[One-Shot] Harry Potter : un jour encore

Bonjour, bonsoir,
Me voilà timidement qui pointe le bout de mon nez. Aujourd'hui, et pour mes premiers pas dans ce forum, je vous propose un OS sur Harry Potter. Avant même de commencer, je tiens à préciser que cet OS se déroulle après les évènements du tome 7 : Pour les personnes n'ayant pas lu le dernier tome, je vous conseille vivement de faire demi-tour pour vous éviter des spoils malencontreux.

Ceci étant, vous voilà prévenus.

Titre : Un jour encore
Persos : George/Percy Weasley
Genre : Drame/Famille

Résumé : Et il lui parle. De tout et de rien, sa journée, ses petits tracas. Son absence de vie amoureuse qui l'aurait sans doute fait rire, s'il avait été en mesure de réagir. Car la voix de Percy est la seule qui traverse le silence de cette chambre. Car on ne sépare pas des jumeaux. Car il n'y a jamais eu Fred sans Georges.

Note : 1941 mots, selon word, lisible par tous. Livré avec le moins de fautes possible, j'ose l'espérer. (Je suis myope, pardonnez moi!) Sur ce, en avant et bonne lecture.


_ Bonjour Mr. Weasley.

L’homme jeta un coup d’œil à l’hôtesse qui lui adressait un sourire aimable et un signe de main depuis son bureau. Il la salua gentiment, habitué, et passa devant le comptoir de l’accueil, poussant d’un geste un peu las les doubles portes qui menaient au reste du bâtiment.

Partout, la même agitation que dans le vaste hall, la même fébrilité. Un ballet incessant, une masse de travailleurs et autres visiteurs qui allaient et venaient entre les chambres des patients. Un murmure continu, qui émanait des murs, parcourait les couloirs en quête d’une oreille attentive.

Une odeur d’acétone.

On le salua plusieurs fois alors qu’il gravissait les étages. Il était connu désormais, un vieil habitué des lieux, à l’instar de ceux qui parcouraient ce dédale trop blanc chaque jour, comme un professionnel.

Encore un étage, quelques escaliers, le voilà presque arrivé. Une autre porte qui donne sur le service, la plaque inscrite en lettres d’or sur le mur :

5ème étage, pathologie des sortilèges : maléfices chroniques, ensorcellements, détournements de charmes, etc.

Etc.

Lui, il était là pour ça.

Il pénétra dans le service. Deuxième porte après la bifurcation des troisième et quatrième couloirs. Il s’était perdu il ne savait combien de fois les premiers temps. Désormais, ses pieds connaissaient le chemin par cœur et il n’avait même plus à faire attention.

Tous les mardis à la même heure, à la sortie du boulot, son petit rituel de la semaine. St Mangouste était à deux pas en transplanant depuis le ministère de la Magie.

Percy Weasley soupira et poussa doucement la porte de la chambre 201. Une vague odeur de brulé et de poudre lui chatouilla les narines, différente de celle, médicamenteuse, qui régnait partout dans l’hôpital. Mais bien incapable de dissimuler la fragrance, plus subtile et tenace, du désespoir.

Un nouveau soupir, fait d’abattement, comme toujours. Puis un sourire forcé sur les lèvres, comme chaque mardi depuis 3 ans. Il s’avança dans la chambre.

Depuis la chute inespérée du plus grand mage noir de tous les temps, bien des choses avaient changé, en bien comme en mal. Il avait fallu nettoyer les dégâts, s’occuper des moldus qui devaient rester ignorants à leur sujet, tout rétablir et remettre sur pied. Tenter de se reconstruire après ces mois d’horreur et de sang.

Percy avait vu sa charge de travail augmenter brusquement en ce temps-là et même maintenant, des années après, il sortait tard du bureau, voire pas du tout. C’était ça, sans doute, prendre ses responsabilités.

Son travail n’avait rien de passionnant mais restait cependant indispensable. De la paperasse, toujours, des litres d’encre, des kilos de nouvelles plumes et des mètres de parchemin, comme de coutume. Son poste était plus important que du temps de Voldemort et il le prenait très à cœur. Il aurait aimé faire autre chose de ses mains mais ne semblait hélas, bon qu’à cela. Remplir des formulaires à longueur de journée, organiser des réunions, dédommager les trop nombreuses familles de sorciers qui avaient connu l’enfer et ne s’en étaient pas tirées aussi bien que certaines. Au moins se savait-il utile à la communauté des sorciers et cela le rendait fier. Certes il restait dans l’ombre, figure obscure de bureaucrate, mais au moins aidait-il nombre de gens tout en gardant le nez collé à ses papiers jaunis.

