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Nous commençons donc avec 2 jumeaux qui sont envoyés de force sur une planète hostile pour des raisons obscures mais qui semble avoir un rapport avec un jeu politique (ministre Odin qui veut écarter son potentiel successeur du pouvoir, le tue lui et sa femme et envoie ses enfants sur une planète isolée décrite comme une planète prison car les tuer aussi c'est trop difficile...Probablement).

Le premier truc qui surprend est la faculté d'adaptation/de survie d'un enfant de 12 ans, qui a probablement vécu dans une sorte de cocon toute sa vie vu le rang social de ses parents et l'environnement (son frère est beaucoup moins doué, il ne survit pas longtemps):
-Marcher 5 h sous un soleil de plomb vers l'inconnu en se privant d'eau
-Assassiner plusieurs adultes sans la moindre hésitation et sans le moindre problème, comme s'il avait fait ça tous les jours
-Ses facultés de combats/bretteur/réflexes: on explique que 4 clans existent sur cette planète, chacun dominé par un chef...Et il arrive à en mettre à terre une (tout en se débarrassant d'un monstre dangereux du même coup) et à en tuer un dans un duel à l'épée (l'intervention de third a aidé mais quand même)...Et continue à défendre son titre tout au long de la série. Très crédible, c'est grâce à des cours de gymnastique qu'on apprend tout ça.

Passons sur la rencontre avec son second qui va jouer au perroquet durant presque chaque épisode, au moins une fois, en lui disant qu'elle veut un enfant de lui (oui, il a 12 ans au début de la série parce que Japon!). Elle se fait sisterzoned mais s'en fiche, aimer quelqu'un dans ce monde c'est vouloir un enfant de lui...Particulier.
Il va finir par céder à ses avances au cours d'un de ses nombreux changements d'avis. Pas de chance qu'elle meurt avant.

Après un petit saut dans le temps, un personnage masqué, qui se révèle être...Zagi (surprise...Ou pas) décime le clan night puis sun et, après quelques péripéties, rencontre Thor. Il lui explique que le jyu oh est une arnaque, ce que Thor accepte immédiatement parce que...Euh...

C'est là que, après moins d'un jour passé ensemble, Thor déclare être tombé éperdument amoureux de la Second de zagi que ce dernier a rejeté et veut qu'elle rejoigne son clan...Mais en fait non car c'était un plan sournois de zagi pour manipuler Thor a sa guise...Mais en fait non car la Second se fait tuer par une mystérieuse silhouette encapuchonnée (car c'est vraiment trop difficile de deviner qui c'est...).
Thor devine que c'est zagi qui a tué sa bien aimée, ce qui n'aurait pas eu le moindre sens, et le blesse sévèrement. Et il devient le Jyu oh sei et c'est fi...Ah tiens, non.

C'est le moment des révélations:
-Thor est en fait l'aboutissement de 100 ans de recherche en génétique pour sauver l'espèce humaine de l'extinction et l'envoyer sur cette planète était le dernier test pour s'assurer de sa capacité à survivre en milieu hostile...Pourquoi pas, c'est original. Leur logique eugéniste est: le nouveau jyu oh étant sélectionné parmi les "enfants" des précédents, la qualité des gènes ne peut que continuer à s'améliorer.
-Et les parents de Thor ont été tué car sa mère, qui n'est pas sa mère biologique mais sa mère porteuse, ne voulait pas qu'il s'en aille...Mouais.
Ca n'explique pas pourquoi le fils biologique, qui n'est pas son jumeau du tout (juste une histoire d'adn qui a copié l'apparence de la mère porteuse, logique), du couple a été envoyé mais on est plus à ça près.
-Maintenant, ils vont prélever son adn et l'utiliser comme base pour faire des humains plus résistants que les actuels qu'ils enverront sur cette planète mais seulement après avoir changé l'environnement pour y faciliter le développement de la vie humaine...En provoquant des catastrophes naturelles qui vont tuer au passage la totalité des humains présents. On suppose que la planète sera bien évidemment habitable en un rien de temps après ça mais c'est un détail sans importance, je présume.

