[Fic YGO] Se Venger des Ténèbres CHAPITRE 43!!

T'es sûr que Diane fait partie du bien XD ? On dirait une seconde ennemie....

Meme si elle est de taill à affronter les gros joueurs, ben je doutes quand même que son duel de lumière soit plus dévastateur que celui des tenebres. D'ailleurs, justement, je me demande si le corps qu'elle possède soit quand meme affecté par la douleur, je veux dire, si DIane a fini d'apparaitre et laisse le corps à son possesseur, il y aura des douleurs non ?

Le bien peut très bien employé des moyens peu orthodoxe pour triomphé, du moment que le mal est éradiqué. Cela ne veut pas dire que c'est forcément une alliée, mais on le verra très certainement dans les prochains chapitres ^^.
En ce qui concerne le duel de lumière, est-il ou non plus dévastateur que le duel des ombres n'est pas la question, puisque selon moi les deux se valent en terme de force à produire pour pouvoir "survivre" dans ce genre de lieu. Après pour te répondre je dirais que le duel des ombres est quand même plus dévastateur en terme de douleur mentale.
Pour la douleur ressentie par Diane, elle ne se transmet pas, ou peu, dans le corps de son possesseur, puisque si jamais celui-ci venait à mourir ou à dépérir elle en subirait les conséquences. C'est pourquoi, quand Diane apparaît elle apporte quelques modifications au corps de son possesseur afin de lui éviter le maximum de dommages possible. Donc au final, le corps originel n'aura aucune séquelle du passage de Diane.
Voilà, j'espère avoir réussi à t'éclaircir .

Début des vacances (pour moi en tout cas ) donc les chapitres sortent plus vite, normal j'ai plus de temps. Voici à présent le chapitre 18, bonne lecture .

CHAPITRE 18: Memories

-Hmm, où est-ce que j’ai encore atterrit ? Se demanda Gesen.
Gesen était couché sur le ventre, il se releva difficilement. Des sortes de vidéos défilaient sur un mur devant lui et il entendait des voix.
-Qu’est-ce que c’est que ça encore ? K ?!
Mais il n’eut aucune réponse.
-Où est-ce qu’il est passé celui-là ?
Gesen s’approcha d’un peu plus près des vidéos et, en regardant plus attentivement il les reconnus.
-Mais… C’est moi. Et là c’est ma maison, mon père et…. Est-ce que ce serait… mes souvenirs ?
Il prêta ensuite attention aux voix, il se rendit vite compte qu’elles allaient avec les vidéos projetées devant lui.
-Comment est-ce que j’ai put arriver là ? Réfléchissons un peu.
Il s’assit en tailleur posa son coude gauche sur sa jambe et appuya sa tête contre sa main.
-La dernière chose dont je me souvienne c’est cet éclair qui s’est abattu sur moi, après plus rien. Cela voudrait-il dire que je me suis encore évanoui ? Je serais alors dans la conscience de ma conscience ? Ouah, ça fait bizzare.
Il se releva, et se rapprocha des vidéos, il s’aperçu qu’elles étaient divisées en plusieurs parties et que chaque partie correspondait à un souvenir précis. Il appuya sur une d’entre elles pour voir ce que ça ferait, à ce moment là elle s’agrandit et pris toute la place sur le mur, on entendait plus que les voix reliées à celle-ci. Gesen s’assit par terre pour la visionner.

(Flashback)

Gesen et Alex marchaient ensemble, ils devaient avoir douze ou treize ans. Ils portaient des sacs sur leur dos qui signifiaient qu’ils rentraient du collège.
-Tu as vu, ce soir il passe un duel à la télé. Dit Gesen.
-C’est vrai ?! Je le savais pas. Et qui sont les deux adversaires ?
-Le champion du monde Harold Beck contre un total inconnu.
-Ouah, le champion du monde, trop classe. J’espère que mon père va me laisser le regarder.
-Ce serait étonnant qu’il te l’interdise.
-C’est vrai.
Ils tournèrent ensuite dans une petite ruelle perpendiculaire à la route qu’ils avaient empruntée. Ils parlaient de choses et d’autres lorsque trois jeunes de leur âge se mirent en face d’eux.
-Alors les gars, on se promène ? Demanda l’un d’eux.
-Dégages Tom. Rétorqua Gesen.
-Qu’est ce qu’il y a ? T’es pas content de nous voir ?
-Non, à chaque fois que je vois ta tête, j’ai envie de vomir.
-Je vois que tu es toujours aussi aimable.
-Avec toi pas besoin d’amabilité.
-Bref passons. Tu sais sans doute pourquoi je suis devant toi en ce moment.
-Laisse-moi deviner, parce que je t’ai totalement ridiculisé aujourd’hui en te battant à plate couture au duel de monstre.
-Oui entre autre et aussi parce que lorsque le directeur à appris les enjeux du duel, il m’a renvoyé.
-En même temps tu as voulu racketter un sixième.
-Et alors, les temps sont dur, il faut bien que je me débrouille.
-Mais là c’était un peu fort quand même.
-Bon je ne suis pas venu là pour parler avec toi mais pour te montrer qu’il ne faut pas m’humilier.
Tom affichait un air plutôt sombre et avait lever le point.
-Alex, tires-toi. Dit calmement Gesen.
-Mais…
-Je t’ais dit de te barrer ! Cria-ti-il.
Alex commença à courir mais les deux garçons qui accompagnaient Tom le rattrapèrent.
-Où croyais-tu aller comme ça. Dit l’un d’eux.
Et ils le jetèrent dans les ordures qui jonchaient le mur.
-Toi bouges pas, sinon…
Alex était terrifié, il n’osait pas bouger. Les deux garçons se postèrent alors derrière Gesen pour l’encercler.
-Bon voilà, maintenant que ta lavette de copain est hors course, on va pouvoir s’occuper de toi. Dit Tom.
-Ne dis pas ça, il est dix fois plus courageux que toi.
-Si tu le dis.
Tom donna alors un rapide coup de poing que Gesen évita sans difficultés, ce dernier donna alors un coup de pied arrière pour faire valser l’un des deux autres garçons, et un gauche pour le deuxième. Mais Tom lui porta un coup de pied sur le bas du dos qui le fit atterrir contre le mur et le sonna un peu. Les trois garçons en profitèrent pour se mettre devant lui.
-Tu es bloqué, tu vas prendre la raclé de ta vie.
Les trois garçons commencèrent à le frappé avec des coup de pieds dans le ventre et la tête, Gesen fermait les yeux et se protégeais comme il pouvait. Mais, au bout de quelques coup il ne sentit plus rien, étonné par cela il rouvrit les yeux et vit Alex le protéger en se prenant les coup à sa place.
-Alex… ?
Alex tomba à terre sous la violence des coup qui lui étaient portés. Gesen s’approcha de lui et le regarda.
-Désolé gars, je suis pas assez balèze.
Gesen ne répondit rien, mais son visage affichait une colère sans fin. Il se releva et fit aux trois garçons.
-Vous n’auriez jamais dut faire ça.
-Oh, il n’est pas content parce qu’on a touché à son copain la lavette ? Répondit Tom.
-Là, c’était le mot de trop.
Gesen donna un énorme coup de poing dans le visage de Tom qui fut projeté jusque sur le mur d’en face. Les deux autres garçons surpris n’eurent pas le temps de réagir face à Gesen, le premier se prit un uppercut et le deuxième un bon crochet du gauche. Les trois garçons se relevèrent ensanglantés, Gesen avançait vers pour terminer ce qu’il avait commencer, mais apeurés ils partirent en courant, Gesen décida alors de ne pas les poursuivre. Il retourna vers Alex et l’adossa contre le mur. Alex pleurait.
-Pourquoi tu pleure ? C’était pourtant pas des coups violents. Dit-il en essayant de sourire.
-Ce n’est pas ça qui me fait mal. C’est toujours toi qui doit te battre pour me sauver, cette fois je pensais que ça pourrait être à mon tour, mais je crois qu’il a raison je ne suis qu’une lavette, un bon à rien.
Gesen ne répondit, il ne savait pas quoi dire, il savait qu’il fallait un sacré courage pour oser se mettre en travers de la route de trois brutes, pour seul réponse il le serra dans ses bras.

