[ Fic YGO ] La Ténébreuse Lumière [ Chapitre 25 ! ]

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Sebphiroth

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Envoyé par Sebphiroth le Samedi 03 Avril 2010 à 15:06


Jango !

Finalement j'ai décidé de vous mettre un épisode aujourd'hui ! Mais avant, quelques précisions...

La Lumière ne dispose pas vraiment d'adeptes fiables si on me demande mon avis jusqu'à présent


Jusqu'à présent...


Pour avoir vu l'hologramme de ce monstre dans l'anime, je crois me souvenir qu'il est assez balèze. Virgil doit avoir une de ces tailles de main


Je ne me souviens pas l'avoir vu... Il apparît dans quel épisode ? Mais bon de toutes façons j'essaie de donner ma propre interprétation des cartes ; donc comme c'est précisé, un scarabée a la taille d'un poing.

Et maintenant le Chapitre 8 !
Que va-t-il advenir de Lily ? Quels sont les projets de Virgil ? Qu'est-il arrivé à Peter durant tous ces évènements ? Et surtout, comment va réagir la Lumière à une telle insurrection ? Réponse dans ce chapitre...


Chapitre VIII : La Lumière se dévoile

Toutes les cartes étaient bien là, Lily avait vérifié. Assise sur une chaise, les cartes étalées sur la table, elle regardait dans le vide. Elle se sentait tomber vers l'ombre du sommeil, car la journée avait été des plus éprouvantes, et elle n'avait pas dormi depuis le matin ; or il était une heure du matin.
Cela faisait deux heures que Virgil l'avait laissée là, lui donnant pour seule consigne de ne pas quitter l'appartement, lequel se constituait de deux pièces et une salle de bain. Le salon, où tenaient difficilement une table, quatre chaises et un canapé miteux, sentait le béton humide. La chambre, elle contenait un lit ; mais rien de plus, car à moins de l'empiler avec le lit, aucun autre objet n'y entrerait. La salle d'eau enfin, était si petite qu'entre le lavabo et le siège de toilettes on ne pouvait pas s'accroupir. Et toujours cette odeur d'humidité permanente. Mais Lily n'avait plus conscience de tout cela : elle sombrait dans l'oubli du sommeil, et le repos.
Quelques minutes après, Virgil entra, et, refermant doucement la porte, s'approcha d'elle. S'asseyant sur une chaise, il pensa:
« Elle est belle... » Et soupira.
Alors, la prenant dans ses bras le plus doucement possible, mais avec une certaine gêne, il alla l'allonger sur le lit de la chambre. La regardant une dernière fois avant de fermer la porte, il se dit:
« Elle aura à affronter des choses dangereuses... Pourvu que Peter la suive. Elle n'y arrivera pas sans lui. » Et alla lentement se coucher sur le canapé, essayant de ne pas le faire grincer.

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Le lendemain, Peter ne se réveilla pas. Il ne s'était en effet pas endormi, et avait maintenant d'énormes cernes sous les joues. Lorsqu'il vit l'heure avancée, il prépara machinalement son sac, prit ses cartes, et s'en alla vers l'Université. Il lui semblait qu'il avait perdu un morceau de lui-même.
Il avait l'impression de ne pas avancer, et marchait un peu de travers, mais ne s'en rendait pas compte. La fatigue l'accablait, mais pas autant que l'absence de Lily. Aussi ne réagit-il pas tout de suite lorsque cinq hommes l'entourèrent.
« Peter Sciabola? demanda l'un.
- Euh... Oui ? Répondit l'intéressé, sortant avec difficulté de sa léthargie.
- Veuillez nous suivre, s'il vous plaît. »
Cette phrase, évoquant à Peter la dernière fois qu'il avait vue son amie, le réveilla comme un coup de poing. Regardant les cinq individus qui l'entouraient, il vit qu'ils portaient une chemise blanche où était cousu un petit soleil. Des Mains du Soleil : ces gens, sans être des prêtres, agissaient sur les ordres de la Lumière, accomplissant généralement les tâches les plus basses. Parmi les cinq, un seul n'était pas une Main : celui qui avait parlé, qui était entièrement en blanc. Un prêtre, dont la bande rouge sur l'épaule indiquait qu'il était de l'Inquisition. Aussitôt, Peter fit le rapprochement, et déduit de cette importante présence que Lily n'avait pas coopéré. Mais alors, qu'avait-elle fait ? S'était-elle rebellée contre la Lumière ? Impossible... Cela ne lui serait jamais venu à l'idée...
Reprenant ses esprits, Peter dit :
« Qu'avez-vous fait de Lily ? Car c'est à cause d'elle que vous êtes là, non ? » Les hommes échangèrent des regards.
« Bien vu, petit génie ! railla une Main.
- Saches, renchérit une autre, que ton amie est une hérétique : elle a choisi de suivre le chemin de l'Ombre, et met ainsi en danger le bonheur de la population. Nous l'avons arrêtée. En ce moment, elle doit subir la question. » Instantanément, Peter eut une grande douleur dans la poitrine. Lily ? Questionnée par les prêtres ? Hérétique ? C'était impossible ! Ils mentaient, c'était sûr !
« Alors, dit le prêtre, suis-nous, si tu veux avoir une chance de l'aider. Peut-être, avec ton aide, se repentira-t-elle... » Peter n'hésita pas un instant. Il fallait aider Lily.
« Ok… Je vous suis », fit-il résolument.

Une heure plus tard, on plaçait Peter dans une pièce aveugle, dans un bâtiment proche de l’Eglise la plus proche de l’Université ; celle-là même, mais Peter ne le savait pas, où Lily s’était faite piéger. Et là, il attendit.
En lui-même, il se demandait ce que les prêtres faisaient à son amie. Son rapport à la religion était simple et sans ambigüité : il la respectait par réflexe, comme tout le monde ; mais depuis qu’il avait vu Lily se faire emmener par les Mains, il se demandait si cette précaution était vraiment justifiée ; car même si les cartes de la jeune fille étaient sujettes à controverse, de telles mesures rien que pour cela… Cela paraissait surréaliste.
Le temps passait, et personne ne venait voir Peter. Plongé dans ses pensées, il commença à se demander si les prêtres ne faisaient pas de mal à Lily. A cette pensée, il sentit la colère monter d’un coup : si ils avaient touché au moindre de ses cheveux… Mais non, c’était impossible. La Lumière était juste. Et Lily, innocente.
Une heure passa à nouveau. Le temps se faisait long, et Peter se posait de plus en plus de questions. Pour se distraire, il regardait ses cartes, mais cela fut vite réglé ; son esprit revint alors vers son amie, et une angoisse sourde entra en lui : avait-elle fait quelque chose de grave ? Les prêtres ne la retiendraient pas si longtemps si son délit ne s’arrêtait qu’à ses cartes… A cette pensée, le cœur de Peter se mit à battre. La Justice était juste, et il fallait punir les gens dangereux, certes, mais Lily… Pour lui, c’était très différent.