C’était aussi une manière lâche de se faire pardonner. D’essayer de se racheter. Et il savait qu’il ne travaillerait jamais assez pour cela.

C’était pour cela qu’il venait tous les mardis sans rechigner. Par qu’il se sentait coupable, parce qu’il s’en voulait. Parce qu’il le voulait. Il espérait quelque part, que cela l’aiderait. Que cela le ramènerait.

Sans trop y croire, sans trop rêver.

Le mardi était le seul jour où il sortait du bureau en avance. C’était le jour où toutes ses fautes lui revenaient en pleine face, comme une baffe retentissante et parfaitement ajustée.

Le jour où il rendait visite à son petit frère.

La chambre où il était installé depuis 3 ans n’avait rien d’exceptionnel. Un peu plus grande que celle des autres patients sans doute, une partie de son salaire servait à financer les soins et il ne le regrettait pas. Il pouvait au moins faire ça.

Car s’était de sa faute, n’est-ce pas ? Si son frère était assis là, le teint pâle et les yeux ouverts sur un vide que personne ne parviendrait à combler. De sa faute à lui, à son arrogance, sa négligence. Sa stupidité sans bornes.

Des yeux rouges et secs à force de fixer le mur blanc face à lui, des cheveux roux en bataille, si négligés, alors qu’ils avaient toujours fait sa fierté. Ses taches de rousseur, caractéristique à laquelle pas un des Weasley n’avait échappé, ressortaient sur son visage au teint blafard et chiffonné. Les mains du jeune homme assis contre les oreillers blancs, se crispaient parfois, signe qu’il était toujours vivant.

Sans vraiment l’être.

Percy attrapa la chaise près du lit de son frère immobile, comme toujours. La table de chevet croulait sous les livres qu’il ne lisait pas, insensible, sous les fleurs qu’il ne voyait pas, aveugle, sous les petits mots d’encouragement de leur mère et du reste de la famille qu’il ignorait même être là, perdu dans son monde.

Trois ans que cela durait.

Trois ans que George Weasley avait cessé d’exister et s’était enfoncé dans ses rêves.

Trois ans que sa moitié ne faisait plus partie de sa vie.

Trois ans…

Comme toujours, Percy se mit à parler. De tout et de rien, de sa semaine et ses petits tracas, son absence de vie amoureuse qui l’aurait sûrement fait rire s’il en avait été en mesure de réagir, les blagues stupides de ses collègues qui, décidemment, ne valaient pas les leurs.

Leurs farces amusantes, un peu lourdes sur les bords, mais toujours réconfortantes. Une manière de tenir le coup durant les années noires, ils avaient mis du baume sur bon nombre de cœurs.

Ils.

Ils avaient toujours été deux, les frères, les jumeaux Weasley.

Les deux qui auraient pu n’être qu’une seule et même personne.

Le seul qui aujourd’hui n’était plus rien.

Le survivant.

Quelle ironie…

Percy avait vendu la boutique de farces et attrapes. Aucun d’entre eux n’avait voulu la reprendre. Aucun d’entre eux ne pouvait la reprendre, personne n’en avait le droit. Et encore moins l’envie.

C’était leur fierté, leur œuvre. Ils n’avaient pas à y toucher. N’avait pas à y mettre leur nez. Cet endroit était un sanctuaire, un mémorial. Un antre de souvenirs incommensurable, enfermés entre les murs, dans les boites de choco-canari, les flacons de filtre d’amour…

Percy était convaincu que George l’aurait étripé s’il avait su qu’il l’avait vendu.

Enfin, le flambeau avait été dignement reprit, Percy n’aurait pas laissé n’importe qui aux commandes, Lee Jordan était un bon gars.

Et il lui offrait ainsi l’espoir que George se sorte un jour de son mutisme et reprenne la direction de la boutique.

Percy aurait donné n’importe quoi pour que cela arrive.

Il savait pourtant, que c’était un rêve utopiste.

George n’était plus en mesure de sortir d’ici.

Depuis ce jour tragique où Fred avait eu la brillante idée de mourir, plus rien n’avait été comme avant. Cela ne pouvait en être autrement, Percy en avait conscience, on ne remplace pas un frère ainsi. Mais peut-être avait-il cru… espéré du moins, que tout ne tournerait pas de manière si dramatique, si désespérante.