(Flashback off)

Gesen se gratta le derrière de la tête.
-Pff, quel abrutis. Il a été bien plus balèze que moi sur ce coup-là, si seulement il pouvait avoir un peu confiance en lui.
Il se releva, se rapprocha du mur, qui avait repris son apparence première, et cliqua sur une autre vidéo.

(Flashback)

Gesen était avec Ken, ils étaient seuls dans la pièce, tout deux assis à une table. Gesen devait avoir cinq de moins à cette époque et il semblait admirer son frère.
-Alors sais-tu quelque chose à ce sujet. Demanda Ken.
-Oui, j’ai entendu papa en parler. Répondit-il.
-Et alors ?
-Et bien il a dit qu’ils étaient tout les deux dans les montagnes de Faron, à la recherche d’un autre cristal.
-Et quel est ce cristal ?
-Un cristal de lumière.
-Bien tu m’a donné de précieuses informations.
Il se leva et commença à se rhabiller pour sortir.
-Mais où est-ce que tu vas ?
-Je part en voyage.
-En voyage ? Et tu reviens quand ?
-Ca, je ne sais pas petit frère.
-Reviens vite parce que j’ai hâte de me mesurer de nouveau face à toi, le champion continentale.
Ken s’approcha de Gesen, lui mit la main sur les cheveux et lui sourit.
-D’ici là entraînes-toi.
Il reprit ensuite le chemin de la sortie l’air déterminé. Gesen le regarda une dernière fois, mais son regard s’attarda sur un détail qu’il n’avait remarqué auparavant, sur le bras droit de Ken se trouvait un tatouage, il représentait un requin noir.

(Flashback off)

-Peut-être que si je ne lui avait pas révélé ça, on en serait pas arriver là.
Il passa ensuite tout son temps à regarder les souvenirs qui défilaient, les duels des ombres qu’il avait dut livrer, les tournoi qu’il avait dut faire pour gagner de l’argent et tout ces moments passés avec son ami, son frère, Alex.
-Pff, ça fait quelque chose de revoir tout ça. Mais qu’est ce qu’on peut s’ennuyer tout seul. Sortez-moi de là !!!
A ce moment il se sentit lourd, ferma les yeux et s’endormit.

Lorsqu’il se réveilla, il était de retour dans la tour de fer qui représentait son esprit.
-Ca y est je suis de retour ?
-Ah, enfin tu te réveilles.
Cette voix lui était familière, il la reconnue tout de suite.
-K, où est-ce que tu étais passé ?
-Qu’est ce que tu racontes je n’ai pas bougé.
-En même temps je peux pas vérifier vu que tu ne te montre jamais.
-Oui c’est vrai, mais ça fait deux jours que tu dors.
-Quoi ? Tu veux dire que tout ce que j’ai fait n’était qu’un rêve ?
-Probablement. Tu peux te lever ?
-Je sais pas, je vais essayer.
En s’aidant de ses mains il se souleva puis par la force de ses jambes se mit debout.
-Bon c’est bien, maintenant va rejoindre ton dernier clone.
-Quoi ?! Il ne reste plus qu’un seul clone ?
-Bah oui, come je te l’ai dit ça fait deux jours que tu dors, les autres ont déjà tous disparus.
-Quoi ?! Deux jours ?!
-Mais c’est pas vrai, jamais t’écoutes quand je te parle.
-Ben non.
-Pff, quel boulet. Allez dépêches-toi de trouver ta porte avant qu’il ne soit trop tard.
-Oui, chef.
Puis il courut en direction des escaliers.
-Hé K, j’imagine que les portes marquées d’une croix rouge ont déjà été ouvertes ?
-Ouais c’est ça.
-Ils ont bien bossés.
Puis il continua sa course, lorsqu’il arriva à l’étage où se trouvait son dernier clone, il commença à ouvrir les porte qui n’étaient pas marquées de la croix. Pendant une petite heure lui et son clone ouvrirent les portes, jusqu’à ce que ce dernier disparaisse.
-Prépares-toi, ça risque de faire mal. Dit K.
-Quoi ? Qu’est ce que… Argh.
Gesen se tenait le ventre comme si une douleur arrivait subitement.
-Qu’est ce qu’il se passe ?
-Je te l’ai dit, afin de maintenir les clones en vie il faut produire un effort permanent.
-Oui mais là ils ont tous disparut, alors pourquoi je ressent une aussi forte douleur.
-Parce que lorsque tu créés un clone c’est comme si tu envoyait une partie de toi à l’extérieur et dès qu’ils ont tous disparus, toutes ces petites parties de ton corps reviennent en même temps.
-Tu veux dire que je suis entrain de me recomposer.
-Oui, en quelques sortes.
-La vache, quand je vais raconter ça à Alex, il ne me croira jamais.
-Allez dépêche-toi, il ne te reste plus qu’un étage.
-J’aimerais bien t’y voir avec une douleur pareille.
Puis il se remit en marche vers les escaliers qu’il monta. Devant lui se trouvait une vingtaine de porte.
-Et ben j’ai pas fini.
Il marchait difficilement, mais tenait le choc.
-(Il a presque atteint sa limite, il ne pourra pas tenir jusqu’au bout).
Il avait déjà ouvert une dizaine de portes, mais il continuait malgré la douleur.
-(Il faut que j’y arrive, il faut que je sauve Alex).
Il continuait à ouvrir les portes les unes après les autres. Il ouvrait sa dix-neuvième porte, jeta un coup d’œil rapide et la referma.
-Comme par hasard, c’est la dernière. J’y crois pas, quel manque de bol.
Il avança vers la dernière porte mais à deux mètres de celle-ci, il s’effondra.
-Et merde, mes jambes ne répondent plus.
-Qu’est ce que tu racontes ?! Ressaisis-toi bordel !! Cria K.
-Je ne peux plus, je n’arrive pas à me relever.
-Arrêtes de raconter des conneries ! Tu n’as pas enduré tout ça pour mourir maintenant !
-Faut croire que si. Dire que je ne vais plus revoir Alex, je voulais lui faire ouvrir les yeux, dommage la vie est cruelle.
-(Je ne peux pas le laisser comme ça. Le problème est que c’est soit lui, soit moi).
-Je sens mes forces m’abandonnées, quelle sensation étrange.
-(J’ai plus beaucoup de temps. Je suis désolé Gesen, mais je dois le faire, pour toi, pour moi. Adieu…. Petit frère).
Gesen ferma les yeux, ses dernière forces l’avaient abandonnées, il ne bougeait plus.

[ Dernière modification par Monkeydfaust le 06 oct 2011 à 21h11 ]

un chapitre palpitant comme d'habitude

c'est quand meme incroyable la bonne porte soit la dernière (il devait y en avoir plusieurs milier)
En terme de probabilité c'est impossible

petite question:pourquoi les clones n'ont ils pas tous disparu en meme temps?
Le reveil de gesen est il du à la disparition des clones?

Tout d'abord merci du compliment pour le chapitre .

c'est quand meme incroyable la bonne porte soit la dernière (il devait y en avoir plusieurs milier)
En terme de probabilité c'est impossible

Et bien si en terme de probabilité il y avait une chance sur plusieurs millier . Mais en même si cela n'avait pas été la dernière porte, ce passage aurait manqué d'intérêt (enfin à mon goût). Et puis pour les probabilité c'est le fan-fiqueur qui décide de tout ce qui doit se passer, donc si il décide que la dernière porte est la bonn alors la dernière porte sera la bonne .

petite question:pourquoi les clones n'ont ils pas tous disparu en meme temps?
Le reveil de gesen est il du à la disparition des clones?