C'est là que le professeur, qui a probablement conduit le projet de bout en bout, décide de se rebeller en disant qu'il en a assez de jouer à Dieu et tire sur Odin. J'ai eu la même réaction que ce dernier: pourquoi? Pourquoi réagir à ce stade? D'où vient cette prise de conscience sortie de nulle part? Quelle alternative propose t'il?
Je ne vois d'ailleurs pas ce qui aurait empêché de rapatrier les humains sur une autre planète en attendant que celle ci soit remise à neuf, à part cette logique eugénique. C'est ça qui lui pose problème, semble t'il. Et ensuite un commando se met en place sous l'autorité du professeur, arrêté 2 minutes avant pour avoir attaqué Odin (logique...), afin d'arrêter le processus.

Quant au dernier épisode, ça ressemble à un remake de la cabane dans les bois (scène des monstres) avec quelques sacrifices "héroique" et...Thor qui repart sur la planète qu'il voulait quitter à l'origine et pardonne à celui qui est à l'origine de tout.

Globalement, ça se regarde, c'est assez court de surcroit, mais niveau émotion/cohérence des actions (en particulier le mc qui est une girouette) c'est pas au point.

On me l'avait très chaudement recommandé mais je partais avec un mauvais a priori car je ne suis pas très anime méca.

Le début n'était pas si transcendant que ça à mes yeux mais ça se regardait plutôt bien. Les premiers épisodes sont plutôt légers avec l'introduction des personnages clés:
-Kamina, le mc classique de shonen nekketsu, tête brulé qui fonce sans réfléchir...Par certains aspect, badass avec un fort leadership mais pas ma tasse de thé pour autant
-Simon, timide, réservé, manquant de confiance en lui
-Yoko, la pin-up en maillot de bain qui a la gâchette facile mais pas présenté du tout comme le personnage faible (ça change des shonen classique).

Le groupe se construit petit à petit, et gagne en envergure au fur et à mesure et on arrive enfin à un tournant du scénario: l'épisode 8. C'est probablement à partir de là que j'ai commencé un peu à accrocher:
-C'est l'épisode où j'ai commencé un tout petit peu par apprécier Kamina, je ne suis pas trop fan du style en général...Je dirai même qu'il me tapait sur les nerfs. C'est l'archétype du héros de shonen à la fairy tail qui gagne grâce à sa volonté pure, contre toute attente, avec une confiance basée sur absolument rien.
-...Pas de chance, c'est aussi celui où il meurt...
Sa mort est très bien faite et, de tous les animes que j'ai vu, c'est la seule dont on parle de manière systématique dans toute la suite et qui a un impact "idéologique" aussi fort, il devient une sorte de martyr de cette cause. Du coup, j'ai bien aimé sa mort pour le scénario, c'est un choix très osé.

En fait, dans le premier grand arc:
Niveau développement de personnages, Yoko est un peu mise sur la touche, elle fait partie du décor dans la suite de la saison sans véritable avancées. Dommage, le personnage avait du potentiel à exploiter...Mais elle est reléguée à simplement regarder les combats assez rapidement alors qu'il y avait moyen d'en faire un personnage tellement plus intéressant et au coeur de l'action...
Simon a eu une phase "down" après la mort de Kamina mais c'est tout. Il "prend" la place de kamina par la force des choses car sans lui aucun combat n'aurait pu être gagné.
Le reste, à part Viral (personnage intéressant au demeurant), c'est de la décoration, du background, des personnages réduits à du comic relief sans véritable profondeur.

Ce qui m'a dérangé dans les combats c'est le fait que volonté>all, pas vraiment de réflexion/mise en abîme, on est en permanence dans la surenchère de l'action avec simon qui sauve la mise systématiquement après un deus ex machina/power up sorti de l'espace avec utilisation des cordes vocales au delà de toute logique, des combats complètement déséquilibrés au vu des forces en présence, plot armor pour tous les personnages nommés (0 morts conséquentes) et issues de combat totalement improbables (Lordgenome vs simon).