Percy avait imaginé beaucoup de scénarios possibles quant à leurs retrouvailles à Poudlard pour combattre le mal.

Il ne s’attendait pas à voir son petit frère pour la dernière fois.

Il se demandait chaque jour ce qui se serait passé, s’il était arrivé plus tôt. S’il n’avait pas fuit si longtemps, se retranchant stupidement derrière ses papiers et son poste au ministère. Toutes ces années, il avait joué à l’autruche, allant jusqu’à renier sa propre famille sous prétexte qu’elle était un frein à ses ambitions trop grandes pour eux. Il les avait presque détestés, les avait méprisés. Ils n’avaient rien dit, ils avaient continué de croire en lui, de prier pour qu’il leur revienne. Percy savait qu’ils l’auraient de nouveau accueilli à bras ouverts. Et lui, pauvre imbécile, avait refusé toutes leurs mains tendues pour rester dans les bonnes grâces du Ministre. Pour sauver une carrière qui n’en avait jamais valu peine.

Finalement, ils avaient mieux réussi que lui et lorsqu’il avait enfin compris son erreur, lorsqu’il était enfin revenu vers eux, pour s’excuser, pour avouer qu’il n’était qu’un imbécile, qu’un fils indigne. Ce jour-là où il retrouvait enfin sa vraie famille, on lui enlevait.

Car il n’avait pas perdu qu’un frère ce soir-là, il en avait perdu deux.

Deux êtres qui formaient un tout.

Percy avait toujours envié les jumeaux. Parce qu’ils étaient deux et qu’ils semblaient n’avoir besoin de personne d’autre pour être parfaitement heureux. Ils étaient complices et partageaient bien plus qu’une apparence, bien plus qu’une chambre exigüe mais accueillante, bien plus qu’un amour inconditionnel pour les farces en tout genre, bien plus que tout cela.

Il était persuadé que si Fred avait survécu, George et lui n’auraient pu se résoudre à vivre chacun de leur côté, fonder une famille.

Non, ils étaient indissociables, deux dans tout ce qu’ils entreprenaient. Deux pour vivre, deux pour aimer, deux pour rire, pour pleurer. Jamais l’un sans l’autre, jamais seul sans son Autre.

Deux, toujours.

Deux pour vivre, deux pour rire, deux pour pleurer, deux pour aimer.

Deux pour mourir.

Fred avait cessé de vivre et George n’avait pu que suivre.

Parce qu’on ne sépare pas un homme en deux, on ne peut le faire avec des jumeaux. Personne ne le peut, pas même la Mort. Pas même le sort.

Jamais l’un, jamais l’autre, les deux, toujours. Unis, quelles que soit les circonstances.

Une moitié disparait, l’autre part à la dérive.

Une flamme s’éteint, l’autre se consume.

Percy savait pertinemment que malgré les dires des médecins, sorciers et autres psychologues, jamais son frère ne sortirait d’ici.

Jamais plus un sourire ne viendrait éclairer ce visage sans vie, ces yeux mornes et sans saveur.

Dire qu’il n’y avait plus qu’une carcasse vide sur ce lit ayant l’apparence de George Weasley n’aurait certainement pas été surfait. George était partit depuis longtemps, dans un monde connu de lui seul, inventé par ses soins, par son esprit meurtri qui ne cherchait que le repos.

Un endroit où, sans doute, Fred était là aussi et lui souriait, comme seul sait le faire un frère avec qui on a tout partagé.

Avec qui on a ri, on a aimé. Avec qui on a pleuré, avec qui on a péri.

Percy cessa de parler, de tout et de rien, de sa semaine, ses petits tracas et de son absence de vie amoureuse qui l’aurait sans doute fait bien rire s’il avait été en mesure de réagir. L’ainé n’était même pas certain qu’il les entendait. Même pas certain qu’il savait qu’il était là, qu’il venait chaque mardi se repentir près de son lit, qu’il déposait de nouveaux biscuits sur la table de chevet en espérant les trouver vides la semaine d’après.

Le rouquin se leva, comme d’habitude, avec cette sensation désagréable d’échec et de désespoir. Il avait cessé d’attendre une réaction de la part de son cadet. Même pas un regard, pas une parole, rien que le silence et le néant dans ses yeux.

Le néant qu’était devenue sa vie.