Non, le réveil n'est pas du à la disparition des clones et non il ne disparaisse pas tous en même temps. Alors explication: K explique très bien que pour maintenir les clones il faut produire une énergie permanente, hors le corps humain se vide de son énergie lors de la journée c'est pourquoi il a besoin de dormir pour se recharger. Gesen s'étant endormi il a pu maintenir les clone en vie plus longtemps, le problème c'est que plus son énergie se vidait (car même en dormant l'énergie demandée par les clones était plus importante) et plus les clones disparaissait, la raison c'est que: 1 clone a besoin de X énergie donc 100 clones ont besoin de 100X énergie. Imaginons alors que le corps produise 100 clones, il produit alors une énergie au moins égale à 100X, mais plus la journée passe et plus il se vide, il passe alors à 90X énergie ce qui n'est plus suffisant pour alimenter les 100 clones qui baissent alors à 90 (puisque 1 clone a besoin de X énergie).
Voilà, j'espère ne pas t'avoir embrouillé avec ces explications assez scientifiques , mais cela devrait répondre correctement à ta question. Sur ce, bonne soirée .

[ Dernière modification par Monkeydfaust le 26 oct 2009 à 01h40 ]

Poua quel chapitre .

J'ai absolument tous compris de ta théorie sur les X je suis trop fort
La suite vite vite vite... (sinon je fais un malheur )

Ps: Je sais qu'il faudrait que j'aille sur ta liste mais sa me ferais chi... alors je te dit que je peux t'avoir le sceau de la rose, et l'autre carte aussi (me contacter)

A dans la semaine ^^

((Vite bordel le temps passe trop lentement, je crois que je vais me congeler pour ne pas attendre jeudi))



[ Dernière modification par MonkeyDgesen le 11 nov 2009 à 21h23 ]

ok tout est clair (moi aussi je suis trop fort )
j'attend la suite avec impatience

Ca me fait plaisir que vous ayez compris, j'avais peur de ne pas avoir été assez clair.

Avant de poster le chapitre j'aimerais remercier toutes les personnes qui commentent ou juste qui lisent ma fic, cela fait chaud au cœur de voir que notre est reconnu et cela fait plaisir aussi (je l'espère) de pouvoir permettre à certaines personnes de s'évader grâce à la lecture. Donc une fois encore merci à tous pour votre soutiens , et merci aussi à une certaine personne qui m'oblige presque à écrire dès que j'ai du temps de libre (il se reconnaîtra )

Voilà après ces quelques remerciement (je suis désolé de na pas pouvoir citer ces personnes mais elles se reconnaitront ), voilà le chapitre 19, sur ce, bonne lecture.

CHAPITRE 19: Rencontres

Couché dans son lit d’hôpital, il ouvrit les yeux.
-Où… Où est-ce que je suis ? Se demanda Gesen.
Il scruta la pièce et reconnut la chambre d’hôpital où il avait été admis.
-Héhé, j’ai quand même réussi. Se réjouit-il d’une voix faible. Mais où est Sofia ?
Il regarda partout dans la pièce, mais ne vit aucune trace d’elle. Il commença à s’inquiéter et à se demander où elle était passée. D’un coup le bruit d’une chasse d’eau se fit entendre et Sofia sortit des toilettes de la chambre.
-Gesen !
Elle se précipita vers lui et l’enlaça.
-Hung, pas si fort tu me fais mal là.
-Oups désolé, mais ça me fait tellement plaisir.
-Je t’ai fait peur ?
-Oui, un peu. Mais il faut que je te dise quelque chose à propos d’Alex.
-T’inquiètes pas je suis au courant qu’il a rejoint Ken, mais je vais allez le sortir de là.
-Mais comment le sais-tu ?
-Disons que c’est une petite voix qui me l’a dit.
-Pff, vous êtes vraiment mystérieux tout les deux.
-C’est ce qui fait notre charme. Sourit-il.
Sofia sourit aussi, enfin elle n’était plus seule.
-Au fait, ça fait combien de temps que je suis dans le coma ?
-Ca doit faire deux jours et demi.
-(Très bien, il me reste encore cinq jours pour me remettre sur pied). Hé, Sofia, tu sais ce qu’il me ferais plaisir ?
-Non.
-Tu pourrais aller m’acheter une dizaine de pizzas, je meurs de faim avec tous les repas que j’ai manqué. Dit-il avec un grand sourire.
Elle acquiesça de la tête en souriant et partit acheté ce qu’il avait commandé.

Dans une pièce peu éclairée, Ken était assis sur son trône, il attendait. Alex entra dans la pièce, son visage était assombri, sa coup de cheveux avait changée, il arborait maintenant des cheveux en bataille qui s’harmonisaient parfaitement avec son visage sombre, il ne portait plus ses lunettes.
-Vous m’avez fait demandé maître ?
-Oui Alex. J’ai besoin de toi pour une petite mission.
-Qu’elle est-elle ?
-Je voudrais que demain matin tu ailles au quartier général se trouvant à Tara.
-Que suis-je sensé y faire ?
-Et bien nous n’avons pas eu le rapport journalier, j’aimerais donc que tu ailles faire un tour pour voir ce que font ces imbéciles.
-Bien, il en sera fait selon vos désirs.
Il commença à tourné les talons.
-J’aimerais que tu prennes deux-trois hommes avec toi.
-Je n’ai besoin de personnes, j’irais seul. Ne suis-je pas le meilleur élément de cette organisation ?
-Justement, peut-être pas.
Alex se retourna.
-J’ai battu tout le monde ici, personne ne peut me vaincre, à part vous.
-Non, il y a quelqu’un d’autre qui est capable de te battre, il s’appelle Ryu Masaki.
-Masaki ? Le célèbre bretteur ?
-Oui, mais tu n’as pas eu l’occasion de le rencontrer car je l’avait envoyer vous cherchez toi et Gesen, mais apparemment vous ne l’avez pas croisé.
-Alors il reste un homme qui à peut-être le pouvoir de me battre. Est-il possible que je le rencontre demain lors de ma mission ?
-Oui, c’est même certains.
-Très bien, demain je me mesurerais à lui et je deviendrait ainsi l’homme le plus fort de cette organisation.
Sur cette phrase il partit de la pièce.
-C’est presque trop simple de le manipuler, hahaha !

Le lendemain matin, Sofia descendit les escaliers de l’hôtel, passa dans par la porte vitrée du hall pour sortir. Elle respira un bon bol d’air frais en affichant un grand sourire.
-En voilà une qui a l’air heureuse.
Elle tourna la tête sur sa gauche pour voir qui lui avait parlé. C’était Gesen, il était assis sur un petit muret, il mangeais une pomme verte et portait un pyjama d’hôpital. L’incompréhension se lisait sur le visage de Sofia.
-Mais qu’est ce que tu fous ici ?! Cria-t-elle.
Gesen ne ‘attendait pas à cette réponse, il fut tellement surpris qu’il tomba à la renverse. Il se releva un petit peu juste pour laisser sa tête dépasser du muret.
-Mais qu’est ce qui te prend de me crier comme ça ? Dit-il d’une voix calme.
Sofia se rapprocha telle une furie et l’empoigna par le col en le secouant.
-Tu devrais être dans ta chambre d’hôpital, t’as rien à faire là !
Gesen était sonné par la réaction de Sofia, lorsqu’elle le lâcha il reprit la parole.
-Mais les médecins étaient comme toi, ils voulaient pas me laisser sortir, alors je suis passer par la fenêtre pour venir te rejoindre. Dit-il avec le sourire.
Sofia lui donna un coup de poing sur le sommet du crâne.
-Mais t’es complètement inconscient !
-Hey, on ne frappe pas un blessé.
-Bah, t’as pas l’air si blessé que ça. Pff, t’es vraiment intenable.
-Euh désolé. Dit-il en faisant une tête de chien battu.
-Arrêtes de faire ça, ça m’énerve. S’énerva-t-elle.
-(Quel tempérament explosif, si ça se trouve elle est plus dangereux que Ken).
Elle soupira.
-Bon allez viens chercher des vêtements dans la chambre d’hôtel, parce que te trimballer les fesses à l’air avec un pyjama d’hôpital ça le fait pas trop.
Gesen se releva.
-Dommage, je l’aimais bien ce pyjama. Ironisa-t-il.
Et ils rentrèrent tous les deux dans l’hôtel, ils y restèrent quelques minutes puis ressortirent. Gesen était à présent habillé.
-Finalement tu avais raison c’est mieux que le pyjama. Dit Gesen.
-Evidement. Soupira-t-elle.
-Bon allez, c’est parti pour une petite promenade.