Encore une heure, et, alors que Peter allait se décider à demander à voir la jeune fille, un homme entra dans la pièce. C’était un prêtre, grand, aux cheveux blonds coupés en brosse. Regardant à peine Peter, l’homme dit :
« Suivez-moi. » L’interpellé obéit, et fut amené dans une autre pièce, où, face à un autel à la Lumière, était une table, avec une chaise de chaque côté.
« Installez-vous face à l’autel », fit l’homme, et Peter obéit.
« Je me nomme Ventus, dit le prêtre en s’asseyant en face. On m’a chargé de mener votre interrogatoire.
- Mon interrogatoire ? dit Peter, surpris. Mais on m’a amené ici pour aider mon amie, et…
- Oui, bien sûr, coupa l’autre en croisant les doigts devant sa bouche. Vous la verrez sous peu. Mais comprenez que, au vu de ses actions, qui sont graves au regard de la sainte Eglise, nous nous devons de vérifier que vous n’avez pas pêché, vous aussi.
- Moi ? Mais…
- Taisez-vous, coupa Ventus sur un ton sec. A partir de maintenant, c’est moi qui pose les questions et vous qui répondez. Tout d’abord, étiez-vous au courant de l’existence des cartes blasphématrices de votre amie ?
- Oui, mais…
- En connaissiez-vous l’exacte nature ?
- Je savais qu’elles étaient de type Démon, mais…
- Vous n’avez rien dit ?
- Mais non, je ne pensais pas que cela portait à…
- Vous pensiez mal. Ne pas aider la Lumière dans sa quête du bonheur universel est un crime, vous savez ? Mais passons à autre chose… » Peter était suffoqué. On l’accusait de rébellion alors qu’il n’avait absolument rien fait ! C’était injuste !
« Votre amie a été surprise effectuant des activités contraires aux lois de la Lumière. Savez-vous de quoi je parle ?
- Mais… je… non…
- Je vois. On essaie de la protéger, n’est-ce pas ? Nous avons des témoignages prouvant que vous étiez au courant, et que vous participiez même à ces activités.
- Mais… Mais je ne sais même pas de quoi vous parlez ! »
Peter ne comprenait plus rien. Pourquoi l’accusait-on de choses qui n’étaient pas vraies ? Et ce témoignage… une invention, évidement ! Mais pourquoi ? Dans quel but ? La Lumière n’était-elle pas juste ? Ne châtiait-elle pas que les personnes mauvaises ?
« C’est cela, dit Ventus. Ne cherchez pas à vous défendre, nous savons tout. Si vous avouez, nous pourrons nous montrer moins sévères.
- Vous dites « nous »… Mais qui est-ce, « nous » ?
- La Lumière. Elle récompense ceux qui se repentent, ou les châtient moins, plus exactement.
- Mais je suis innocent ! La Lumière ne fait rien aux innocents ! » Ventus se leva très tranquillement, et, mettant les poings sur la table, approcha son visage de celui de Peter et le regarda dans les yeux.
« La Lumière, dit-il, est représentée sur Terre par l’Eglise. C’est l’Eglise qui te juge. Et je suis son représentant. Comprends-tu ? Tu seras coupable si je le décide… » Ces mots agirent comme un grand coup de poing. D’un coup, toute la foi de Peter, celle qui lui avait été inculquée depuis sa plus tendre enfance, celle qu’il avait crainte et respectée, s’effondrait. Ses bases les plus solides partaient en poussière, celles qui l’avaient, sans qu’il en ait eu conscience, soutenues dans ses épreuves. Tout partait en fumée ; cette Justice et ce bonheur n’étaient finalement que des illusions ; en réalité, la Lumière n’était que l’ambition des prêtres.
Peter, hébété, ne savait plus quoi dire. Le prêtre, voyant cela, sourit, et, se dirigeant vers la porte, dit :
« Je vois que tu comprends, maintenant. Je pense que tu sais quelle est ta situation. Je te laisse mariner… »
Et sortit en verrouillant la porte.

Peter passa cinq heures dans la pièce, sans bouger. Il regardait fixement l’autel, et pensait. Pensait beaucoup, beaucoup plus qu’il ne l’aurait supporté en temps normal. En lui-même, c’était le chaos. Il n’avait plus aucun appui auquel se rattraper pour stabiliser ses pensée ; les idées partaient dans tous les sens, se heurtant aux sentiments comme deux armées se jettent l’une sur l’autre ; il ne comprenait plus ce qui lui arrivait, il était perdu, il ne savait plus qu’une chose : toute sa vie n’avait été qu’un mensonge.
Peter avait été un enfant comme il s’en trouve des centaines à Neo Domino. Issu d’une famille moyenne, il avait été élevé avec amour, et comme tous les enfants, sous la protection de l’Eglise. Protection qui se révélait être une prison dorée. Depuis son enfance, on lui avait appris et répété que la Lumière apportait vérité et bonheur. Et comme tout le monde, parce qu’on le lui avait toujours dit, il l’avait cru. Certes, il n’avait jamais été un grand croyant ; mais il avait toujours en lui-même respecté et admiré sa religion, il avait toujours été convaincu de leur vérité.
Et ce jour-là, tout finit.
Que lui restait-il ? Ce bonheur et ce bien auquel il avait toujours cru n’étaient qu’orgueil et ambition, et jeux de pouvoir… Les prêtres, les Mains, et à travers eux les plus hauts religieux, tous ne cherchaient qu’à asseoir leur domination sur le peuple ; quelle vérité, quel bonheur respectaient-ils s’ils pouvaient accuser un innocent sans raisons, et le condamner, comme ils le feraient sans doutes ? Qui, s’ils ne le faisaient pas, disait la vérité ? Qui pensait à autre chose qu’à lui-même ?
Alors que le doute atteignait son paroxysme, au bout de cinq heures dans la pièce, trois Mains entrèrent, et, prenant Peter par le bras, ils l’emmenèrent sans qu’il n’oppose de résistance. Il n’avait plus la force de résister.