Après, je dois le reconnaître, les combats sont superbes visuellement/musicalement/seiyu et on y atteint le summum de l'epicness au point que, dans le second arc en particulier, je trouve difficilement d'équivalent pour certaines scènes. Indéniablement, c'est très sympa à regarder avec son cerveau en mode off et en acceptant que la logique n'a pas lieu de citer.

Quant au second grand arc, que j'ai préféré car on atteint des sommets jamais vu auparavant dans le monde de la japanimation:
On fait un petit saut dans le temps de 7 ans et on touche au premier problème. Il y a eu un développement de personnage offscreen et du coup...On ne comprend pas bien.
Rossiu est le personnage qui présente l'un des changements le plus intéressant et qui illustre parfaitement cette idée: il est devenu la copie conforme du prêtre de son village, soit ce qu'il ne voulait devenir à tout prix, lorsqu'il fait arrêter simon pour ensuite le condamner à mort dans un simulacre de procès (avocat bidon pour simon, Gimbley avocat général, Rossiu comme juge), cela pour protéger son pouvoir et calmer la colère de la population en trouvant un bouc émissaire parfait:
-C'est la personne en charge
-Dommages causé indirectement par simon en détruisant le mugen
Il lui fait même endosser la responsabilité de la défaite de lordgenome, alors qu'elle est du fait de l'ensemble du gouvernement actuel! Qu'il le compare à un tyran qui mérite la mort au même titre que lordgenome.

A cela, on ajoute sa découverte de l'arc, qu'il présente comme sa création en prévision de la fin du monde (all according to keikaku!)

Notons que son comportement est loin d'être dénué de sens, risquer une guerre civile quand on planifie une évacuation de masse c'est pas une bonne idée, il faut trouver un moyen de calmer la colère de la populace imbécile qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez en plus d'être amnésique...il va juste trop loin sur 2 points:
-Condamner Simon à mort car
1)C'est le seul à ce moment capable de combattre les mugen
2)C'est celui qui dispose de la force de combat la plus élevée qui soit dans le groupe, ne pas le garder sous le coude c'est d'une absurdité abyssale (surtout que l'arc marche avec l'énergie spirale)
-Mettre dans Gurren lagann une kinon couverte de bombes pour s'assurer que simon allait revenir...Juste pour se faire tuer après. Que dire que le giffle de kinon sur Kittan qu'elle justifie en disant que Rossiu ne l'avait forcé à rien...Qu'elle avait fait ça pour lui plaire!
Il s'intéresse plus au maintien de sa position et à l'avis de la populace plutôt qu'au moyen de sauver tout le monde. La suite révèle que Rossiu ne prend pas cette décision de gaieté de coeur, en réalité!

Rossiu note aussi quelque chose d'intéressant sur Simon: qu'il n'a pas changé en 7 ans...Justement si! Il ressemble beaucoup plus à Kamina, au point d'en devenir une sorte de clone, qu'il y a 7 ans dans le côté tête brulé/impulsif là où l'ancien était plus posé et réfléchi! En comparaison, les autres membres de la brigade n'ont pas tellement changé (quelques couples random de ci et de là). Et ce changement survient comme par magie.

L'isolement auquel il se condamne ainsi l'oblige à prendre des décisions difficiles sans personne pour le soutenir, comme faire décoller l'arc gurren alors que tout le monde n'a pas embarqué. Le combat qui a suivi est encore un bon exemple du fait qu'il faut mettre la logique au placard en regardant certains combat: un coup de poing détruisant la fabrique de la réalité, une traversée de l'espace temps un peu plus tard.