Alex arrivait à Tara, il remonta la rue principale puis tourna dans une petite ruelle, il continua de marcher jusqu’à s’arrêter devant une porte qu’il ouvrit grâce à une clé sortie de sa poche. Il entra dans la maison et y vit des gens allongés par terre, inconscient, mais cela ne le choqua pas. Il monta un étage, où le sol était pareillement jonché de personnes inconscientes, mais du bruit venait de l’armoire du fond, il s’approcha, dégaina son sabre et trancha la porte qui laissa apparaître un homme recroquevillé et apeuré.
-Elle… Elle est partie ? Demanda-t-il.
Alex se baissa pour se mettre à son niveau.
-Qu’est ce qu’il s’est passé ici ? Demanda-t-il froidement.
-Qui es-tu ?
-Ton supérieur, alors réponds.
-Rien ne me prouve que tu es de notre bord.
Alex attrapa la gorge de son vis-à-vis à la vitesse de l’éclair.
-(C’est le pouvoir des ténèbres, donc il est avec nous). Ok, c’est bon je vais te dire ce que tu veux savoir. Dit-il d’une voix étouffée.
Alex le relâcha.
-Bien, je t’écoute.
-Et bien une femme est entrée ici, au début on pensait qu’elle faisait partie de l’organisation, mais elle a commencé à nous attaquer. Nous n’avons rien pu faire, elle était comme possédée.
-Vous vous êtes fait battre par une simple fille ?
-Non, ce n’était pas une simple fille. C’était l’esprit du cristal de lumière, elle l’a mentionner lors de l’attaque.
-L’esprit du cristal de la lumière ? Donc sa veut dire que le possesseur du cristal se trouve ici ?
-Je dirais plutôt que c’est une femme qui est en possession du cristal, mais en effet elle se trouvait en ville.
-Donc elle doit toujours être ici. A quoi ressemblait-elle ?
-Une femme pas très grande les cheveux bruns avec quelques mèches blonde et à peu près une vingtaine d’année.
-(Serait-ce… ? Non, impossible).
-Vous pensez savoir qui c’est ?
-Euh.. Non.
Alex se releva et commença à se dirigé vers les escaliers, mais il s’arrêta avant de descendre, se retourna vers l’homme.
-Saches que Ken m’a demandé de t’envoyer dans les ombres.
La peur s’installa sur le visage de l’homme.
-Mais je ne le ferais pas, alors dépêches-toi de disparaître avant que je ne soit vraiment obligé de le faire.
Puis il descendit les escaliers et sorti de la maison pour rejoindre la rue principale. Il marchait, pensait. Il passa alors devant un parc où se trouvait Sofia et Gesen, mais perdu dans ses pensées il ne les remarqua pas. Gesen tourna la tête vers lui et le reconnu.
-Sofia, regardes là-bas.
-Quoi ? Mais c’est…
-Oui. Viens on le suit.
Ils se levèrent puis le suivirent à distance raisonnable pour qu’il ne les repèrent pas. Alex remonta la rue principale jusqu’à tourner dans une rue perpendiculaire puis alla dans un chantier qui semblait abandonné. Gesen et Sofia se précipitèrent pour le rattraper, mais arrivé dans l’enceinte du chantier ils ne virent personne, alors ils avancèrent un plus profondément.
-Vous n’auriez pas du me suivre. Dit Alex.
Gesen et Sofia se retournèrent, la voix venait du premier étage d’un immeuble en construction. Alex fit un bond de deux mètre pour atterrir sur le sol.
-Et pourquoi cela ? Demanda Gesen.
-Parce que je voulais éviter cette rencontre. Mais autant vous le dire tout de suite tout de suite, Ken recherche chacun votre cristal.
-Quoi ? Mais qu’est ce que mon cristal a à voir là-dedans. Rétorqua Sofia.
-Tu portes autour du coup la dernière clé capable de mettre à exécution le plan de Ken, le cristal de la lumière.
-Mais non, ce cristal m’a été donné par ma mère lorsqu’elle nous a quitté moi et mon père.
-Cela ne m’étonne pas. Mais je t’assure que ce que tu as autour du coup n’est autre que le cristal de lumière. D’ailleurs cela expliquerait l’événement qui s’est produit chez Victor, l’esprit de la lumière s’est emparé de ton corps pour livrer un duel des ombres à ta place.
Gesen était stupéfait par ce qu’il apprenait.
-Alors, à chaque fois que je m’évanouissait, cet esprit prenait possession de mon corps ?
-Et bien oui. Mais bon finis la parlotte, je vais vous le demander gentiment, donnez-moi vos cristaux et il ne se passera rien de fâcheux.
-Comme si on allait te les donner sans nous défendre. Dit Gesen en se mettant devant Sofia.
Il le va son bras pour entamer un duel, mais il se rendit compte qu’il n’avait pas pris son duel disc.
-(Ah non, pas ça. J’ai du le laisser dans la chambre d’hôtel, le boulet).
-Pff, arrêtes un peu de faire le pitre, de toute façon tu n’est pas de taille face à moi.
-Ken t’a lavé le cerveau ou quoi ? Je te signales que j’ai toujours été meilleurs que toi.
-Oui, mais plus maintenant. Grâce à Ken je suis devenu le meilleur.
-C’est ce que je dis, il t’a lavé le cerveau.
Alex mis sa main sur son fourreau, Gesen se prépara à parer l’attaque. Mais à cause du pouvoir des ténèbres il n’eut pas le temps de voir Alex se déplacer.
-(Merde, i est rapide, il va vraiment me frapper).
Il mit ses bras en oppositions, entendit un bruit métallique mais ne sentit aucune douleur sur son corps. Il se retourna et vit Alex entrain de parer le sabre d’un homme inconnu. Si Alex n’avait pas été là il se serait fait trancher par derrière par cet homme.
-Laisses mes cibles tranquilles. Dit Alex en s’adressant à l’homme.
-Alors toi aussi tu as le pouvoir des ténèbres. Répondit-il.
-Oui, ce ne sera pas simple de me battre, hein ? Ryu Masaki. Lui répondit-il.
-Alors tu me connais et tu as le pouvoir des ténèbres. Tu as donc été recruté par Ken, intéressant.
Ils rangèrent leurs armes et se firent face. Gesen était toujours aussi impressionné par la vitesse d’Alex, mais il se demandait aussi ce qui était entrain de se passer devant ses yeux.
-Ca tombe bien je te cherchais. Dit Alex.
-Ah oui et pourquoi ça.
-Pour me mesurer à toi et te battre pour ainsi devenir le meilleur.
-Tu n’es qu’un inconscient. Tu n’as aucune chance face à moi.
-Alors essayes.
-Je n’ai pas le temps de me mesurer à un cloporte de ton espèce.
Puis il parti de la même façon qu’il était venu, c'est-à-dire à la vitesse de l’éclair. Alex regardait le ciel, Sofia s’avança vers lui. Mais il ne se retourna pas.
-S’il te plaît Alex, reviens vers nous.
-Pourquoi faire ?
Elle l’enlaça par le dos et commença à pleurer.
-Ne deviens pas comme lui. Sanglota-t-elle.
-Ca ne risque pas.
Gesen regardait la scène, il ne disait rien. Alex se retourna vers lui.
-Bon puisque vous n’êtes pas d’accord pour me donner vos cristaux, je vais de voir employé les grands moyens.
Il prit Sofia et la mit sur son épaule tel un sac de pomme de terre.
-Je l’emporte avec moi, si tu veux la récupérer viens à la forteresse dans cinq jours, Ken t’y attendra.
-Arrêtes de me traiter comme un vulgaire objet, j’en ai marre. Cria Sofia.
-A plus tard Gesen.
Puis il disparut comme Ryu, laissant Gesen seul dans le chantier. Il tomba à genoux et donna un coup de poing sur le sol.
-Et merde !! Cria-t-il en martelant le sol
Il se releva, regarda les montagnes d’un air déterminé.
-(Sofia, Alex, attendez-moi, je viens vous sauver. Prépares-toi à prendre ta rouste Ken).
Puis il partit en direction de l’hôpital en se tenant le ventre.