Car George n’est rien sans Fred.

Comme Fred n’était rien sans George.

Percy quitta la chambre, avec la promesse de revenir le mardi suivant.

George ne dit rien, les yeux fixes, sans âme.

Un jour, encore un.

Vide de sens.

Jusqu’à la fin.

 Wahou ! C'est très bien fait ! Même si le genre dramatique après la victoire sur Voldemort est la dernière chose auquel nous aurions pu penser pour une suite, tu l'as fait ! Et très bien fait même ! 

Tu maitrises bien les mots ! Ca en est presque mélodique ! 
C'est poignant, chose essentielle pour un drame ! Pari réussi donc ! 

Par contre, juste un petit reproche si tu me le permet, c'est parfois redondant, et j'ai trouvé la fin trop lourde, trop insistante !
Tes images sont belles et bien choisies, mais tu insistes trop dessus je trouve ! Et l'écriture hachurée de mini-paragraphes, n'arrange rien en ça.


Sinon, au niveau de la longueur du texte, je n'ai pas à me plaindre ! Ca se lit même assez vite !

Continue ainsi ! 

Eh bien, merci beaucoup pour ce commentaire, ça me fait très plaisir!
L'aspect redondant, oui, c'était voulu à la base, mais on m'avait déjà fait la réflexion que la fin tombait un peu lourdement, effectivement. Je ferais attention pour la prochaine fois, rien n'est parfait!

Quant à l'écriture hachurée, je dois avouer que je l'utilise biiiiien souvent, mais pas forcément de cette manière, à répéter au final la même idée. Dans des fics entières, c'est principalement pour donner une impression rapide et à la limite de la panique dans une action.

Bien, me voilà ravie de voir que ce n'est pas trop long (j'aurais été bien ennuyée si ça avait été le cas ; j'écris bien plus que ça d'habitude). Donc ça me rassure, dans un sens, ça veut dire que ça se lit bien!

Salut à toi !!!

Tout d'abord merci à toi d'avoir pris la peine de poster sur notre modeste forum, ça fait plaisir de voir un nouveau récit.

Bon déjà un OS sur Harry, niveau originalité on pouvait aps demander mieux et c'est aps plus mal.
Personellement j'ai lu les bouquins et vus les films mais impossible de me rappeler ce qu'il s'y passe, j'ai en mémoire les grandes lignes mais au-delà de ça. J'espère donc qu'une fan telle que oi (en tout cas tu as l'air de l'être) ne m'en voudra aps trop .

Cela dit, ça ne m'empêche pas daccrocher totalement à l'univers, j'ai d'ailleurs trouver dommage que tu ne le retranscrive aps plus que ça. Tu nous remet le contexte mais au final cette histoire aurait trrès bien pu se passer dans un hôpital lambda car tu as complètement omis de retranscrire la dimension magique de HP. Et c'est finalement là le plus gros défaut, même si je te l'accorde il n'y avait pas vraiment matière à développer la magie ici, un petit coup de "Wingarium leviosa" aurait pu nous mettre un peu plus dedans je pense.
Pour le reste y a rien à redire, l'écriture est vraiment bonne et tu nous laisse accroché à l'histoire tout le monde sans développer de dialogue, juste en décrivant. J'ai toujours dit que les descritpions me paraissaient être l'une des choses les plus compliquées de l'écriture, mais toi, tu manis ça de manière plutôt compétente et ça n'en rend le récit que plus agrébale.

Pour ce qui est du texte en lui-même, il est bon. Il part surtout d'une bonne idée de départ qui est de montrer qu'après la guerre il n'y a pas que des heureux, ce qui rajoute cette dimension plus réaliste que fantastique comme dit plus haut. Mais surtout de le développer sur un personnage ni principal et ni secondaire et pourtant plutôt charismatique (même si là c'est aps vraiment sous son meilleur jour ^^') . J'appréciais moi aussi Georges et Fred pour leur côté enfantin et délirant mais lire ton texte m'a tout de même attristé, tu as donc réussi ton pari d'écriture, donc good point.
Petite remarqe cependant, il me semble que Georges perd un oreille dans la battaille, un e petite ligne sur cette blessure aurait pu faire bon genre dans le texte (à moins que je me plante, ce à quoi je te laisserais le soin de me corriger).