Autre problème, puisque l'anime se concentre assez peu sur les personnages, leurs morts n'a pas non plus l'impact escompté (les jumeaux, kittan et d'autres)

Au final, qu'est ce que l'on a?
Un anime méca over the top en terme d'epicness/intensité, qui  nous en met vraiment plein la vue, avec une animation/musique/seiyu et une bonne dose de testostérone mais en dehors de ça?
Bah...Pas grand chose.
La première partie m'a encore plus dérangé à cet égard. les protagonistes se dirigent vers un lieu bien fixé en massacrant les ennemis qui se présentent à eux contre toute probabilité, contre toute logique, malgré leur infériorité numérique, sans avoir recours à la moindre stratégie digne de ce nom et sans aucune autre mort importante que celle de Kamina. On sait que Sinon sauvera la mise de toute façon.

La seconde partie soulève des points intéressants mais qui ne sont pas abordés en profondeur:
-La dimension politique
-Ce monde onirique où sont plongés les protagonistes dans lequel il voit ce qu'ils veulent voir
-La fin de l'univers du fait de la surutilisation de l'énergie spirale
-La romance (kamina+yoko sort de nulle part, rossiu+kinon idem, yoko+kittan)

En résumé, la force de la volonté est reine! Peu importe la situation, tant que l'on fait de son mieux, on vaincra. Et ça, c'est vraiment pas ma tasse de thé...Surtout que le genre méca n'est pas celui que je porte dans mon coeur, mais alors vraiment pas.

En quelques points:
-Histoire style shonen classique où la testostérone est "off the shart", où celui qui gagne est celui qui hurle le plus et dont la volonté est la plus forte
-Pas de réelle surprise dans l'avancée du scénario
-Tellement loufoque qu'il ne faut absolument pas le prendre sérieusement et accepter très vite l'absence de logique...Mais c'est ce qui fait le charme de l'anime et contribue aussi à l'epicness dans les proportions délirantes qu'il prend.
-Ratio epicness ressenti sur epicness "objectif"/apparente est faible, car les combats prennent des proportions si surdimensionnés qu'ils sont de base voulus épiques.
-Niveau émotion, en dehors de l'epicness, faible
-Profondeur et développement des personnages, très caricaturaux, peu intéressants (Rossiu/Viral sortent un peu du lot, surtout Rossiiu dans le deuxième arc), peu mis en valeur (yoko).
A vrai dire, on peut nuancer un tout petit peu pour Yoko avec la saison 2, c'est en effet le seul personnage à qui on accorde du screentime seul, auprès des enfants, et c'est cette voie qu'elle choisit au final. Rien que ça suffit à la distinguer du reste du cast, elle prend le contrepied dans le sens où elle va sur un terrain complètement différent du reste de la brigade (alors même que l'anime est clairement orienté action). C'est probablement pour ça que je la trouve un peu en retrait par rapport au reste, parce qu'elle même s'est "rangée".

Match contre Shiratorizawa

Le match est truffé de trucs/astuces/tactiques diverses de karasuno pour gagner des points par ci, par là.
Une bonne partie du match lui même n'est pas si passionnant mais au rang des bons points:
-l'humour classique de la série est toujours là
-les moments marquants (tactique inédites et/ou classe) sont rythmés avec une musique qui rend le tout épique (pas le même niveau qu'un kuroko no basket mais quand même). C'est ce qui fait tout l'intérêt de la saison
-Les seiyuu font un travail super pour faire ressentir l'intensité de certains instants (va de pair avec ce qui précède)
-les flashback apporte un petit vent de fraicheur et concerne également les joueurs de l'équipe adverse (passé de chacun lié au volley)

Mais, au stade où j'en étais, (milieu épisode 7) l'anime ne parvient pas à nous tenir en haleine autant que d'autres anime de sport:
-la manière dont va se terminer le match est évidente (puisque la saison ne comprend que ce match)
-la tension n'est pas maintenu tout au long du match
-impact d'un point marqué est retransmise correctement sur le moment mais pas assez sur le match (mais c'est peut-être plus la faute de la nature du sport)
-Beaucoup de répétition (inhérent à la nature du sport, là encore)

