureusement, l'objet se vit propulsé a une distance ou le bronzé ne pouvais l'atteindre, du moins, par sur ce saut. Il fixa impuissant, la balle, se situant a une distance qu'il aurait pu atteindre.
Il vit, quelques instants plus tard, Alexander, a plus d'une centaine de mètres d'altitude. Ce dernier frôla la balle de ses doigts et l'objet continua sa traversée.
David prit appui sur le sol et sauta un grand coup, cette action endommagea le sol. Malheureusement pour lui, il avait fait un saut bien trop puissant, et il dépassa la balle, ne pouvant la toucher. Il alla s'écraser contre un arbre, mais il plaça ses pied sur le tronc et repartit de plus belle pour attrapé la balle. Cette fois-ci, son saut fût mieux réussi et il s’apprêta a rattrapé l'objet. Alexander se téléporta a quelques millimètres de lui et cela provoqua une énorme onde de choc, repoussant Jordan qui ce réceptionna au sol. l’Expert en téléportation attrapa la balle avec ses deux mains et il commença a chuter, il tenta plusieurs reprises de se téléporter : sans succès.

Bah alors, j'ai fais trop de compliments alors tu retournes ta veste en fin de chapitre ?
Je pense que tu essayais de te concentrer sur la description de l'action et que du coup tu as totalement oublié les répétitions, de la l'intérêt de se relire plusieurs fois. (Personnellement, il m'est déjà arrivé de relire jusqu'à dix fois l'un de mes chapitres pour vérifier choses par choses ; donc n'hésite pas à faire de même.)

Bon voilà, sinon à part ce paragraphe on sent que tu as fais un effort, juste petit conseil quand tu fais de longs dialogues comme c'est le cas dans ce chapitre, n'hésite pas à sortir du dialogue par la narration et à marquer des mouvements ou des temps d'arrêts de tes personnages, histoire que le lecteur ne se perde pas dans la réthorique.

Bonne continuation. ^^

Ouais ! Mon correcteur préféré xD

C'est ce que je voulais faire comme taf' pendant un moment.

Tu as toutes tes chances xP

Ce n'est pas vraiment question d'être doué ou non, c'est surtout de l'habitude, tu verras qu'à forces de les éviter tu prendras le réflexe jusqu'à faire ça tout naturellement.

Il faudrait que je me fasse écrasé par une bagnole, comme sa le "don" de l'habitude sera mien

Bien, on ressent de suite ton boulot sur les synonymes & conjonctions, c'est nettement mieux.

Je remercie d'avance la voiture xD

Le "sa" avec un "s" est possessif, c'est à dire qu'il s'emploi pour désigner un sujet qui a une appartenance à quelqu'un ; par exemple :

"Sa batte, sa façon, sa mère..."

Dans ce cas, il devrait s'écrire "ça" qui est du démonstratif, autrement dit, le contraire de "sa".

(Exemple : ça marche, ça lui va bien, ça va...)

Je pense que tu le savais, mais comme j'ai vu cette erreur précédemment, je préfère préciser.

Pour la musique, je la trouve adéquate, personnellement ça me convient.

Je vais aller corriger ses ça/sa de suite, je ne fait jamais attention a ça pendant la relecture x)
Bon bah une voix pour la musique alors

Bah alors, j'ai fais trop de compliments alors tu retournes ta veste en fin de chapitre ?
Je pense que tu essayais de te concentrer sur la description de l'action et que du coup tu as totalement oublié les répétitions, de la l'intérêt de se relire plusieurs fois. (Personnellement, il m'est déjà arrivé de relire jusqu'à dix fois l'un de mes chapitres pour vérifier choses par choses ; donc n'hésite pas à faire de même.)

Bon voilà, sinon à part ce paragraphe on sent que tu as fais un effort, juste petit conseil quand tu fais de longs dialogues comme c'est le cas dans ce chapitre, n'hésite pas à sortir du dialogue par la narration et à marquer des mouvements ou des temps d'arrêts de tes personnages, histoire que le lecteur ne se perde pas dans la réthorique.

Bonne continuation. ^^

Oui je pense que c'est du a beaucoup de choses , tout d'abord je me jetterais sous un camion, je pense que se sera plus efficace x). Non plus serieusement, j'ai aussi remarqué le problème mais je n'avait pas trop de mots qui me venaient a l'esprit. Et puis j'était très concentré sur l'action effectivement, donc j'ai un peu baclé ce passage (que je vais de suite corriger !)