Bon j'émettrais tout de même une dernière petite réserve, toute personnelle donc rien de bien méchant, sur le texte. Il est dommage qu'il n'y ait aucune touche d'humour pour détendre l'atmosphère pesante que tu as créée dans cette chambre d'hôpital. j'aime bien sourire un peu même quand le l'histoire ne s'y prête aps vraiment, ça m'évite de broyer du noir. mais comme je te l'ai dit, c'est perssonel.

Voilà, voilà en tout cas très bon texte, si tu continues de venir poster par ici, ça laisse présager de bonnes choses pour la suite.

PS: Le texte est de bonne taille ne t'en fais pas pour ça, sutout qu'il est bien aérer (peut-être trop????) ce qui facilite la lecture.

Si je pouvais avoir des commentaires aussi longs et bien construis sur le site où j'ai l'habitude de poster, mettant en avant les petits défauts comme les qualités, ce serait formidable ! ^^

Eh bien, un grand merci pour cette petite analyse en tout cas, cela me fait toujours très plaisir qu'au delà d'être lu, son texte est aussi décortiqué. A mon tour de répondre donc.

Toutes ces petites choses que tu notes me montre qu'il faut encore que je m'améliore, et si certains prendraient la mouche (et en ce cas, cela n'étaient sans doute pas prêt à ce recevoir des critiques, ce qui est bien dommage et je me rends compte qu'une fois de plus, je m'égare en divaguations -mais arrêtez moi enfin!)  je dois avouer que je suis ravie d'en recevoir! Ca m'évitera de refaire les mêmes erreurs.

Coooommment?! Tu as osé oublier Harry Potter?! Nooooon! ^^ Ok, je ne t'en tiendrais pas rigueur, même si la fan en moi gronde comme une folle (oui, j'ai lu tous les tomes 7 fois chacun, et alors? N'est pas folle qui veut! )
Hum, pour ce qui est de l'hôpital St Mangoust, je me suis basée essentiellement sur le peu de description que l'on veut bien nous donner dans le tome 5, si je ne me plante pas. Et c'est assez restreint, au final, n'ayant pas vu les films (à partir du 4, ça commence à virer en n'importe quoi selon moi) je n'avais pour visuel que ce que mon imagination voulait bien me fournir. Peut être aurais-dû insister un peu plus sur la description à ce niveau là, j'en conviens. Je pensais pour ma part que c'était suffisant, vu qu'un hôpital, même magique, reste un hôpital.

J'ai eu l'idée très tôt; pour tout dire. Après avoir lu le passage de la mort de Fred en fait. J'étais tellement outrée, ulcérée, que j'en ai même lâché le bouquin durant 5 jours avant de remettre ma bouderie dans un coin et le terminer. L'auteur ne précise pas dans le dernier tome, ce qu'il advient de Georges, même si j'ai eu la possibilité de voir dans un article sur le sujet qu'il termine avec Angelina Johnson, et a deux enfants, Roxane et Fred. Mais il est vrai que pour moi, je ne le voyais vraiment pasbien réagir à la mort de son frère. C'est son jumeau quand même, c'est pas rien!

Dans la plupart des fics que j'ai pu lire, Percy a souvent le mauvais rôle, alors qu'il n'est pas si méchant que cela, au final. Et il me paraissait relativement logique que ce soit lui qui vienne rendre visite à son frère cadet et se sente particulièrement coupable de la mort de Fred, étant donné qu'il était sur les lieux et qu'il n'a, malheureusement, rien pu faire.

Oui, effectivement, Georges perd une oreille. J'ai dû tout bêtement zapper ce détail lors de l'écriture, ce n'était pas la chose que laquelle je me concentrais à ce moment là.

Ah l'humour, l'humour, c'est parfois encore plus dur à manier que le drame. Je suis une adepte de la mélancolie, je dois bien l'avouer, et même dans la vie courante (non, je ne suis pas dépressive, loin s'en faut d'ailleurs ) j'ai un humour un peu spécial, qui oscille entre le cynique et le noir. Ca plait, ou ça ne plait pas, certes, mais ici, je ne voyais pas le besoin de rajouter un sourire, puisque ce n'était pas l'effet que je voulais donner à ce texte. Après, désolée, hein! C'est juste que le texte ne s'y pretait pas des masses, selon moi, mais il m'arrive également de faire dans l'humour, je le jure!

Ah bah, justement, j'ai une sorte de fic sur Bleach, sous forme de petites publicités regroupant tous les artefacts de l'univers et que je me suis amusée à détourner. Là, promis, c'est de l'humour.