Maintenant, au fur et à mesure que le match avance, on se prend petit à petit au jeu. Sur une note personnelle, j'aime beaucoup les références au passé de Ushijima, qui apparait jusqu'alors comme l'incarnation de la perfection et qui en ce sens manque un peu d'humanité.
Le build up est pas mal à l'épisode 8
-Ushijima reconnait la valeur de shoyo au passage et, pour la première fois, s'enflamme
-Passé du coach à l'époque où il était joueur
-Retour de tsukishima, qui s'enflamme pour la première fois également
Le final est fort...Très fort.
En vérité, le cinquième set est beaucoup plus...Quelque chose...Que les autres set; on y sent vraiment la volonté de gagner, la détermination de tout faire pour et également des let plus nombreux et, semble t'il volontaire. Globalement, le reste de la partie est plus propre sur elle, vers la fin on sent beaucoup plus la rage de vaincre, peu importe les blessures ou les coup bas (le let n'en est pas un, techniquement, mais on sent qu'un peu quand même, moralement).

Un grand final...Mais qui fait un peu boss de fin, je ne sais pas trop ce qu'il vont faire après pour aller au delà de ce genre de partie.

Alors, au stade où j'en suis, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de chose pour être honnête.
Avec le résumé seul, j'imaginais quelque chose dans le même esprit que Liar game...Bah pas du tout.
On retrouve bien l'aspect jeu/pari/dette propre à ce manga mais ça s'arrête là.

Kaiji est d'une naiveté assez impressionnante au début (duel contre funai...Sérieusement, quelqu'un de censé aurait arrêté dès la première erreur à défaut de comprendre le pot aux roses tout de suite) et la quasi totalité des personnages sont lobotomisés, faciles à manipuler/duper, au point d'en devenir sérieusement irritant.
Un exemple simple est celui de Funai. Le type a plus d'étoiles que n'importe qui et absolument tout le monde boit ses paroles et se rallient à lui sans problème, sans douter de lui. Que dire des "amis" de Kaiji qui remportent la (face)palme a de nombreuses reprises (trahison initiale de andou et furuhata qui lui donne une carte -_-).

Ce qui surprend dans Kaiji, c'est son côté pathétique qui apporte une touche de réaliste à la situation dans laquelle il se trouve (chose que l'on a pas dans Liar game, où Akiyama a une confiance absolue en ses capacités). Kaiji n'est pas un héros, c'est un faible/misérable/pathétique humain, voire même un humain "normal". Kaij est une madeleine, ses traits de génie sont de véritables sursaut de désespoir.

En effet, lui même est loin d'être idiot, dans le premier jeu il parvient à élaborer plan sur plan dans des circonstances de tension extrême qui, bien qu'aucun ne se passe exactement comme prévu, semble montrer qu'il dispose d'une bonne dose d'instinct de survie. Ce qui m'agace c'est la manière spectaculaire qu'à Kaiji de présenter ses brillantes stratégie avec un sourire aux lèvres
1)D'une part car dans certains cas, ce n'est pas si extraordinaire que ça et que ce n'est pas basé sur du solide (je suis surpris que tout le monde n'ait pas compris son plan vu à quel point ils ne sont pas discrets lorsqu'ils en parlent).
Je pense à l'exemple où, parce qu'il joue 2 fois de suite la même carte (ciseau), l'adversaire est censé se dire qu'il a une paire d'un autre type et pas 4 fois la même.
2)Car il explique tout avant que l'on voit le résultat: pas d'effet de surprise, de tension, de plot twist (on en attends un mais il n'y en a pas, tout se passe comme il le décrit)
3)Car, lorsque Funai triche en redistribuant les cartes, il avait tout intérêt à le dire avant que ce soit fait, pas après! Ca ne sert plus à rien, les autres ont déjà perdu et Funai a empoché les étoiles. Et vous perdez du temps avec vos bêtises!