C'est noté je vais faire attention aux dialogues, c'est vrai que dés fois j'ai un peu peur de trop en faire mais je vais tenté de bosser la dessus x)

Désolé pour le gros retard ! J'ai eu de grosses complications personnelles, du coup, la redaction de la fic a été retardée... Mais, j'ai quand même réussi a boucler le chapitre 4 ! Le voici le voila !

EX-RISING
Chapitre 4
Règles



Alexander ouvrit brusquement ses yeux. Il était allongé sur un des lits de la grande chambre de luxe qu'il partageait avec son compagnon David. Il se releva et observa ce dernier, dormant, non loin de lui, entièrement recouvert par sa couette.

Le jeune adolescent se déplaça sur la pointe des pieds et ouvrit la fenêtre de la salle. Son mouvement fut interrompu par la voix de Jordan.

-Tu fais quoi la ?

L'adolescent, surpris, se retourna et vit son ami, somnolant et utilisant un I Phone comme lampe torche. Alexander lui fit signe d'éteindre son portable, il s’exécuta et appuya son regard envers son ami, attendant une réponse. Le jeune homme hésita, puis il avoua ses intentions a son compagnon.

-Je vais prendre l'air.
-T'es pas sérieux ? T'as déjà oublié ce qu'Aleth nous a dit ? Répondit le métisse.
-J'ai une affaire a réglé, Aleth ou pas, j'en ai rien a foutre.
-Putain mec, t'es dans la merde si il te choppe.
-Et qu'est ce qu'il va me faire ? Un vol plané ? Je peux aller ou je veux maintenant. Il me fait pas peur. Et puis il me choppera pas, pas vrai ?

Le jeune élève fit un clin d’œil a son ami, le grand bronzé comprit la remarque de son compagnon.

-Putain, c'est chaud la. Se contenta de constater l'athlète.
-Aller merde ! Bouge toi quoi ! Je te revaudrais ça mec.
-Bon ok. Je te couvre, compte sur moi. Déclara David, acceptant de rendre service a Alexander.
-Merci mec. Il se retourna et passa de l'autre côté de la fenêtre, puis il jeta un dernier coup d'œil derrière lui. Tu veux que j'aille voir quelqu'un pour toi ?

Le bronzé détourna le regard de son interlocuteur. Il trembla quelques secondes et une larme apparut sur son visage.

-Nan... t'inquiète.
-Sur ?
-Oui. Aller grouille !
-Merci, a toute !

Alexander ne fit aucune remarque quant aux larmes de son ami, qui ne cherchait qu'a les cacher.
Il sauta depuis la fenêtre par la suite, il disparut avant de heurter le sol.

Il réapparut quelques secondes plus tard en pleine ruelle. Cette dernière, entièrement couverte par le brouillard et complètement sombre, interloqua immédiatement le jeune Expert. Il regarda du coin de l’œil les quelques maisons présentes dans la rue. Elles étaient toutes du même genre, chacune comportait deux étages, quelques fenêtres, une structure de couleur blanche et des toits en bois.

Alexander leva les yeux un peu plus haut, il les ferma aussitôt et s'emporta sur un lampadaire qui était situé non loin de lui. Il s’assit sur le poteau et observa la fenêtre du second étage d'une maison en face de lui.

L’intérieur de ces vitres donnait sur une chambre bien rangé, celle d'une fille, vu les couleurs dominantes, violet et blanc. Le jeune adolescent avait du mal a voir entièrement la pièce, les volets étant assez petits. Il remarqua toutefois, du coin de l'œil un bureau en planches et un ordinateur portable rose éteint. Devant ce bureau, le jeunot contempla une adolescente habillée en noir. Elle prenait appuis sur son bureau et avait la tête sur les bras, Alexander compris qu'elle dormait.

Le jeune homme perdit quelque peu son équilibre et percuta le lampadaire avec son pied, éteignant ainsi la lumière fournie par le poteau. C'est sous le bruit percutant du coup de pied du jeune Expert que la jeune femme endormie se réveilla. Elle courue immédiatement vers sa fenêtre et fixa sans tarder le lampadaire endommagé. Alexander eut le temps de se téléporter à proximité de l'adolescente. Il s'était en effet déplacé a quelques centimètres de la fenêtre donnant sur l’extérieur de la maison.