Et si jamais ça tente quelqu'un, je posterais ça un jour prochain. J'ai encore quelques réserves sur mon pc, et parfois dans des styles totalement différents!

Toujours faire des textes aérés, toujours! ^^ En tout cas, merci beaucoup!

Re !

Si je pouvais avoir des commentaires aussi longs et bien construis sur le site où j'ai l'habitude de poster

 

Etant donné que tu n'es pas sur un forum spécialisé dans l'écriture il risque d'être difficile d'obtenir de longs commentaires, ceci, cela n'empêche pas qu'il puisse être pertinent. De plus pour écrire un long commentaire, il faut avoir du temps, et le temps il faut le prendre et il ne l'utilise aps forcément pour écrire des pavés malheureusement ^^. J'avais l'habitude de commenter de façon plus large il fut un temps, mais depuis j'ai perdu l'habitude d'avoir du temps pour moi, pour lire et écrire, donc la longueur (et la pertinence, sans doute) de mes réponses s'en font ressentir je pense.
Bref tous ça pour dire que je ne sais pas si tu pourras retrouver les même commentaire que sur ton autre forum, mais qui sait.
 

vu qu'un hôpital, même magique, reste un hôpital
 

Je suis d'accord avec toi en fait (si si ^^). Ce que je voulais dire c'est que c'était quand même un hôpital dans un monde régit par la magie et je me disais qu'il aurait été sympa de le montrer. C'est un hôpital, ok, mais la magie doit pouvoir leur permettre de mieux gérer les malades. Chariot de médicaments se déplaçoant tout seul pour apporter les médocs, malade volant dans les airs pour être transporté au bloc plus rapidement, troll posté en tant que vigile ou que sais-je encore.
J'ai trouvé, mais ici, cela n'engage que moi, que la dimension magique manquait pour coller avec le monde de HP. Même si effectivement ça n'aurait rien apporter de relativement signifiant au récit. Ca reste un détail, mais vu ton style il me semble que les détails ont une importance pour toi.

C'est son jumeau quand même, c'est pas rien!

C'est vrai, mais finalement tou n'est question que de point vue ici. Evidemment c'est horrible, mais rien ne dit que Georges n'allait pa broyé du noir avant de se faire sortir de la morositude par une belle jeune femme.
Finalement chaque point de vue se défend, c'est juste une question d'interprétation.

Ah l'humour, l'humour, c'est parfois encore plus dur à manier que le drame

C'est sur que c'est pas évident, et encore moins à l'écrit. Faire passer les sentiments, je pense que c'est la chose la plus complexe à faire lorsque l'on écrit.

Après, désolée, hein! C'est juste que le texte ne s'y pretait pas des masses

Pourquoi être désolé? Si toi tu as pensée qu'il n'y en avait pas l'utilité ou le besoin, ne le mets pas. C'est juste que lorsque j'écris, j'aime pas faire du tout noir, tout morbide. Je préfère placer un petit élément dans le texte qui va permettre au lecteur de faire une pause dans un passage un trop triste/noir/morbide, une petite vanne, ou un élement un peu insolite. Mais là encore ce n'est que mon avis j'te le fais partager, on a chacun notre style d'écriture et je trouve intéréssant de se faire partager nos points de vue.
Cela dit c'est aussi casse-guele à créer comme effet, parce que si l'élement insolite/comique fonctionne pas, ça fout en l'air le texte puisque pas du tout adapté au style j'en convient. Mais bon faut prendre des risques de temps à autres, ça fait aps de mal.

Voilà, voilà, bon je ne sais pas si tu souhaitais avoir une réponse sur tout ça, mais j'aime bien échanger avec les auteurs. Je trouve ça plutôt intéréssant, j'éspère que je suis pas le seul.
Pour ce qui est de l'humour, c'est juste moi qui aime ça, j'aime rire. Donc ne te mets pas à écrire des textes humoristique juste pour faire plaisir aux lecteurs, car malgré toutes ls horeurs que j'ai pu dire, j'ai quand même fortement apprécier ton texte .

Hu-hum, justement, sur mon autre site, les commentaires sont très courts, les lecteurs se contentent souvent d’un : « ouais, c’est cool, j’ai bien aimé, tu écris bien. » Même si ça me fait plaisir de voir que ça plait, je dois avouer que je préfère les commentaires comme tu m’en as laissé : construits, qui donnent un point de vue et le développent. Comme tu le dis plus bas, ça permet d’échanger et entre auteurs, c’est toujours bon de discuter je trouve. Il n’y a que comme ça qu’on peut s’améliorer il me semble, les auteurs savent souvent de quoi ils parlent puisqu’eux même écrivent.