L'intérêt de cet anime ne réside ni dans le jeu (les stratagèmes élaborés par les personnages sont "petits", basé sur pas grand chose et ne fonctionne que grâce à des miracles), ni dans ce qui tourne directement au jeu, l'objectif véritable est de montrer la bassesse de l'être humain et jusqu'où il peut descendre pour arriver à ses fins (avidité, trahison, duperie).
C'est à vous dégoutter de l'espèce humaine et cet objectif est bien rempli à ce niveau.
La gratitude n'existe pas dans ce monde, l'hypocrisie est la règle:
andou, en étant prêt à ne pas sauver kaiji pou gagner plus d'argent, alors même qu'il s'en est sorti grâce à lui, est le meilleur exemple au stade où j'en suis, avec furuhata, qui a entrainé Kaiji là dedans en premier lieu.
A côté de ça, il est mis en exergue ce qui arrive quand on pousse un humain dans ses derniers retranchements, jusqu'où il est prêt à aller pour survivre.
Il y a également une critique sous-jacente de la société en générale, où chacun ne pense qu'à sa petite personne sans se soucier d'autrui, et de la société japonaise à l'occasion (respect à la hiérarchie etc...).
Cet arc était vraiment bon malgré quelques défauts, rétrospectivement.

Le deuxième arc propose un jeu beaucoup plus simpliste où l'on risque d'abord de se briser quelque chose puis, tout simplement sa propre vie dans le deuxième jeu.
Dans les deux cas, il s'agit de traverser une poutre. Dans le premier, c'est une course où l'on peut pousser les gens devant soit si besoin, les faisant ainsi chuter d'une dizaine de mètres.
Intéressant de noter que Kaiji, malgré sa peur, sa panique, son désespoir ne cède pas et reste aussi "humain" que l'on puisse l'être dans une telle situation (selon cet anime, les humains sont inhumains et ne font que le masquer derrière une hypocrisie...Mais pas lui). Il ne pousse personne dans la première épreuve et encourage les autres du mieux qu'il peut dans la seconde.
Dans ce demi arc, la thèse est qu'il faut écraser les autres pour avancer dans la vie. C'est inévitable, certains le font même d'instinct pour avancer vers leurs objectifs.

Jusqu'où l'être humain est prêt à aller pour gagner, que se passe t'il quand la peur de la mort l'étreint au point de paralyser sa pensée, ses mouvements, de provoquer des hallucinations. Même quand l'anime nous laisse à penser que l'épreuve s'est terminé, on nous y réserve une surprise de dernière minute...Soulagement de s'en être sorti et surprise de la chute libre par un appel d'air qui précipite l'avant dernier participant dans le vide.
Et au final...Tout ça pour rien, car les participants avaient renoncé à l'argent en abandonnant...Mais sont morts quand même de toute façon.
Ici est véritablement illustré la peur de la mort et la pression psychologique qui en résulte. Intervient aussi le fait qu'en face de la mort, nous sommes seuls, personne ne peut nous venir en aide de quelque façon que ce soit. Dommage que la personne sauvé par Kaiji au premier arc n'ait servi à rien dans le scénario (ni en bien, ni en mal). S'il n'avait pas été là, rien n'aurait changé.

Le jeu suivant est intéressant dans le sens où j'étais convaincu jusqu'à la dernière minute que Tonegawa ne trichait pas. Kaiji n'est pas particulièrement doué pour le poker face, que l'on puisse lire en lui ne m'aurait pas surpris tant que ça...Et quand bien même, je me serai attendu à une caméra sur l'outil pour voir les cartes, pas simplement à un appareil pour mesurer les constantes physiologiques.
Quant à ce que Kaiji fait pour s'assurer la victoire, guidé par sa rage de gagner en misant sa vie pour faire payer à Tonegawa d'avoir causé la mort de ses "amis" pour rien (l'argent en soit importe peu, c'est les faire "payer" qui compte), c'est grandiose, fou, délirant, inédit. Ce n'est pas avec des mots, avec une fureur glacée qu'il exprime ses sentiments, mais avec son sang en ébullition, avec des larmes, avec des actes.