Les Mains emmenèrent le jeune homme par des dizaines de couloirs ; ils descendirent plusieurs escaliers, et attinrent un vaste sous-sol. Il y faisait sombre, et seules quelques lampes faiblardes éclairaient la pièce. Le sol y était de bois, humide mis non pourri car exotique. Au centre, était quelque chose de grand, caché sous une bâche, et à côté, un coffre en métal, sur lequel était assis Ventus, qui discutait avec un homme en chemise blanche. Le prêtre, voyant Peter arriver, se leva avec un sourire, et écarta les bras.
« Ah, voici notre petit rebelle en puissance, dit-il haut et fort. Vous avez la tête bien remplie, à présent, non ? » Peter n’eut pas la force de répondre ; il ne put que regarder Ventus avec tout le mépris dont il était capable à cet instant.
« Plus très bavard, on dirait, reprit ce dernier. Ne vous inquiétez pas, vous retrouverez bientôt votre voix… Savez-vous, fit-il comme s’il parlait du temps qu’il fait, que l’Histoire du monde est fascinante ? »
Pas de réaction de Peter.
« On peut, reprit le prêtre, l’étudier sous différents points de vue, et c’est cela qui la rend si extraordinaire. Tout change selon le point de vue. Bien sûr, le seul bon point de vue est celui de notre lumineuse Eglise, mais les autres sont tous aussi intéressant et enrichissants. Imaginez qu’il y eut des pays où, voulant la liberté du peuple, des hommes renversèrent le Gouvernement en place, et cela aboutit à une tyrannie ? Qu’il y eut, un peu plus d’un siècle plus tôt, un Empire qui suivait juste à une autre Révolution pour la République ? Qu’un pays, qui fut longtemps l’emblème de la liberté, déclencha plusieurs guerres pour l’appât du gain ? »
Toujours pas de réponse. Ventus eut un silence, puis regarda l’objet bâché, semblant pensif.
« Tous ceux qui ont voulu l’égalité et la liberté ont échoué, reprit-il lentement. Mais les temps ont changé… Depuis, l’Eglise s’est levée… Cela fait cent quatre ans, et rien, aucun échec ! La vérité de la Lumière, continua-t-il avec emphase, cette essence qui depuis un siècle rend le peuple heureux, n’a jamais été contrariée. Et cela pour une raison simple : elle est l’aboutissement de siècles de recherche du bonheur. Et toi, fit-il violemment en pointant Peter, toi et ton amie, vous voulez la renverser ! Petits prétentieux… Vous suivez le mauvais chemin, vous cherchez le malheur du monde, vous ne trouverez que le vôtre. Tant pis pour vous.
- Vous nous contrôlez, comme des animaux, répondit Peter avec difficulté.
- Pour votre bonheur, jeune homme.
- Nous ne sommes pas…
- C’est ce que vous dites. Mais ce n’est pas vrai. Bien, je vais devoir vous présenter quelqu’un, à présent. Il s’agit de cet homme, dit-il en désignant la personne en chemise blanche. Il se nomme Lawrence, et a quelques comptes à régler avec votre amie… Le but, reprit-il, est que vous avouiez vos péchés, jeune homme. Et que vous nous disiez où trouver votre amie.
- Quoi ? cria Peter. Vous ne l’avez pas arrêtée ?
- Et non, malheureusement, fit Lawrence d’un air de dégoût. Elle nous a échappé, mais…
- Elle t’a échappé, mon cher, coupa Ventus.
- Euh, oui, se reprit l’interpellé. Enfin, tu nous diras où la trouver, termina-t-il à l’adresse de Peter.
- Ne comptez pas là-dessus », cracha le jeune homme. Il se sentait un peu soulagé d’apprendre que Lily était encore en liberté, mais ne sentait pas beaucoup plus en sécurité…
« Ah, mais c’est aussi là que l’enseignement de l’Histoire est utile ! reprit Ventus. Car, saches-le, il y eut une époque où une autre église que celle de la Lumière, en Europe de l’Ouest, eut à surveiller de près ses fidèles, et créa ainsi la première Inquisition. Le nom de la nôtre vient de là. Et, pour faire avouer les péchés aux coupables plus rapidement, cette première Inquisition utilisait la Question, tout comme nous le faisons maintenant. Alors certes, cela remonte à une époque très ancienne, mais leurs méthodes sont encore au goût du jour… »
Alors que Ventus disait cela, Lawrence ôta la bâche, découvrant ainsi un lourd fauteuil d’acier muni de poignées pour empêcher la personne de bouger. Il ouvrit aussi le coffre de métal, et Peter vit briller dedans des outils en tout genre. Alors il comprit.

Il fit volte-face et s’enfuit vers la sortie ; mais deux des trois Mains l’attrapèrent aussitôt et le plaquèrent au sol. Malgré ses hurlements, ils le traînèrent vers le fauteuil, et le coincèrent dans le fauteuil, refermant les poignées.
« Je vous remercie, messieurs-dames, fit Ventus, bâillonnant Peter. Vous pouvez nous quitter. » Les trois mains s’exécutèrent, et quittèrent la pièce.
« Maintenant, continua-t-il en s’adressant à Lawrence, tu dois partir aussi. Bien que tu te sois rattrapé en découvrant que ce jeune homme est l’ami de Favola, fais attention. Si tu nous déçois encore une fois, il pourrait t’arriver des bricoles… » Son regard était sans pitié, et Lawrence, baissant la tête, sortit.
Ventus se retourna vers Peter, et vit qu’il pleurait. Cela ne l’émut pas, et il se contenta d’enlever de bâillon. Aussitôt, le jeune homme cria avec désespoir :
« Pitié ! Laissez-moi partir ! Je n’ai rien fait de mal, je…
- Fermes-la ! hurla le prêtre sur un ton qui effraya Peter au point qu’il se tut. Tu verras qu’ici, c’est moi qui décide si tu as fait quelque chose. Ce qu’il me faut, ce sont des informations sur ta copine Favola et sur où elle pourrait se trouver. Après je déciderai de la gravité de tes crimes. Je te conseille donc d’être conciliant, cela nous aidera tous les deux.
- Va crever, jamais je ne la trahirais ! fit Peter, crachant au sol.
- Comme tu veux. Nous avons le temps », répondit tranquillement Ventus. Alors, il se retourna, fouilla un peu dans le coffre, et en sortit une pince de métal…



Je vous vois venir... Mais non, il n'y aura pas de scène de torture ! Il y a des enfants ici !
Alors comment et pourquoi ? Suite dans une semaine ! Et venez pas m'embêter à l'aéroport ^^ Note : je vais à New York uniquement. C'est déjà bien assez !

[ Dernière modification par Sebphiroth le 14 avr 2010 à 17h07 ]

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- Un vaisseau de fantômes gréé d'algues marines ! Une chose engloutie qui jamais n'aurait dû revoir la face du soleil ! Sur son pont limoneux, un nautonier à l'orbite putride attend de nous entraîner vers les profondeurs sépulcrales où se lamente le choeur sans voix des noyés boursouflés par les miasmes de l'onde amère !
- Vous... vous dites ça pour plaisanter ?