[ Dernière modification par Monkeydfaust le 27 oct 2009 à 12h19 ]

No Coment ^^

Je viens de finir de lire les deux chapitres, et personnellement, j'ai bien aimé le passage du labyrhinthe aux portes XD, et ta théorie des clones, je l'ai parfaitement assimilée, d'ailleurs, je la trouvais logique !

Sofia qui a semble-t-il, ne pas avoir conscience de la divinité de la lumière (à mon avis, ca aussi c'est logique, on se demandera un jour si elle le saura). Mais c'est vrai que 2 jours et demie en 4/5 chapitres... Par rapport aux premiers, on voit bien que tu maîtrises les moments les plus ou les moins importants, et le suspens on va dire "temporel" vu que c'est toi qui le maîtrise plutôt dans le temps que dans le contexte du suspens normal (ce qui est un plus selon moi).

Ryu Masakiiii, un nom japonais !!!
C'est kawaiiiii, pour le vingt serait !!!

Yoda a parlé, attend Luke Skywalker faire ses exploits dans la prochaine mission... euh.... Le prochain épisode il veut dire...

Bonsoir à tous, je vous demande un tonnerre d'applaudissement pour le chapitre 20 qui nous fait l'honneur de sortir aujourd'hui, savourez-le, il est bon .
Bonne lecture et sur ce, bonne soirée .

CHAPITRE 20: Vol à l'arraché.

Alex rentrait dans la pièce où Ken passait la plupart de ses journées, Sofia sur son épaule.
-Lâches-moi sale brute, reposes-moi par terre !! Beuglait-elle.
-Regardez ce que je vous rapporte maître.
-Oh, quel joli cadeau tu as là. S’exclama-t-il.
Alex déposa Sofia sur le sol, elle se retourna vers lui et lui donna un coup de poing dans le ventre qui ne le fit pas bouger.
-Mais ça va pas de me traiter comme ça ! J’y crois pas, moi qui pensait que tu étais un gentleman.
-Calmez-vous très chère.
Elle se retourna pour voir qui lui parlait, elle reconnue Ken. Son visage changea d’expression, il affichait maintenant la colère.
-Oh toi, arrêtes avec tes manières, c’est de ta faute si Alex est dans cet état. Je te hais !!
-Voilà un caractère impulsif, j’aime cela. Et si tu nous donnais gentiment ton cristal ?
-Et puis quoi encore, plutôt mourir que de te donner ce que tu cherches.
-C’est vraiment ce que tu souhaites ? Dit-il d’un air sombre.
La peur commença à envahir Sofia. Ken sourit.
-Je rigolais, je ne peux pas te tuer, si je le faisais je ne pourrais pas récupérer le cristal.
Ces paroles ne rassurèrent pas pour autant la jeune fille.
-Pour tout te dire, il n’y a que deux façons d’obtenir le cristal de quelqu’un. La première c’est de le gagner lors d’un duel des ombres, et la seconde c’est que le possesseur le donne de son plein gré. Comme tu n’as pas l’air disposée à nous le céder, je crois que nous passerons par un duel des ombres.
-Que… Quoi ?!
-Oui tu as très bien entendue. Tu ne veux toujours pas nous le donner ?
-Mais pour quelle raison ce cristal vous intéresse ?
-Et bien je peux te le dire puisque ton âme nous appartiendra bientôt. Il y a très longtemps, dans l’Egypte antique, la lumière et les ténèbres qui se livraient un combat vieux de plusieurs millénaires. Craignant la destruction du monde, les hommes décidèrent de les enfermés à l’intérieur de cristaux. Pour la lumière un seul cristal suffit alors que les ténèbres furent dispersés dans quatre cristaux différents pour plus de sûreté, ces derniers furent enfermés dans un temple. Le cristal de la lumière, lui, fut donné à une personne de confiance au cas où quelqu’un trouverait les cristaux des ténèbres, une sorte de contre mesure en somme. Au fil du temps l’existence des cristaux fut oubliée, mais depuis cette expédition menée par mon père, j’ai appris leur existence et je vais réveiller leur pouvoir pour contrôler le monde.
-Vous êtes un grand malade mental.
-Prends-le comme tu veux. En attendant rien ni personnes ne pourra m’en empêcher, dès que j’aurais battu mon frère, mon objectif sera atteint.
-Ne me dites pas que votre frère c’est…
-Et oui, Gesen est mon frère, il ne te l’avait pas dit ? A voir ton visage j’ai l’impression que non.
-Je savais qu’il cachait des trucs, mais à ce point-là. Il y a quand même quelque chose que je ne comprend pas dans ton plan, pourquoi as-tu besoin de mon cristal ?
-Je te l’ai expliqué, c’est la seule contre-mesure qui existe contre les cristaux des ténèbres, avec ce cristal plus rien ne pourra m’arrêter.
-De toute façon, ça ne sert à rien de faire vos plan, Gesen va vous battre.
-Réduire tes espoirs lorsque je l’aurait battu sera vraiment jouissif. Alex, conduit cette jeune fille dans ses appartements.
-Bien.
Alex reprit Sofia sur son épaule, et sortit de la pièce. Dans le couloir on pouvait entendre Sofia se plaindre des conditions de son traitement.
-Tout se déroule comme je l’avais souhaité, rien ne pourra bientôt plus m’arrêter.