La jeune ouvrit les volets de sa fenêtre. L'adolescent manqua de percuter un des volets, il réussit néanmoins a se récupérer et ce posta de manière a ce que la femme ne puisse la voir. Cette dernière était en fait Flora. A la vue de son visage, Alexander sourit mais s'empressa de reprendre sa concentration pour que son amie ne puisse le voir. Il observa la brune dans la pénombre sans que celle-ci ne s'en rende compte. Il remarqua que l'adolescente avait les larmes aux yeux, elle semblait triste. Le jeunot se posa quelques questions, puis il contempla a nouveau la triste femme. Elle portait un gilet à capuche noir, il put également voir un brassard de couleur sombre sur son poignet gauche et un bandage sur sa main gauche. Il s’inquiéta quelques instants, puis il croisa le regard de son amie pendant un quart de seconde. Sous le coup de la surprise, Alexander prit le réflexe de disparaître. Laissant la jeune femme seule devant sa fenêtre.

Il réapparut par la suite dedans la chambre qu'il avait quitté précédemment. David était assis sur son lit en train de tripoter son portable. Puis il s'en servit comme lampe torche lorsqu'il remarqua son ami.

-Déjà ? Dit-il.

Alexander marcha jusqu'à son lit et s'assit tranquillement.

-Oui, je t'avais dit que c'était qu'un p'tit truc.
-Mouais, alors t'as fait quoi ?
-Rien t'inquiète. Lui répondit le téléporteur.
-Haha, je te crois pas. S’esclaffa Jordan.
-Je te force pas a me croire. Conclut le jeunot.

Sur ces paroles, le jeune adolescent s'allongea sur son lit tournant le dos a David et remonta sa couverture. L'athlète fixa son ami pendant plusieurs minutes, il fermât par la suite ses yeux et déclara.

-Tu es stressé par rapport a ce que nous a dit Aleth tout à l'heure? Lui demanda-t-il.

Alexander répondit immédiatement.

-Non pas vraiment, en fait, je m'en fou un peu.
-Moi ça m'énerve. Lança le métisse.
-Pourquoi ?
-Déjà que pour le moment on ne peut pas aller voir nos amis ou même sortir dehors, et maintenant il nous annonce qu'on déménage. S’expliqua le bronzé.
-Je t'avoue que je ne suis pas partant non plus. Ta famille te manque c'est ça ? Demanda-t-il.
-Ma famille ? Le géant hésita quelques secondes, puis il se lança. Elle m'a toujours manquée Alex.
-Comment ça ?
-Ils n'ont jamais fait attention a moi, tu sais je suis d'une famille de six enfants et je suis le quatrième plus vieux.
-Six enfants ? Putain, ils se sont pas reposer tes parents. Plaisanta le jeune adolescent.
-Haha, ouais. Le problème c'est que le plus grand à déjà son boulot et il a un putain d'avenir. Mes parents ont toujours fait attention a lui et au second. Lui il a un an de plus que moi et comme il a de bons résultats, ils s'occupent de lui.
-Ben normal, l'année prochaine aurait été ton tour, ils l'auraient aussi fait non ?
-Non, j'ai toujours été l'intrus dans cette famille, je ne vois pas comment te l'expliqué, toi tu as sûrement la vie de famille parfaite hein ?

Alexander se retourna afin de fixer le métisse, il se leva ensuite de manière a s’asseoir sur son lit.

-T'es sur ? Déclara le jeune concerné.
-Pourquoi c'est pas vrai ?
-Ben ok, je connais pas les problèmes des frères et sœurs, mais je crois que mon père il me fait suffisamment de choses pour combler. Sans compter que ma mère est mourante.
-Ton père te bat ? S'étonna Jordan.
-Ouais, c'est un vrai connard ce chien. Et j'arrive pas à penser au fait de laisser ma mère avec ce petit con.
-Ouais j'avoue que c'est loin de mes problèmes.
-En fait c'est parce que tu te sentais rejeté par ta famille que tu t'es mis a faire la racaille et a faire le con pour que tout le monde te regarde c'est ça ? Conclut Alexander.

David se gratta la tête suite a cette phrase, il repris ses esprits et regarda a nouveau son ami perspicace.

-Ouais. Avoua-t-il. Tu sais, le lycée c'était vraiment ma maison quoi. Ok, y avait ces vieux cours de merde mais qu'est ce que c'était comparé a ma baraque.
-Je vois ce que tu veux dire. Compassa le jeune homme. Mais tu sais, tu pourrais profiter de ce retour à zéro pour être vraiment toi même.
-C'est à dire ?
-Ben oui, tu traînais avec des « amis » et moi je pensais que t'était qu'une grosse merde.