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Envoyé par ENIGMATIQUE le Dimanche 04 Avril 2010 à 22:51


Pas mal ...mais pas grand chose à commenter, il serait interessant d'en savoir un peu plus sur cette hiérarchie qui règne au sein des prêtres et un peu plus sur l'Histoire avant le règne de la lumière mais ce sera pour plus tard je présume.
(je m'attendais toutefois à quelque chose de plus original et moins barbare que la torture...pauvre peter )
Repose toi bien et reviens nous en forme pour un prochain chapitre

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Envoyé par FFYugi le Mercredi 07 Avril 2010 à 00:57


Re ! ^^

Bon, cette fois, la messe est dite : Cette Sainte Lumière est représentée par des moutons, eux-mêmes menés par des mégalomanes nombrilistes et retro (aucun respect, coupe la parole, "interprétation" très personelle de la liberté et de l'égalité, ...). En fait, je pense que Ventus doit être conservateur ou même nostalgique du passé.

Petit LOL à cette occasion pour la Question. Je ne sais pas pourquoi mais cela me rappelle la vieille inquisition. En gros, j'ai l'impression que cette église replonge le monde dans un passé pourtant révolu. Et vas y que c'est moi qui décide ce qui est mal et ce que tu as fait de mal ... Cela ne sent vraiment pas bon pour ce pauvre Peter.

Quant à Virgil et Lily, les propos de Virgil la concernant et concernant Peter me laissent à penser que Virgil n'est peut-être pas aussi mufle qu'il en a l'air. Mais ses paroles sonnent plus comme ... je ne sais pas ... On dirait un parent qui redécouvre sa soeur / cousine / ... perdue depuis un certain temps. La précision au sujet de Peter va un peu dans ce sens mais qu'en est-il vraiment ...

Quoi qu'il en soit, Lily ne doit pas réellement être dépaysée dans cet appartement. Cela a l'air aussi glauque, si ce n'est plus, que ce à quoi elle est habituée.

Bref, bon séjour à New York et reviens nous vite !

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La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l'infini - Ernest Renan


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Envoyé par Sebphiroth le Lundi 12 Avril 2010 à 22:35


Back from New York City !

Bien, après un voyage génial et très intéressant, je vous retrouve pour un nouveau chapitre de la Ténébreuse Lumière.
Cependant, il semblerait que les avis soient mitigés quant au chapitre précédent, le numéro 8. Peut-être est-ce à cause de l'absence de duel ? Ce n'est pourtant pas la première fois qu'il n'y en a pas. Ou alors parce que vous attendiez à quelque chose de plus original ?
Quoiqu'il en soit, je fais de mon mieux pour faire avancer le scénario ; le séjour dans la grosse pomme m'a donné des idées, et j'espère vous en faire profiter ; j'espère aussi que vous aimerez mieux ce chapitre 9 !

Ici nous ferons la connaissance avec de nouveaux personnages, et c'est également ici que l'on apprend le pourquoi du comment : que s'est-il passé avant ? Pourquoi cette dictature ? Et quel est le rôle de Virgil ? Réponse ici !


Chapitre IX : Le choix

La pince approchait lentement du visage de Peter, qui se retenait de ne pas hurler de peur. Mais, alors le métal froid lui toucha la peau du visage, il ne put plus se contenir.
Mais son cri, si fort qu’il fut, ne fut pas entendu. Au même instant, la porte du sous-sol explosa, et une épaisse poussière envahit la pièce ; Peter entendit des cris, des toussotements, et sentit des mains qui le détachaient. Heureux de cette opportunité, il ne chercha pas à comprendre : il se leva, et couru dans la direction de la porte, sans rien voir, les bras tendus devant lui. Mais il se cogna contre quelqu’un, impossible de savoir qui, et tomba à terre, où il se mit à ramper ; la peur ne lui laissait aucun instant de réflexion, et il ne voulait que s’enfuir. Alors, quand deux mains le saisirent par les pieds pour le retenir, il hurla de nouveau. Et soudain, sa tête explosa, et il sombra vers le néant.

Deux heures plus tard, il se réveillait. Il était dans une pièce sombre, non éclairée ; allongé sur un lit, il pouvait en se redressant regarder par une fenêtre, mais sans le faire il devina qu’il était dans les derniers étages d’un immeuble, en écoutant le bruit des haut-parleurs, qui était lointain. Tournant la tête, il aperçut deux personnes, qui, assises sur des chaises, discutaient activement ; mais le coup qu’il avait reçu lui avait laissé de grands bourdonnements dans les oreilles, et il n’entendait pas bien.
L’une des personnes était un homme mûr, d’une quarantaine d’années, habillé d’un costume gris, et aux cheveux grisonnants coupés courts et ramenés en arrière. Son visage était visiblement, bien que caché par l’ombre, marqué de rides pas encore profondes mais dont on devinait qu’elles étaient dues plus aux aléas de la vie qu’à l’âge. De forte stature, il s’exprimait en bougeant beaucoup les mains, mais parlait calmement.
La seconde personne, avec qui il discutait, était une femme ; Peter lui aurait donné une trentaine d’années. Belle, le visage fin, elle avait de longs cheveux noirs qui lui descendaient dans le milieu de la nuque en ondulant gracieusement. Un peu plus grande que Peter, elle était mince, la poitrine rare, et portait un vieux jean noir, ainsi qu’une tunique sombre. Elle avait aux hanches un large bandeau de tissu léger, jaune sale, qui couvrait en partie une autre ceinture, de cuir celle-là. A cette seconde ceinture était attaché une sorte de traîne de cuir léger, qui tombait de ses reins jusqu’au milieu des jambes, et entourait partiellement sa taille. Son regard, alors qu’elle parlait à l’homme, était droit, et direct ; on la sentait décidée, mais loin d’être bornée, car une lumière brillait dans ses yeux bruns, qui faisait en quelque sorte écho aux yeux un peu usés de l’homme, comme une ressemblance.