Gesen était retourné à l’hôpital pour finir de se faire soigner, il se faisait disputer pour avoir fuguer.
-Vous êtes totalement inconscient jeune homme ! Lui dit le médecin.
-Oui je sais, je suis désolé.
-C’est pour vous que je dis cela ne soyez pas désolé. Voilà gardé vos bandages encore au moins une semaine, nous vous garderons ici en observation pendant quelques temps.
-D’accord.
Puis le médecin sortit de la chambre. Gesen était pensif, il réfléchissait à ce qu’il s’était passé cet après-midi. Il devait coûte que coûte être à la forteresse de son frère dans quatre jours maintenant. Le gargouillis de son ventre le tira de ses pensées.
-J’ai la dalle. Je vais aller dans cette pizzeria où Sofia était aller me chercher mon dernier repas.
Il sortit de l’hôpital, et se dirigeât vers la première pizzeria qu’il vit. Mais avant d’entrer il se rappela que l’argent était encore dans la chambre d’hôtel, il changeât donc de direction pour aller à l’hôtel. Arrivé là-bas il alla voir le réceptionniste pour lui demander les clés, car en chemin il s’était souvenu que c’était Sofia qui les avaient.
-Comment ça ?! Vous avez perdu les clés ?!
-Non, non. C’est juste que mon amie est partie sans me les redonner.
-J’espère pour vous jeune homme, sinon vous allez devoir repayer.
-Oui, oui ne vous inquiétez pas.
Il prit les clés que lui tendait le réceptionniste. Il monta les étages et entra dans sa chambre.
-Tiens faudra aussi que je ramène le pyjama à l’hôpital. Bon où est-ce qu’elle planque les sous ?
Gesen fouilla partout mais ne trouva absolument rien. Il se laissa tomber sur le lit en soupirant.
-J’hallucine c’est elle qui as les thunes. Qu’est ce que je vais faire moi, je vais quand même pas aller voir Ken pour lui demander de la nourriture ?
Son ventre gargouilla une nouvelle fois.
-Quoique…
Il se releva.
-Et puis quoi encore. Voilà que je me met à raconter n’importe quoi.
Il regarda devant lui et vit son jeu de carte ainsi que son duel disc, il le prit et regarda en vitesse ses cartes.
-Je ne pourrais pas gagner avec un jeu comme celui-là, Ken est bien plus fort que moi. Etant petit je ne l’ai jamais battu, en plus il était champion continentale. Je comprend pas, il avait tout pour être heureux et pourtant…
Il mit son duel disc au bras et sortit de la chambre puis il partit errer dans la rue. Il était perdu, me sachant pas trop quoi faire, ni ce qui allait lui arriver. Il marchait entre les passants perdu dans ses pensées, ce qui ne le fit pas réagir lorsqu’un enfant lui prit son duel disc qui était pourtant attaché à son bras. Il se retourna au moment où il compris ce qui lui arrivait.
-(Quoi ?! Mais comment… ?)
Il courut alors après le gamin aussi vite qu’il le put mais celui-ci était très rapide, de plus il slalomait entre les ruelles de la ville ce qui rendait la course plutôt compliquée. Après quelques minutes de poursuites il perdit sa trace.
-Où est-ce qu’il est ? Je peux pas le laisser s’en tirer comme ça, si jamais je le retrouve…
Il se laissa tomber au sol en soupirant, assis au milieu de cette ruelle sombre il commençait à perdre tout espoir de pouvoir un jour ramener ses amis.
-Bordel !!! Pourquoi ça m’arrive aujourd’hui, j’y crois pas. Tout s’enchaîne trop vite.
Il frappa alors le sol du poing. Tapis dans l’ombre deux personnes s’approchèrent discrètement de Gesen., l’un deux le tint par derrière en plaquant sa main contre sa bouche tandis que l’autre se mit en face de lui en le menaçant d’un couteau.
-Donnes-nous tout ce que tu as, si tu veux survivre.
-Fou, f’est fa l’moment. (Vous c’est pas le moment).
Gesen donna un coup de coude à celui qui le tenait pour se libérer et enchaîna avec un direct en pleine face pour le deuxième.
-Vous voyez pas que je suis énervé ! Dit-il d’un air sévère.
Les deux individus à peine relevés se prosternèrent devant lui.
-Nous sommes désolé monsieur, nous ne savions pas.
-Mouais, mais vous aller peut-être pouvoir m’aider.
Il s’approcha d’eux et les prit par le col.
-Vous auriez pas vu un gamin courir avec un duel disc entre les mains ?
-Ah vous avez été victime du petit Jonathan, c’est vrai qu’il est doué pour un gamin. Dit l’un d’eux.
-Vous le connaissez ?
-Oui, un peu.
-Tu sais où je peux le trouver ?
-Moyennant finances.
-Tu crois vraiment que je suis d’humeur ?! Dit-il en reprenant son air sévère.
-(Effrayant). Se dirent-ils.
-Allez je n’ai pas que ça à faire.
-Il habite dans une maison à la périphérie de la ville à l’ouest.
Mais il lâcha les deux hommes et tomba à genoux en se tenant le ventre. Il n’avait pas encore totalement récupéré de ses blessures et elles le faisaient souffrir.
-C’est le moment de le frapper ! Dit l’un des deux hommes.
Mais malgré sa douleur, Gesen se releva à une grande vitesse et arma son bras gauche pour les frapper en premier. Après avoir mis une nouvelle fois les deux hommes à terre, il partit en titubant.
-Si ça continue, il va falloir qu’on devienne honnête. Dit l’un des hommes à terre.
Gesen marcha tout le reste de l’après-midi, ces blessures le faisaient atrocement souffrir, mais il continuait. Il passa sa journée à chercher la maison dans laquelle vivait ce petit garçon, mais il ne la trouva pas en même temps ça aurait pu n’importe laquelle de ces maisons, le doute commença alors à s’installer dans son esprit. Puis après avoir cherché toute l’après-midi, il s’écroula, fatigué, exténué, il s’était évanoui. Un vieil homme s’approcha alors de son corps et le transporta sur son dos.
-Il n’est pas temps pour toi de mourir.
Puis il embarqua Gesen avec lui.

[ Dernière modification par Monkeydfaust le 29 oct 2009 à 21h43 ]

No comment pour tout, sauf le petit gosse à la fin du chapitre, mais surtout sur ça :

Il y a très longtemps, dans l’Egypte antique, la lumière et les ténèbres qui se livraient un combat vieux de plusieurs millénaires. Craignant la destruction du monde, les hommes décidèrent de les enfermés à l’intérieur de cristaux. Pour la lumière un seul cristal suffit alors que les ténèbres furent dispersés dans quatre cristaux différents pour plus de sûreté, ces derniers furent enfermés dans un temple. Le cristal de la lumière, lui, fut donné à une personne de confiance au cas où quelqu’un trouverait les cristaux des ténèbres, une sorte de contre mesure en somme. Au fil du temps l’existence des cristaux fut oubliée, mais depuis cette expédition menée par mon père, j’ai appris leur existence et je vais réveiller leur pouvoir pour contrôler le monde.

Ca fait très puzzle du millenium et compagnie ^^ lol ! Enfin, selon moi, après nul doute que tu l'as fais exprès pour rendre hommage à cette série prenante ^^ ! La suite !

Exactement, je ne voulais pas trop sortir de ce contexte que faisait l'histoire de notre jeux, et puis l'Egypte c'est la bonne époque pour ce genre de trucs ^^.

Voilà après quelques jours d'absence (et surtout de manque d'inspiration) voici enfin le chapitre 21, celui-ci ne fait pas trop avancer l'histoire néanmoins j'avais à coeur de le faire donc voilà sur ce, bonne lecture .