Jordan fronça ses sourcils suite a cette insulte. L'expert en téléportation continua cependant sa phrase.

-Mais finalement, ce n'était pas vraiment toi, tu te cachais derrière un autre caractère. Regarde, maintenant nous sommes amis, alors qu'avant on s'en foutais sur la gueule.
-Ouais. Fit le bronzé tout en souriant.
-Oublie tes faux amis et reste avec ceux qui te connaissent vraiment. Tu comprend ?

David acquiesça, il remercia son ami et lui souhaita bonne nuit, il s'allongea par la suite sur son lit et fermât ses yeux. Alexander regarda le géant dormir pendant quelques minutes, ce délai écoulé, il s'effondra lui aussi.


Le lendemain matin, le professeur des deux adolescents entra dans leur chambre pour les réveiller.

-P'tain, y est qu'neuve heure. Ronchonna Jordan.
-Justement, il faut se levé, nous allons être en retard ! Déclara Aleth.
-S'mère, f'chier. David continua a énuméré d'autres insultes mais elles étaient incompréhensibles.
-Et, il est ou Alex ?
-D'quoi ? Bahlex y dort pas dans mon lit y a l'sien a coter.
-Justement il n'est pas dans son lit couillon !

M. Déodat pris du temps pour réveiller son élève, ceci fait, ils inspectèrent toute la maison, aucunes traces du deuxième disciple.

-Putain, me dit pas qu'il s'est taillé ?! S’affola le jeune somnolant.
-C'est bizarre, il a pourtant prit la valise qu'on a préparé. Possible qu'il soit partit en avance.
-Heu je suis pas sur. Rétorqua le métisse.
-Ouais la même. Avoua finalement le professeur.

Alexander n'était en effet pas partit en avance. Il était assis sur un lampadaire en plein milieu d'une rue. Il se trouvait exactement au même endroit que la veille. Le jeune homme aperçut Flora, en plein sommeil sur son bureau. Inconsciemment, il tourna son regard vers la maison de gauche.
Cette dernière était identique a celle de son amie. Cependant quelque chose l'intrigua. C'était le nom situé a côté de la sonnette de la maison qu'il regardait maintenant par curiosité. Il en lisait le nom de famille « Rose ». Il regarda ensuite en direction de la fenêtre du deuxième étage. Et il vit une jeune adolescente. Ses cheveux Blonds et quelques peu ondulés, ses yeux gris clair, ses fins sourcils l’envoûta. Il reconnut la plus belle fille de son lycée, elle était également dans sa classe. Alexander prononça deux mots lorsqu'il l'a vit.

-Sharon...Rose.

La jeune femme n'avait pas la mine qu'elle exprimait d'habitude. Elle avait a peu près le même visage attristé de Flora. Le jeunot s'étonna de la tenue de l'adolescente. Habitué par les couleurs chatoyantes qu'elle portait, il ne vit que du noir sur ses vêtements. La belle Sharon se dirigea ensuite vers la fenêtre, pour en ouvrir les volets, ceci fait elle leva les yeux en direction du lampadaire ou ce situait le jeune Expert en téléportation. Ce dernier s’éclipsa en moins d'une seconde. Laissant la jeune femme au bord de sa fenêtre.

David et Aleth étaient, pendant ce temps, dedans une Bugatti Veyron de couleur blanche, en plein autoroute.

-Tu va pas un peu trop vite la ? Se demanda l'athlète.
-De quoi ?
-Ben t'es à 250 kilomètres heure la.
-Mais non t'inquiète. Et puis si tu te serais réveillé a temps j'aurais pris ma porche.
-Je préfère la Bugatti. S'exclama le bronzé.
-Oui, moi aussi.

Sur ces paroles, le professeur appuya franchement son pied contre l’accélérateur de la voiture, cette dernière franchit en quelques secondes le cap des trois cent kilomètres heure. M. Déodat dépassa chaque voiture qu'il trouvait sur son trajet.

-Oh putain ! Si y a les keufs on est mort !
-Arrête de raconter de la merde, il n'y a pas de flics ici t'inquiète.
-J’espère.

Après cette phrase mitigée, le métisse jeta un coup d’œil au rétroviseur de la fameuse voiture, il y aperçu une moto Ducatti de couleur blanche. Le conducteur portait un casque noir et un gilet en cuir de la même couleur que le véhicule.