Rassemblant ses esprits, Peter tenta de se rappeler ce qui s’était passé ; et, après un dur effort de mémoire, tout lui revint. Tout, c’est-à-dire la peur.
Il laissa échapper un gémissement. Aussitôt, l’homme et la femme tournèrent la tête.
« Ah, bah voilà, il s’est enfin réveillé, le petit braillard ! fit la femme en se levant, suivie de son partenaire qui rétorqua :
- Ne te moque pas de lui, Fang. Tu sais très bien que tu aurais eu aussi peur que lui.
- Je sais, mais je n’y étais pas, aussi je peux me moquer de lui autant que je veux ! » Son ton était dur, mais on sentait une certaine douceur et un certain soulagement dans ses paroles. Elle s’assit sur le lit, à côté de Peter.
« Qui… qui êtes-vous, balbutia celui-ci, qui se remettait difficilement de son souvenir.
« Je m’appelle Fang, dit la femme. Fang Medici, Numéro Cinq. Et lui…
- Je me nomme Dario, dit l’homme en costume. Dario Medici, Numéro Quatre.
- Mais, euh… C’est quoi ces numéros ? fit Peter, très surpris.
- On t’expliquera, répondit Fang. Mais pas tout de suite, car de un, il faut que tu manges, et de deux, on expliquera à une autre personne en même temps, ça sera plus pratique. » Dario alla ouvrir un frigo, que Peter n’avait pas remarqué, et en sortit un plateau-repas. Il le posa sur le lit, et Peter se rendit soudain compte qu’il mourrait de faim. Prenant à peine les baguettes, il dévora ce qu’on lui avait donné, sous le regard amusé des deux inconnus.

Une fois son repas terminé, Peter s’essuya, et regarda les deux personnages qui semblaient pensifs et le regardaient en retour. Soudain, une idée lui traversa l’esprit.
« Vous avez mes cartes ?
- Bien sûr, fit Dario en souriant. Les voici ; tu peux vérifier, elles y sont toutes. » Il sortit d’un des porte-cartes à sa ceinture le deck de Peter, et le lui tendit. Commençant à vérifier qu’aucune ne manquait, le jeune homme demanda encore :
« Vous avez un accent italien, Dario. Je me trompe ?
- C’est exact, vous avez l’oreille.
- Mon grand-père était italien... Mon nom de famille, c’est Sciabola.
- Vraiment ? On ne nous en avait pas informé ! fit le grand homme en souriant. C’est toujours un plaisir de voir un compatriote !
- Je n’en suis pas un. Mon grand-père a beau avoir été italien, il a émigré au Japon, et mon père y a toujours vécu, tout comme ma mère, et moi ensuite. Je n’ai gardé que le nom de famille.
- Vraiment ? Et bien moi, j’étais marchant de p…
- Tais-toi, coupa Fang. On ne sait pas encore s’il fera partie des nôtres. » Baissant les bras qu’il avait levé pour illustrer son discours, Dario toussa un peu. « C’est amusant, pensa Peter, comment cette armoire à glace se fait aisément maîtriser par celle-là… En tout cas, je n’aimerai pas être son ennemi. » A ce moment, un téléphone sonna ; Dario chercha dans ses poches, en sortit un portable, et décrocha.
« Allô ? … Oui… Ok, on vous attend. Oui, il est là. … Ok… A tout de suite. » Il raccrocha, et, à Fang :
« Ils arrivent dans cinq minutes.
- Ok. »
Peter n’osa pas demanda qui arrivait.

Les cinq minutes d’attente se firent dans un silence gêné : Dario se taisait, de peur d’en dire trop ; Fang se taisait car il ne fallait pas en dire trop ; Peter se taisait, car il savait qu’ils ne voulaient pas lui en dire trop.
Aussi, quand la sonnerie retentit, tout le monde sursauta. Dario passa dans la petite salle qui servait d’entrée, et on l’entendit ouvrir la porte, échanger des bonjours, et revenir. Peter vit entrer deux personnes, qu’il reconnu instantanément : la première était Virgil, qui entra en premier. Le voit causa un choc à Peter, qui s’attendait à n’importe qui sauf à lui, et il ne répondit qu’à peine au « Bonjour » que le jeune homme lui envoyait. La seconde personne, elle était Lily.
Lorsque les deux amis se virent, il y eut un petit moment de blanc, et en trois dixièmes de secondes, ils avaient traversé la pièce pour se serrer dans leurs bras. Ce fut un réel plaisir pour Fang, Virgil et Dario que de les voir se rassurer mutuellement, chacun ayant trop de chose à dire à l’autre ; aussi Fang attendit un peu avant de dire :
« C’est bon, les amoureux, vous êtes tous les deux en bonne santé. Maintenant asseyez-vous, nous allons tout vous expliquer. Ou du moins, le nécessaire. »
Au mot « amoureux », Peter et Lily se séparèrent instantanément ; ce n’était certes pas la première fois que les gens les croyaient en couple, mais venant d’inconnus, c’était très gênant. Aussi s’assirent-ils sur le lit, Dario et Fang sur les chaises, et Virgil s’adossa contre un mur.
« Bien, commença Virgil. Je vais tous vous expliquer… »