CHAPITRE 21: Force et volonté

Gesen ouvrit les yeux, il était allongés dans un lit douillet. Il regarda autour de lui et vit une maison très simple, il n’y avait que deux pièces. La première pièce devait faire dans les 40 m², deux lits étaient posés l’un à côté de l’autre en face de la porte d’entrée encadrée par deux fenêtres, une table se trouvait au milieu, et d’un côté plusieurs meubles ainsi qu’une télé et de l’autre un petit coin cuisine. On pouvait deviner que la deuxième pièce était la salle de bain. Gesen était seul, il se leva et tomba à terre.
-Faut croire que j’ai pas encore bien récupéré.
La porte s’ouvrit et un vieil homme entra.
-Tu es encore trop faible pour pouvoir te lever.
-J’avais remarqué, merci.
Le vieil homme s’approcha de Gesen et lui mis un coup de poing.
-Ce n’est pas une façon de parler aux personnes âgées, et surtout pas à celle qui vient de te sauver. S’énerva-t-il.
-(Sacrément balèze le vieux). Désolé.
-Jeune insolent.
Il leva Gesen et le recoucha dans le lit. Il alla ensuite vers le coin cuisine pour préparé à manger.
-Quel heure est-il ? Demanda Gesen.
-Quelque chose comme 13h30. Tu as bien dormi quoi.
-(Donc il me reste encore trois jours).
-Tu as l’air bien pensif, n’espère pas pouvoir te lever avant demain.
-Comment ?!
-Bah oui, t’es pas mal amoché quand même.
-Je dois récupérer mon deck.
-Tu joues au duel de monstres ?
-Oui, mais je me suis fait voler mon duel disc hier.
-(Se pourrait-il que ce soit… ?). Tu as vu qui te l’avais pris ?
-Oui, un petit gamin brun.
-Nondidju !! Il va m’entendre celui-là !
-Vous… Vous savez qui c’est ?
-Bien sûr c’est mon petit fils. Il va voir celui-là.
Une demi-heure passa, lorsque la porte se rouvrit à nouveau.
-Pépé ! J’sui rentré !
Le grand père fondit sur l’enfant et lui assena un coup de poing sur le haut du crâne.
-Je t’avais dis d’arrêter de voler les duel disc, tu veux te faire tuer ou quoi ?
-Comment as-tu su ?
-C’est ce garçon qui me l’a dit. Dit-il en montrant Gesen du doigt.
Le petit garçon le regarda et lorsqu’il le reconnut essaya de s’enfuir par la porte d’entrée, mais son grand père le rattrapa avant qu’il ne sorte.
-Non, non, non. Tu vas lui rendre son duel disc. D’ailleurs je croyais que tu avais arrêter ces bêtises.
-Oui, mais regarde papy, on a presque plus d’argent et vendre les duel disc rapporte de l’argent.
-Ce n’est pas un raison, je t’interdis de voler quoique ce soit ! Si tu veux ramener de l’argent, tu n’as qu’à travailler honnêtement.
-Mais je n’ai que dix ans.
-Et bien débrouilles-toi pour trouver du travail de ton âge.
-Euh excusez-moi, cela veut-il dire que je ne reverrais plus mon duel disc et mon jeu ? Intervint Gesen.
-Non, je n’ai pas encore vendu ton duel disc. Je vais te le chercher. Dit l’enfant d’une voix à peine audible.
Il partit quelques instants et revint avec le duel disc de Gesen, il lui apporta. Gesen regarda furtivement si toutes se cartes étaient présentes, après vérification, il regarda l’enfant.
-C’est bon, je ne t’en veux pas puisque tu me l’as rendu. Dit-il en souriant.
Mais l’enfant garda un air grave et sortit de la maison.
-Quel garçon bizarre, peut-être que si je l’avais frappé il aurait mieux réagis.
-Ne dis pas ça. Intervint le grand père.
-Pourquoi ?
-Ce garçon a perdu son père, j’ai donc du l’élever moi-même.
-Vous n’êtes pas son vrai grand-père ?!
-Si, si. Mais depuis qu’il a perdu son père, Jonathan ne cesse de vouloir m’aider à gagner de l’argent pour vivre, il se sent obliger de le faire pour m’aider.
-Je vois. Alors pourquoi m’avoir recueillit si vous êtes dans le besoin ?
-C’est dans ma nature et celle de mon petit-fils, on ne peut tout simplement pas abandonner quelqu’un qui a besoin d’aide. Et puis j’étais médecin, cela me rappelle le bon vieux temps héhé.
-Je suis quand même désolé de vous imposer ma présence.
-Oh, ce n’est rien mon garçon. Tiens, prend donc de quoi reprendre des forces.
Le grand-père lui tendit un bol de soupe que Gesen accepta chaleureusement. La journée passa, Gesen s’occupait comme il pouvait clouer dans son lit, de temps en temps le grand père l’aidait à marcher dans la pièce pour voir où en était sa guérison. La nuit arrivé et le petit Jonathan rentra.
-Tu rentres enfin, où étais-tu ? Demanda le grand-père.
-J’ai essayé de trouver du travail chez les commerçants, mais aucun n’a voulu de moi. Dit-il dépité.
-Ah ah ah ! Ca ne m’étonnes pas. Allez viens reprendre des forces en mangeant.
Le petit garçon s’assit à la table, le grand père allait proposer à Gesen de venir s’installer mais il vit qu’il s’était endormi, il alla donc rejoindre son petit fils, ils allèrent ensuite se coucher.

Le lendemain matin Gesen se réveilla tôt, mais Jonathan était déjà partit et le grand père s’apprêtait à faire de même.
-Grand père. Appela Gesen.
-Tu te réveilles tôt pour une fois. Désolé je ne peux pas rester, essayes de marcher aujourd’hui, mais ne t’étonnes pas si tu tombes, c’est normal.
-Merci.
-De rien, je reviendrait vers midi.
Puis il ferma la porte, Gesen souleva la couette et posa ses pieds au sol tout en restant assis sur le sommier. Après quelques secondes d’hésitations il se leva lentement. Il arrivait à tenir sur ses jambes, c’était déjà bien, il fit quelques pas, mais tomba à terre.
-Je suis pas encore au top.
Il se releva et continua à marcher, toute la matinée il tenta de tenir debout. Midi arriva rapidement, Gesen était essoufflé, il avait mis tellement mis d’énergie à marcher, il était assis à la table et attendait. C’est Jonathan qui arriva le premier.
-Grand-père, c’est m… Bah il est pas rentré ?
-Non, toujours pas.
-Bizarre, bon je vais prendre le courrier.
Il alla à la boite aux lettres, les feuilleta et en ouvrit quelques unes. Après quelques instants, il posa le courrier sur le rebord de la fenêtre et se retourna vers Gesen.
-J’ai oublié que j’avais un truc à faire, tu diras à papy que je reviens vite, ok ?
-Euh, ouais si tu veux.
Puis il partit.
-Vraiment bizarre ce garçon, un jour il ne me parle pas et le jour d’après il devient gentil. Mais bon je peux pas lui en vouloir.
Il attendit un quart d’heure sans que personne ne vienne, il décida alors d’aller sur le pas de la porte pour voir si il ne les apercevaient pas, mais personne à l’horizon.
-Qu’est ce qu’ils foutent ?
Il rentra à l’intérieur, à présent il réussissait à marcher, il fit le tour de la table et vu le courrier posé sur le rebord de la fenêtre. Il était de nature curieuse et ne pouvait s’empêcher de regarder.
-De toute façon, il n’y a pas de mal à faire ça. Se dit-il.
Il feuilleta les enveloppes et lu celle qui était ouverte, son visage affichait la stupéfaction mêlée à la colère. Il laissa tomber le courrier, alla chercher son duel disc et sortit de la maison en courant. La lettre qu’il venait de lire gisait sur le sol et on pouvait y lire :
« Nous détenons ton grand-père, si jamais tu veux le revoir vivant rends-nous ce que tu nous a pris. Nous t’attendrons eu hangar 19. Signé : Fried »

Gesen courrait, même si cela lui faisait mal aux jambes, le problème c’est qu’il ne savait pas où se trouvait ce fameux hangar, il s’arrêta vers des passants pour demandé son chemin, ces derniers lui indiquèrent la bonne direction, il les remercia et continua sa route.
-(S’il te plaît Jonathan ne fais pas de trucs débiles, j’arrive).