C’est vrai que maintenant que tu le dis, je suis en train de me dire qu’un simple gobelin au détour d’un couloir ou tout autre objet magique n’aurait pas été de trop, au final. Il est vrai que je ne me suis pas vraiment concentrée sur le détail du bâtiment sur cet OS, va savoir pourquoi, alors que les descriptions sont en général les parties que j’affectionne le plus (et ça doit se sentir d’ailleurs, je me dis toujours que j’en fais peut-être un peu trop).
Haaan, y aurait presque matière à remanier tout ça, tient…

Le « désolée », c’est un réflexe. ^^ Je sais bien que ce n’est pas de ma faute, que j’écris aussi pour moi et non pas que pour les lecteurs mais bon… je sais pas, une sorte d’étrange culpabilité en me disant : meeeeerde, ils vont broyer du noir à cause de moi…
Et puis mon côté sadique revient en général en force pour me hurler : c’est pas grave, c’était coooool !
Comme tu dis, insolite/comique, je suis pour, mais ce n’est pas une chose facile à manier et connaissant mon humour, j’aurais sans doute fait quelque chose au second degré qui ne serait peut-être pas si bien passé que ça. Prendre des risques, c’est bien, se tirer dans le pied pour faire une expérience, je t’avoue que j’y réfléchie à deux fois avant de presser la détente !

Aha, les textes dont je parle sont déjà écrits depuis belle lurette, et ils ont remporté des critiques relativement sympathiques je dois dire. Je posterais sans doute ça, à l’occasion. Quand je dis que j’ai des réserves, je parle là en termes d’une bonne dizaine de fics. Certaines datent, c’est indéniable et le style peut varier d’une fic à l’autre. J’aurais presque dû mettre dans l’ordre chronologique, tiens. ^^ Et d’autres sont à chapitres. Longs, les chapitres, on parle ici d’au minimum 4 pages word, donc le triple de l’OS ici présent. Si on ajoute à ça le fait que la fic en question fait pour le moment 19 chapitres… ça fait de la lecture, mine de rien !

J’adoooore, discuter avec les autres auteurs ! Ça permet d’échanger des points de vues, des techniques, c’est tellement enrichissant, au final (et oui, quand je me mets à parler, souvent, c’est des pavés… )

En relisant la première phrase de ta première réponse, je me rends compte que j'ai encore lu trop vite et que je suis passé pour une naze, pour changer ^^.
Donc je suis content de pouvoir te donner un commentaire constructif, même si celui-ci n'est pas ce que je peux faire de meiilleur. Il m'est arrivé de faire des commentaires bien plus longs, mais bon c'était dans ma prime jeunesse tout ça, maintenant je me fais vieux (ah tiens je me rends compte que je me mets à divaguer aussi).

POur le reste, je vois qu'on est d'accord et ça me plaît.

meeeeerde, ils vont broyer du noir à cause de moi…
Et puis mon côté sadique revient en général en force pour me hurler : c’est pas grave, c’était coooool !
 

Il faut aussi se dire que le seul plaisir de l'auteur c'est d'en faire baver un peu sentimentalement au lecteur, donc aucune culpabilité à avoir. Faut bien trouver quelque chose d'amusant à faire quand on bosse quand même.

Je me rend compte aussi que ton humour devrait bien me plaire, en fait je suis fan de l'humour noir/cynique. Alors j'ai hâte de voir ce que t'es capable de faire avec ça, et puis surtout voir sur un autre récit ce que tu vaux. Parce que là tu nous donne de belles promesses mais sur un sujt que tu as l'air de maîtriser, maintennat j'aimerais bien voir sur autre chose, surtout au niveau des dialogue t des intéractions entre personnages et ausi sur ta capacité à inventer un perso.

Enfin bref tu l'auras compris j'ai très envie que tu nou poste quelque chose d'autre que je puisse satisfaire ma curiosité vis à vis de ce que t'es capable de faire (tiens ça me rappelle quelqu'un ça).

Na mais faut que j'arrête de 'juste jeter un oeil au forum', je vais jamais me coucher sinon...