« Il y a plusieurs années, un homme d’Eglise allemand, que je ne vous nommerais pas pour l’instant, se rendit compte de la dictature mentale exercée par sa religion, et décida de se rebeller contre elle. Malheureusement, il était seul à penser ainsi ; et, bien qu’il le sût, commença à faire des recherches. Des recherches sur l’ancien ennemi de la Lumière, qui avait coexisté avec elle depuis l’aube des temps : les Ténèbres.
Bien sûr, il ne trouva presque rien, car l’Eglise avait détruit tous les livres, tous les documents qui faisaient référence à cette force obscure. Mais à force de persévérance et de voyages, il trouva, en France, dans des catacombes, un très vieux rouleau de parchemin écrit en plusieurs langues et à plusieurs époques, comme un journal, et par plusieurs personnes. La première feuille avait été écrite en latin, du temps de la civilisation romaine, alors qu’elle était à son apogée, et malgré la langue, l’homme reconnu le mot : Tenebrae. Il sentit alors qu’il avait trouvé une piste, et emporta le rouleau. Ses recherches avaient pris dix ans, il en passa encore cinq à traduire le parchemin ; il parlait d’un certain Jeu des Ombres. Ce jeu se serait présenté sous la force d’un défi lancé par un Elu à un être foncièrement mauvais, afin de le juger. Ces Elus tireraient leurs forces des Ténèbres pour faire ainsi régner la justice.
- Des Ténèbres justes ? coupa Peter. Comment est-ce possible ? Les Ténèbres ne sont-elles pas le mal absolu ?
- Pas du tout, repris Virgil. C’est le contraire, même. Vois-tu, et cela est également expliqué par le parchemin, la Lumière et les Ténèbres sont les deux entités créatrices du monde, alors que le Bien et le Mal sont deux notions purement humaines, que les Hommes ont rajoutées sur ces deux entités. Aussi il y a des Ténèbres bonnes et des Ténèbres mauvaises, et pareil avec la Lumière ; et durant des milliers d’années, l’équilibre a été maintenu. Mais aujourd’hui, il ne l’est plus : la Lumière est partout présente.
- Est-elle bonne ou mauvaise ?
- Cela n’a pas d’importance ; ce qui est important, c’est que les Ténèbres ont presque disparu, et que cela est très grave ; car c’est comme un barrage, voyez-vous : s’il y a une trop grande différence de niveau entre les deux côtés, le barrage cède. Donc, le « monopole », si je puis dire, de la Lumière est mauvais de deux manières : il exerce une domination mentale sur les gens, les rendant plus mouton que des moutons, et met en péril l’équilibre du monde. Mais revenons à notre histoire.
Le Jeu des Ombres se jouait, en Egypte, depuis plusieurs siècles, de manières très différentes : pour certains jeux, on posait une énigme, pour d’autres on lançait un défi, pour d’autres encore on pesait le cœur de la personne… Bref. De puis presque le début de l’humanité existait en Egypte ce Jeu suprême, destiné à maintenir la justice, non celle des Hommes mais celle de la nature. Et le pouvoir des Elus leur était donné par les Ténèbres. Et cela commençait, à l’époque de la rédaction du parchemin, à franchir les frontières de l’Egypte.
Mais au cours des siècles, la tâche principale des Elus se perdit, et leur nombre se raréfia ; ceux qui restaient n’utilisaient plus leurs pouvoirs que pour eux. La justice des Ténèbres fut oubliée, et bientôt les seuls Elus restants furent les plus puissants, c’est-à-dire ceux qui possédaient des objets datant de l’Egypte ancienne, et qui contenaient la force des Ténèbres ; mais, je le répète, ils n’étaient animés que par leur intérêt propre.
Le temps passant, un homme nommé Pegasus, qui possédait un objet millénaire, créa le jeu de cartes encore connu aujourd’hui. Il l’utilisa pour donner à son pouvoir un support matériel autre que son objet, et depuis, les cartes sont toujours utilisées pour le Jeu des Ténèbres. Mais un autre Elu, détenteur d’un autre objet millénaire et descendant de leur créateur, réussit à les rassembler, ainsi que trois cartes représentant d’anciens Dieux égyptiens. Depuis, les objets ont disparu de la surface de la Terre, et les Ténèbres avec eux. Il y eut bien quelques tentatives de réapparition, mais ces Ténèbres-là étaient mauvaises ; elles furent vaincues par les Pactisants, qui avaient été choisis par une ancienne entité lumineuse pour détruire le mal.

Mais voilà ; cette époque est loin, et depuis, l’Eglise est apparue, et cela fait bien longtemps que les Ténèbres sont parties. L’homme, en lisant ce parchemin, se rendit compte du danger, et décida de devenir un de ces Elus qui ramèneraient la justice et l’équilibre dans le monde. Mais il ignorait comment.
Il retourna alors dans les catacombes parisiennes où il avait trouvé le parchemin, et là, les Ténèbres l’attendaient ; car elles avaient beau être parties, elles attendaient toujours un moyen de retour, et avaient vu en cet homme un espoir. Après de longues discussions pour tester la volonté de l’homme, elles le transformèrent en un Elu, et le chargèrent de trouver douze autres personnes avec qui il formerait un groupe, qui aurait pour but de renverser la dictature de la Lumière.
- Mais, fit Lily, comment peut-on parler avec des Ténèbres ?
- Tu le sauras assez tôt. Enfin voilà, conclut Virgil d’un air fatigué, nous sommes pour l’instant onze en comptant le fondateur, et vous êtes les numéros douze et treize. »

Il y eut un silence. C’étaient beaucoup de choses à assimiler en un coup pour Lily et Peter. Ils se regardèrent rapidement, sentant les regards de Dario, Fang et Virgil posés sur eux.
- Que se passera-t-il si nous refusons ? demanda Peter.
- Notre chef décidera quoi faire », répondit Dario en croisant les bras.
Nouveau silence. Puis, après un nouvel échange de regards, Lily se leva.
« J’ai assisté, depuis deux jours à bien des choses que je n’aurai jamais cru possibles, commença-t-elle en regardant tout le monde tour à tour. D’abord, j’ai été suspectée par l’Eglise pour avoir utilisé certaines cartes qu’elle juge, on ne sait pourquoi, mauvaises. Puis un camarade de classe m’a fait un discours sur ce qu’il pensait de la Lumière, qui était contraire à tout ce que j’avais appris jusque là, et qui a résonné étrangement dans mon cœur. Un prêtre a tenté de m’arrêter, et j’ai été sauvée par ce même camarade de classe lors d’un duel en D-Wheel. Enfin, j’apprends qu’il existe de justes Ténèbres, qu’une organisation existe pour les réhabiliter. Ca fait beaucoup. Mais au vu de ce j’ai vécu, je juge que l’état du monde est inacceptable, et qu’il faut rétablir la justice. Aussi, même si tout ce que vous m’avez dit me dépasse un peu, j’accepte. Pour la justice. »
Elle alla se placer, d’un pas décidé, entre Fang et Virgil, face à Peter. Celui-ci semblait hésiter, et tremblait un peu. Il y eut un silence. Lily devina qu’il avait peur : la torture à laquelle il avait échappée était encore présente à son esprit, et cela le paralysait un peu.
« Peter, dit soudain Dario en s’approchant. Je pense comprendre ce que tu ressens. Rien ne t’oblige à accepter ; mais si tu nous rejoins, il ne faut pas non plus que ce soit juste pour suivre Lily. Ecoute ce que te dis ton cœur, et oublie le reste. Il faut savoir oublier sa peur lorsqu’on prend de grandes décisions.
- Il a raison, continua Lily. La décision n’appartient qu’à toi. »
Peter leva lentement la tête, et regarda tour à tour Dario, Virgil, Lily, puis Fang. Et se leva.
« C’est bon, dit-il d’une voix où la peur était refoulée. Je vous rejoins, pour que personne ne vive plus ce que j’ai vécu. »
Tout le monde se détendit, et partit en rires et grandes embrassades ; chacun était heureux, soit d’accueillir de nouveaux compagnons, soit d’en trouver.

« Allez, venez, dit Dario. Je vais vous présenter au reste de l’équipe. »



Et voilà !
J'espère que ce background vous plaît ; si non, dites-le, les avis sont toujours profitables quand ils sont expliqués !

Dans le prochain épisode, nous rencontrerons beaucoup de nouveaux personnages... A bientôt !

P.S. : Je ne sais pas si vous avez vu, mais je mets à jour le message de tête de temps en temps. Si ça vous intéresse...