Jonathan arrivait à l’entrée du hangar, il entra et vit son grand père au milieu de la pièce, attaché par de solides chaînes à une chaise. Il se précipita vers lui.
-Grand père !
La porte se ferma derrière lui ce qui le fit s’arrêter net.
-Alors, tu es venu. C’est bien.
Jonathan avait reconnu cette voix, il se retourna.
-Fried ! Libères mon grand père tout de suite !
Fried s’approcha du petit garçon. C’était un homme assez grand et musclé, de longs cheveux blonds tombaient sur ses épaules, des yeux gris finissaient son visage ces derniers lui donnant une expression sombre. Derrière lui, il y avait cinq autres hommes.
-Si tu veux qu’on le libère, tu devras nous rendre l’argent que tu nous dois.
Jonathan baissa la tête.
-L’ennuie c’est que nous n’avons pas cette somme.
-Ca, il fallait y penser avant de nous emprunté l’argent.
Fried s’approcha alors du grand père, il mit sa main autour du coup de sa victime, toujours assommée.
-Non, ne lui faites pas de mal !
-C’est de ta faute si je lui fait cela en ce moment.
Jonathan s’écroula à terre en pleurant.
-Non, ne lui faites pas de mal, c’est mon grand père, ma dernière famille. Vous ne pouvez pas. Pleurnicha-t-il.
Fried lâcha alors le grand-père, s’approcha de Jonathan et s’abaissa à son niveau.
-Sinon, il y a une autre solution.
-Laquelle ? Demanda Jonathan en levant la tête
-Et bien, tu n’as qu’à te sacrifier à la place de ton grand-père, ça revient au même pour nous.
Jonathan réfléchit et au bout de quelques secondes il se releva l’air déterminé.
-D’accord, je vais prendre la place de mon grand-père.
-Quel courage pour un garçon de dix ans, mais bon en même temps c’est normal que tu doive payer, c’est toi qui as fait la connerie.
-Qu’est ce que tu fait sombre abrutis.
La voix venait de derrière eux, elle était à la fois forte et fatiguée.
-Papy ! Cria Jonathan.
-Pourquoi est-ce que tu es venu ? Tu crois vraiment qu’ils vont nous laisser repartir sains et sauf de cet endroit.
-Mais…
-Il n’y a pas de mais ! Quittes cet endroit avant qu’il ne t’arrives malheur !
Jonathan se retourna et commença à courir, mais il se fit attraper le bras.
-Où est ce que tu crois aller comme ça ?
Jonathan était apeuré, il ne pouvait plus s’enfuir et après avoir entendu son grand père il comprenait ce qui allait lui arriver dans tout les cas.
-Tu vois, je te l’avais dit que tu allais avoir des ennuis, tu ne m’as pas écouté, voilà où nous en sommes à présent.
-Je suis tellement désolé, je ne voulais que ça se passe comme ça, je voulais simplement t’aider. Pleurnichait l’enfant.
-C’est dommage, mais maintenant vous allez payer. Dit Fried d’une voix sombre.
Il donna une claque à l’enfant, ce qui le fit s’écrouler à terre.
-Et ça, ce n’est que le début.
Il allait donner un deuxième coup à l’enfant lorsqu’il entendit des bruits de combat devant la porte du hangar. Il releva la tête vers ses acolytes.
-Qu’est ce qu’il se passe ? Ils se battent entre eux ou quoi ? Allez voir ce qu’il se passe dehors ! Ordonna Fried.
Mais ils n’eurent pas le temps de sortir qu’un homme apparaissait devant la porte. On ne pouvait voir que sa silhouette à cause du soleil qui brillait derrière lui.
-Désolé, je suis en retard pour la fête, mais je n’arrivais pas à trouver le hangar. Dit-il.
-Qui es-tu ? Demanda Fried.
-Celui qui va te mettre ta dérouillée.
-Attrapez-le.
Les 5 sbires se jetèrent sur l‘homme qui n’avait pas eu le temps de réagir. Ils lui tenaient solidement les membres.
-Amenez-le ici, qu’il puisse participer à la fête.
L’homme fut amené au milieu de la pièce vers Jonathan qui le reconnut.
-Gesen !!
-Alors, tu le connais ? Demanda Fried.
Jonathan venait de se rendre compte de l’erreur d’avoir crier son nom.
-Bah c’est bien, ce sera plus conviviale. Une dernière parole ?
-Ouais, moi j’ai quelque chose à dire. Dit Gesen.
-Ca ne m’étonne pas vu ta grande bouche, mais vas-y fais donc, je t’en prie.
Il regarda Jonathan d’un air assez sévère.
-Qu’est ce qui t’as pris de partir comme ça ?! Que comptais-tu faire face à eux ?!
-Je…
-C’est bien beaux d’avoir de la volonté, mais des fois ça ne suffit pas, quand on a pas la force d’assumer ses actes on ne tente rien, ou alors on demande à un ami !
-A qui voulais-tu que je demande ?! Cria Jonathan.
-Et pourquoi pas à moi ?!! Rétorqua-t-il.
Jonathan ne répondit pas, il baissa la tête. Gesen sourit.
-Bon allez t’inquiètes pas, je vais vous sortir de là.
Cette phrase redonna le sourire à Jonathan. Fried applaudit.
-Bravo, tu es un grand orateur, je dois l’admettre.
-Merci du compliment.
Fried se mit devant Gesen, comme pour le provoquer.
-Maintenant dis-moi comment tu vas faire pour les sortir d’ici.
-Et ben écoutes, c’est assez simple en fait.
Et il donne un coup de pied dans le visage de Fried qui s’étala par terre. Il donna ensuite un coup de tête aux deux hommes qui lui retenait les bras et se dirigeât vers le reste du gang.
-(Comment peut-il réussir à se battre dans son état, y arriverait-il par la force de sa volonté ?) Se demanda le grand-père.
Après avoir maîtriser les cinq sbires, Gesen revint vers Fried encore sonné par le coup qu’il avait reçu.
-Tu sais ce que j’ai dit à Jonathan, ça vaut aussi pour toi. La prochaine fois vérifie si il y a pas un mec plus balèze que toi en face.
-T’as vraiment une grande bouche, tu crois que t’es tiré d’affaire ? Nous faisons parti de l’organisation de Ken, tu n’as plus aucune chances de t’en sortir vivant.
-Ca tombe bien ça, je dois justement aller le voir demain. Mais en attendant toi, tu ne risque pas de refaire du mal à qui que ce soit avant un moment.
-C’est ce qu’on verra.
-Toi aussi t’as une trop grande bouche.
Puis il assomma Fried. Il alla ensuite vers le grand-père, sans regarder Jonathan, et le délivra.
-Merci beaucoup Gesen, sans toi on était foutu. Dit le grand-père.
-Je vous devait au moins ça pour ce que vous avez fait pour moi. Dit-il en souriant.
Puis il se tourna vers Jonathan et lui mit une petite tape au-dessus de la tête.
-Je serais pas toujours là pour te sortir de ces situations, alors arrêtes tes conneries. Dit-il gentiment.
Le grand père arriva près de Jonathan et le serra dans ses bras, mais il ne lui dit rien.
-Désolé papy, mais je te promet que je deviendrais aussi fort que Gesen pour pouvoir te protéger.
Cette phrase fit sourire Gesen.
-Bon et si on rentrait manger, j’ai faim moi. Dit-il plein d’entrai.
Le petit garçon et le grand-père acquiescèrent de la tête, puis il partirent du hangar.
-(J’espère maintenant que Jonathan fera tout pour te ressembler Gesen). Se dit le grand père.

Salut, j'aime bien ta fic elle est plutôt sympa (même si j'ai pas encore tout lu ^^)
Mais deux petits bémols juste pour t'embeter (enfin plutot un)
-Je trouve qu'il y a quand meme beaucoup de dialogues, mais c'est dur de faire autrement
-Mais le seul petit truc à améliorer c'est ta façon d'introduire tes "flashbacks". Ca fait trop "bloc" d'écrire (flashback) et (flashback off). Essaie de trouver des tournures au passé, tu verras, ton récit en sortira plus enrichi

C'est bien qu'il y ait l'arrivée de nouveaux personnages, et de futurs ! Mais là, ça donne encore plus envie de connaître toute la série de l'arbre de tous les membres de l'organisation de Ken, je supposes que tu ne le feras sûrement pas mais . Par contre, vu la façon dont tu écris l'histoire, je suppose que tu vas aussi écrire la scène du repas ?