Personne ne pouvait ne serait ce qu'imaginer qu'il irait jusque là! La tactique qui a suivi ensuite avec les tâches de sang ne peut pas, là encore, être qualifié de stratégie. C'est une astuce, un dernier sursaut, un truc qui repose sur des bases très faibles (et le suspense est mal fait, on sait ce qui va se passer, aucun cliffhanger). Franchement, cet arc est peut être un peu en dessous du reste
1) C'est un 1 vs 1 et j'ai trouvé Tanegawa décevant, pas à la hauteur de son statut d'"élite". L'aspect lecture de jeu n'a aucune importance et, pour quelqu'un ayant une opinion si arrêté sur l'espèce humaine, cf ses discours depuis l'épreuve d'avant, je m'attendais à ce qu'il puisse lire dans Kaiji (un raté à ses yeux) comme dans un livre ouvert, même sans tricher. Tanegawa ne me fait pas l'effet d'un idiot et pourtant...Sans tricher, il n'arrive à rien.
2) Kaiji obtient le soutien moral et technique d'autres joueurs, là ou cet anime nous montrait les bassesses de l'être humain jusqu'à présent, la lie de l'humanité. Ce genre d'émulation, cette empathie des autres joueurs, bien que compréhensible dans de telles circonstances, ne colle pas avec ce que l'anime nous transmettait jusqu'alors.
3) Toujours aussi peu de suspense, tout se passe comme cela a été annoncé, c'est prévisible au possible

Un anime sur...Le sumo! Absurde comme concept donc ça ne peut qu'être génial!
Aux 2 premiers épisodes, nous avons le droit à un type de fan service spécial anime de sport: une manière de montrer à quel point ce sport est extraordinaire en faisant une démonstration contre des amateurs...Et ça ne peut qu'impressionner pour plusieurs raisons:
-La mise en scène est voulue épique
  1)L'épisode 1 nous montre une demi-portion qui sert de punching ball à une armoire à glace pendant 15 mn sans broncher en enchaîne avec 2 coups pour le mettre hors combat (mouvement rythmé par une sorte d'animation ultra dynamique semblable à du véritable dessin avec des lignes de fuite pour simuler le mouvement en noir/blanc pour le coup final). Ajoutons à cela l'importance de l'enjeu et le côté redresseur de tords suite à la destruction du terrain de sumo qui est censé nous aider à apprécier très vite le personnage
 2)L'épisode 2 lui fait affronter non moins qu'un champion national de combat devant toute l'école avec des règles contraignantes...Et il gagne quand même sans le moindre problème, malgré la différence de carrure et la volonté de l'arbitre de le faire perdre (côté brocon dans le genre agaçant qui commence à s'eveiller du côté de la présidente).
On commence un peu à deviner le passé de hinomaru, entrainement d'arrache pied pour compenser la petitesse de son corps toussa toussa.
-Le seiyu joue très bien son rôle dans les moments epic
-Les techniques nommés à la prince of tennis, qu'il faut prononcer avant de les exécuter (obligatoire!) qui rajoute un peu de piment à tout ça.
Après nous avons l'épisode 3 où ils affrontent de vrais sumo...Et là, c'est tout de suite moins classe. Si on passe les combats des amateurs:
-Celui de Hinomaru est moins impressionnant contre un adversaire ayant du répondant (et qui est également une demi portion)
-Le début du combat contre Kusanagi est pas top non plus...Il repousse Hinomaru? Waouh...Mais attends, c'est normal, il est entrainé et fait 2 fois sa taille et 4 fois son poids. Quand à sa décision de ne pas prendre part à un match (totalement ridicule mais passons)? Elle vole en éclat en 1 phrase!
A suivre mais je le sens mal...Commencer direct par du fan service et en arriver là...