[ Dernière modification par Sebphiroth le 14 avr 2010 à 22h33 ]

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FFYugi

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Envoyé par FFYugi le Mardi 13 Avril 2010 à 22:26


Re ! ^^

Alors, tu leur as fait la promo de ta fic aux ricains ???

Et soudain, sa tête explosa, et il sombra vers le néant.

Une manière poétique de dire que les nouveaux arrrivants ont assomé ce braillard pour plus de facilité

Fang

Vu ceci et quelques éléments de la description, tu ne te saurais pas inspiré de Fang dans FF13 ???

- Des Ténèbres justes ? coupa Peter. Comment est-ce possible ? Les Ténèbres ne sont-elles pas le mal absolu ?

C'est beau les préjugés


J'aime beaucoup le concept que tu as choisi pour les 13 personnages dont font partie Lily et Peter désormais. Cela me rappelle les Knights of Round de Code Geass. D'ailleurs, je trouve que tu as bien rendu le suspens sur la décision de Peter. Je dois avouer que, jusqu'à ce qu'il acquiesce finalement, je n'aurais pas pu dire si cela allait être oui ou non.

Pour le reste de ce chapitre, l'explication Lumière - Ténèbres se rapproche beaucoup de ce que j'avais bazardé dans ma première tentative de fic (arrêtée par la suite, faute de temps). Ceci dit, ton histoire est bien plus construite ... et mieux construite . Donc en gros, nous assistons ici à un déséquilibre Lumière / Ténèbres, lequel reprend en référence les séries YGO actuelles. C'est plutôt bien imaginé. Franchement, chapeau

Et je suis vraiment curieux de voir les autres membres de ce groupe. Pourtant, je reste sceptique quant à l'accord de Peter. Je me demande si la peur éprouvée devant la Lumière ne pourrait pas jouer de bien mauvais tours à nos 13 amis si la situation devait devenir critique pour eux à un moment ou à un autre. C'est peut-être ce que craint Virgil par rapport à Lily lors d'un dernier chapitre. Il avait probablement le sentiment que la Lumière tombe sur Peter avant même qu'eux ne puissent le faire ... et ne le marque définitivement de leur "infâmie" (expérience personnelle de son côté aussi ???).

Par contre, il y a un point que je ne saisis pas bien ... ou plutôt qui sonne étrangement. Les trois personnages déjà connus (donc Virgil, Fang et Dario) ne sont pas vraiment très expansifs, émotionnellement parlant jusqu'ici. Aussi, je trouve que les embrassades, ... après le Oui de Peter sonne un peu faux, même s'il est normal qu'ils en soient heureux. Cela fait un peu Happy End sorti d'on ne sait où.

Bref, au suivant !

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Envoyé par Lukia-Yubel le Mercredi 14 Avril 2010 à 05:08


Le 16/03/2010, Sebphiroth avait écrit ...

J'avoue que c'est la première fois qu'on me dit que je fais beaucoup de fautes ! Ca m'a beaucoup surpris !

Mais c'est vrai qu'après relecture j'en ai vu et corrigé 7. Le jeu des sept erreurs, et quelque sorte ^^

J'espère en tout cas que ce chapitre ne vous inspire pas que des mauvaises choses... ( si oui faut le dire quand même hein ^^



Envoie moi un MP de sorte que je puisse penser à lire ta fiction demain vers 23 heures ^^
Parce que là, il est tard et je ne peux, j'ai les yeux qui m'envoient une vision floue.

Sinon, tu en as vu 7, mais il y en a combien en réalité ?
Ne t'inquiète pas, c'est pas l'orthographe qui fait l'écrit euh... l'histoire pour être compréhensible.

Good luck

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Les cartes YGO ne m'intéressent plus, je m'en débarrasse à bas prix, voici un email de contact : adm.galactia@gmail.com !

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Envoyé par Shaka2 le Mercredi 14 Avril 2010 à 16:19


Salut c'est encore moi
L'histoire avance bien! En tous cas ça me plait bien cette histoire de la lumière qui devient le mal et des ténèbres qui deviennent le bien. Je trouve que ça nous sors un peu du train train quotidien, c'est bien trouvé.

En fait, le numéro 12 c'est Lily et le 13 c'est Peter? Ou bien c'est l'inverse?

Il y un petit détail que j'ai remarqué
Il y a x ans, un homme d’Eglise allemand

Au risque de paraître idiot, je n'ai pas compris ce que veut dire le "x"

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Venez lire Ma Fic Other world : Le coeur du duelliste
Du jamais vu sur le fanworks! Venez voir la rencontre de deux univers dans la tag fic Se Venger du Other World

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Envoyé par Sebphiroth le Mercredi 14 Avril 2010 à 17:12


Jango !

Alors quelques précisions quant à vos interrogations...


Alors, tu leur as fait la promo de ta fic aux ricains ???


Qu'est-ce que tu crois, ils sont déjà tous fan de moi là-bas. Quoi, tu m'as pas vu en concert ? " sort "


tu ne te saurais pas inspiré de Fang dans FF13 ???


Tutafait. ( Quelle femme ! )


Franchement, chapeau


Merci beaucoup, mais je ne pense sincèrement pas mériter ce compliment !


Cela fait un peu Happy End sorti d'on ne sait où.


Les personnages sont tous dans un état d'énervement : il faut bien se rendre compte que Peter et Lily ont vu tout leur monde s'écrouler en deux jours. Quant à Virgil, Dario et Fang, ils attendent beaucoup de ces jeunes gens ; ils espèrent donc de tout leur coeur qu'ils accepteront, et cela les rend tendus. Dès que tout est clair, la tension se relâche ; c'est ce que j'ai voulu faire passer, mais désolé si ça fait trop artificiel.


En fait, le numéro 12 c'est Lily et le 13 c'est Peter? Ou bien c'est l'inverse?


Nous le verrons plus tard, mais puisque tu poses la question, je te répondrai par : Quelque soit la réponse, elle ne sera pas choisie au hasard.


Au risque de paraître idiot, je n'ai pas compris ce que veut dire le "x"


Damned ! Je suis fait ! J'avais l'intention de calculer exactement le nombre d'années, mais j'ai voulu poster trop vite ! Mea culpa... Non, pitié, ne frappez pas ! Enfin voilà, je vais corriger.

Voilà pour les interrogations ! Je vous signale que j'ai ajouté des titres aux chapitres : comme l'histoire commence à s'étendre, j'ai décidé de suivre vos conseils et d'en mettre, afin que les lecteurs se repèrent mieux.
En tout cas, merci pour vos encouragements !
La suite demain !

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Envoyé par FFYugi le Mercredi 14 Avril 2010 à 20:28


Re !

Merci beaucoup, mais je ne pense sincèrement pas mériter ce compliment !