Diantre, tu peux donc faire plus long que ça? ^^ Aha, mais pour ça, il faudrait que tu es matière à critiquer, n'est-ce pas?
Fan de cet humour? Alors peut être qu'un de ces quatre, je me laisserai méchamment aller. ^^

Eh bien, quant aux promesses, ça met parfois du temps mais je les tiens (l'écriture c'est tellement aléatoire, y a des jours et des nuits où ça va parfaitement bien et d'autres où ça tourne affreusement à vide et c'est super frustrant.)
Autre chose, autre chose... qu'ai-je donc en magasin?

Comme je le disais, une fic, enfin, une sorte de recueil sur Bleach, a but humouristique et terminé, donc ce qui me permettrais de faire des parutions relativement régulières.

Ensuite, pour la création d'un perso... J'ai bien ma fic sur Fullmetal Alchemist, 19 Chapitres pour le moment, 14 à 18 pages chacun, et un perso rien qu'à moi, avec des dialogues, des descriptions, de l'humour de merde, des insultes, du drame, des rires, un peu de larme... Mais étant donné que c'est pas encore terminé, y aurait peut être un temps de latence une fois que je serais arrivée au bout.

Deux trois OS sur le manga D.Gray man... des drabbles sur Fullmetal, encore, et dans l'humour pour la plupart... j'ai envie de dire, z'avez plus qu'à choisir.

Diantre, tu peux donc faire plus long que ça? ^^ Aha, mais pour ça, il faudrait que tu es matière à critiquer, n'est-ce pas?
Fan de cet humour? Alors peut être qu'un de ces quatre, je me laisserai méchamment aller. ^^
 

Oui ça m'est arrivé à une époque, j'aime écrire et partager ma vision du récit avec l'auteur, donc il arrive que mes doigts se laissent un peu trop aller certaines fois ^^.
Il y a toujours matière à critiquer, il suffit juste que je sois porté par le récit et qu'il m'inspire des choses pertinentes.
En fait je rigole à énormément de trucs, suffit qu'ils soient bien placés et bien amenés, mais j'ai ma petite préférence pour l'humour noir et mangakesque.

Pour ta prochaine fic à toi de voir, on ne fera aps les difficiles par ici. On est tellement content d'avoir quelque chose à lire que tu peux te laisser aller à ce qui te semble de meilleur.

Alors Naé je retrouve le style de commentaires de ta fic de thief: très bien écrit, paragraphes bien construits, écrits originaux: et j'aprouve en bonus. tu regrette ap d'être venu je suppose?
 
P.S. (HS): 
D'ailleurs je pense de Drake pourrait se plaire ici: Mise a part qu'a son age yu gi oh ne lui parle ap mais c'est un grand commeur qui aime les bonnes fics (ce qui existe en non yugioh si tu as été jeté un coup d'oeil au HOF) : t'en pense quoi? J'lui en parle ou ça vo ap le coup?

Ah, Xav, te voilà.
Le même style que Thief, tu trouves? Peut être dans la forme, mais dans le fond, je suis d'avis que les deux sont très différents. Mais bon, si ça te plait, pas de soucis pour moi.

Eh bien, tu peux toujours demander à Drake de venir faire un tour ici, ça ne coute rien. Rien ne dit par la suite qu'il le fera mais c'est toujours bien d'essayer, non? Après, il fera ce qu'il voudra de l'info mais honnêtement, il me semble qu'il est pas mal prit par les études, et autres. Ce n'est pas dit qu'il puisse passer régulièrement ici.

Le 30/01/2013 à 18:30, Monkeydfaust avait écrit ...

Oui ça m'est arrivé à une époque, j'aime écrire et partager ma vision du récit avec l'auteur, donc il arrive que mes doigts se laissent un peu trop aller certaines fois ^^

Mais laisse toi aller avec graaaand plaisir surtout! J'aime partager mes petits mondes avec les autres, ça fait du bien de parler de choses que l'on aime : très peu de personnes dans mon entourage comprennent réellement mon intérêt pour l'écriture et c'est bien dommage.
Ici au moins, je peux parler en étant à peut être certaine de ne faire chier personne quand je dis que j'aime écrire et que j'y passerais volontier tout mon temps.

Pour ta prochaine fic à toi de voir, on ne fera aps les difficiles par ici. On est tellement content d'avoir quelque chose à lire que tu peux te laisser aller à ce qui te semble de meilleur.

Eh bien, eh bien, que diriez vous d'un peu d'humour cette fois ci? Pour alléger un peu cet OS, quand même. Je verrais ça samedi.