-T'as vu la moto derrière nous ? Déclara Jordan
-Hmm ? Ouais ben ?
-Cette moto et cette combinaison, ça me rappelle quelqu'un.
-Maintenant que tu le dit. Enfin, tu te doutes bien que des motos blanches, y en a beaucoup non ?
-Ouais mais. David semblait quelque peu dérangé par ce véhicule... Il lui était vraiment familier, enfin, c'est surtout le conducteur qui l'interpellait.
-D'ailleurs pourquoi tu me parles de ça toi ? Bref j'accélère un petit coup, accroche toi !

En moins de trois secondes, la Bugatti Veyron passa directement a trois cents kilomètres heure. Aleth contrôla sans difficultés le volant de son véhicule, lui permettant d’effacer une bonne trentaine de voitures. Le grand sportif perdit rapidement de vue la cylindrée. Il redirigea sa tête vers la visière avant de la Super-car. Les deux compères aperçurent un dégagement de fumée très discrète se déclenchant une centaines de mètres devant eux. Le temps que David cligna des yeux, la Ducatti, abandonnée quelques secondes auparavant, remplaçait la fumée.

-Je le savais ! C'est Alex ! Hurla le bronzé.
-Oui pas de doute ! C'est bien lui !
-Mais c'est complètement fou ce qu'il a fait ! Il s'est téléporté avec une moto ! Putain de merde ! C'est un fou ce mec !
-Faut qu'on le rattrape ! S’exclama le professeur.

Avant que l'adulte n'eut le temps d'appuyer sur l'accélérateur de nouveau, il vit qu'Alexander leur fit signe de se mettre de côté de la route. Aleth s'exécuta aussitôt, l’Expert en téléportation les rejoignis. Il retira son sombre casque, et ouvrit sa veste en cuir, il transpirait quelque peu. Les deux autres, sortirent immédiatement de la voiture de sport.

-Ben merde vieux ! Tu la sors d’où cette bécane ?
-Elle est a mon père, je lui ai discrètement piquée.
-Je me disais bien qu'elle me rappelais quelque chose !
-Alex ? Intervint monsieur Déodat.
-Ouais ?
-Ou était tu passé ?
-Ben j'avais un truc perso a réglé, mais c'est fait, j'ai réussi a vous rejoindre non ?

David contempla la cylindrée, les yeux écarquillés. Alexander se gratta la tête, tout en fixant son professeur. Ce dernier interpella le géant, l'air grave.

-Merde alors, vous vous souvenez déjà plus des règles que j'avais énoncées plus tôt ?
-Ben moi j'avais pas écouté. Répliqua le motard.
-Si si si, je m'en rappelle !
-Alex, ce que tu viens de faire il y a deux minutes était super risqué ! Des voitures ont certainement remarqué ta téléportation.
-Qu'est ce que je m'en fou moi.
-C'est grave ! Si jamais quelqu'un t'a aperçu, nous sommes mal barrés !
-TU ! Tu es dans la merde ! Viens pas me casser les couilles avec tes règles a la con ! Je suis libre maintenant ! Qu'est ce que tu veux me faire, hein ? Lâche moi un peu bordel de merde ! Je suis pas ton jouet, je fais ce que je veux, j'en ai rien a foutre de ton avis sale con !

C'est sur cette dernière phrase qu'une gifle portée par l'adulte heurta la joue du jeune rebelle. Ce dernier ferma les yeux par la suite, il se frotta ensuite la joue.

-Hé oh calmez vous les gars ! Déclara Jordan.
-Comment oses tu ? Alexander ? Les règles sont plutôt simples ! Il ne faut pas se faire voir avec notre « don », un couvre feu doit être respecté, une alimentation saine, aucun débordements au niveau du comportement, et enfin un sommeil a satisfaire ! C'est tout ce que je demande !
-Wesh ! Mais tu t'es cru a la crèche ou quoi ! J'en ai rien a foutre de me faire choppé moi, je peux aller ou je veux ! Je dors quand je veux, je mange quand je veux, je me comporte comme je veux !
-Si je dit ça, c'est pour toi couillon !
-Mais qu'est ce que je risque gros con ? Du sur-poids si je mange trop ? C'est ça ? Mais arrête de dire de la merde !
-Si tu ne suis pas ces instructions ton « don » s'évaporera lorsque tu en a le plus besoin !
-Hein ?
-Ce sont des consignes a appliquées pour ton corps ! Si tu te relâches tu risques d'en payer le prix !

David intervint. Finalement en une dizaines de minutes, il parvint a calmer l'ardeur des deux hommes. Ils finirent par reprendre la route vers la destination prévue par Aleth : Un manoir infesté d'Experts...