Je plaide différemment en toute franchise.

Il fallait y penser. Transposer les victoires des héros du passé en conséquences néfastes pour le futur à venir. Lumière gagne, Lumière gagne, Lumière gagne et au final quoi ?! Que de Lumière, plus de Ténèbres et un monde dans une ... lobotomie globale.

Se pourrait-il donc que nos 13 lascars en viennent à blâmer les victoires de leur prédécesseurs côté Lumière, quand bien même ils n'auraient pu imaginer une telle issue ... Quoique lorsque l'on voit 5D's avec sa sécurité, ... au début de la série, on peut penser que c'était un risque probable.

De toute façon, il y en a déjà à blâmer : Ceux côté Ténèbres qui n'ont pas joué leur rôle et ont privilégié leur intérêt ... Se pourrait-il par là que ceux dont tu parles ici soient Bakura, Marik et Cie ???

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Envoyé par Sebphiroth le Jeudi 15 Avril 2010 à 14:00


Jango !

Première dizaine ! Youhou ! Et pour ce dixième chapitre, nous faisons la connaissance d'une bonne partie des personnages désormais principaux ! Beaucoup de dialogues, certes, mais que voulez-vous, il en faut aussi !

Alors bonne lecture !


Chapitre X : Une communauté

Tout le monde, suivant le grand italien, sortit de l’appartement joyeusement, et, après être monté d’un étage, entra dans un autre appartement, beaucoup plus grand ; celui-ci se trouvait juste en-dessous du toit, expliqua Dario, et était composé d’une entrée, d’un grand salon, de trois chambres, d’une cuisine, d’une salle à manger, d’une salle d’eau, et le toit servait de terrasse ; autant dire que c’était un palace, au vu de l’état de la ville.
Passant l’entrée, Virgil, Dario, Peter, Fang et Lily se retrouvèrent dans le salon, où une dizaine personnes attendait. Lorsqu’ils entrèrent, il y eut un grand « Aaaaah ! » et chacun se leva pour serrer la main à Dario, faire la bise à Fang. Puis, lorsque tout fut fait, tous reprirent leurs places, et Dario se chargea de faire les présentations. Il désigna d’abord un homme d’une soixantaine d’années, le visage marqué par la vie. Il était chauve, avait une barbe grise et courte, et portait un grand imperméable qui lui descendait jusqu’à plus bas que les genoux. Sa stature imposante, le faisait remarquer, mais c’était surtout la puissante aura d’autorité qui émanait de lui qui rendait le fait évident : c’était lui le chef.
« Voici Siegfried Ackermann, notre fondateur, dit Dario. C’est le numéro Un, celui dont nous vous avons parlé tout à l’heure.
- Enchanté, dit Siegfried d’une voix grave et douce, avec un fort accent allemand. Je serai ravi de vous avoir comme compagnons, jeunes gens.
- Juste un truc, continua Dario en souriant. Parlez-lui avec respect, parce qu’il est capable de vous humilier en quelques mots, mais tellement bien que vous préfèreriez vous tirer une balle plutôt que de continuer à l’écouter ! C’est le roi du duel de paroles, un vrai juriste !
- N’exagérons rien, répondit le Numéro Un en souriant à son tour, je ne suis pas si acide que ça. Mais ne m’énervez pas trop quand même ! » Quand il souriait, des fossettes se creusaient aux coins de ses lèvres, et lui donnaient l’air le plus joyeux du monde. Lily et Peter se sentirent immédiatement en confiance, et en même temps lui vouaient déjà un respect profond et instinctif. Cet homme avait vraiment l’âme d’un meneur.

« Continuons le tour, fit Dario en se dirigeant vers une femme assise dans un coin. Salute, Bella ! Tu es toujours aussi belle ! » dit-il joyeusement en écartant largement les bras et en voulant embrasser la femme. Laquelle lui répondit avec une gifle magistrale, ce qui provoqua l’hilarité générale ; seuls Dario, Fang et la femme ne riaient pas.
« Maria Lopéz, expliqua Dario. Elle est argentine, très belle, et a un sacré caractère, mais je vous jure que parmi les belles…
- Papa ! interrompit Fang. Continue comme ça et je t’en mets une deuxième ! Que dirait Maman si elle te voyait ?
- Mais, ma chérie, fit Dario d’un air contrit, l’instinct italien… » Les laissant se disputer avec un sourire, Maria Lopéz s’approcha de Lily et Peter. Elle était effectivement très belle : environ trente ans, de longs cheveux noirs, le même que celui de ses yeux, et une peau sombre et lisse, avec de douces fossettes aux coins des yeux, on devinait derrière ce regard une personnalité fortement indépendante malgré une grande féminité.
« Venez, je vais vous présenter pendant qu’ils se disputent, dit-elle gentiment. Il faudra vous y faire, Dario essaie de me séduire environ deux fois par jour, moi ainsi que chaque belle femme qu’il croise : il est italien, alors on ne lui en veut pas, mais Fang n’aime pas ça du tout !
- Elle est sa fille ? Mais alors, quel âge a-t-elle ? demanda Peter.
- Elle a vingt et un ans, mais il est vrai qu’elle en paraît plus. » C’était vrai, car comme on l’a déjà dit, Fang paraissait avoir la trentaine, et un peu plus alors qu’elle fulminait contre son père.

Maria désigna une jeune femme blonde, aux traits fins et doux, et avec des yeux perçants, qui regardait son deck.
« Voici Camille Franctir, dit-elle. Elle est française, a vingt-cinq ans, et fait partie des derniers arrivés dans le groupe.
- Enchanté, dit Camille avec un sourire. Dites-moi, vous deux, vous aimez le cassoulet ?
- Euh… pas trop, non, pourquoi ? dit Lily avec surprise.
- C’est parce que vous n’avez pas goûté le mien, répondit la jeune femme et se penchant à nouveau sur ses cartes.
- C’est la cuisto, expliqua Maria. Je vous préviens : ne vous avisez jamais de critiquer ses plats, ou vous le regretterez. De toutes façons, ils sont toujours délicieux, alors vous n’aurez pas à le faire !
- Merci, Maria, fit Camille. D’ailleurs, il serait temps que je m’y mette, il est déjà dix-huit heures… »
Camille rangea ses cartes, et entra en souriant dans la cuisine. Instantanément, elle s’immobilisa, et poussa un cri de rage.

« Raah, Dora ! Range ça, je t’ai dit que ce n’était pas pour toi ! » Une voix de femme répondit, du fond de la cuisine :
« Mais, rien qu’une gorgée…
- Rien du tout ! Rends-moi ça ! » On entendit des bruits de lutte, et une femme, grande, très brune, les yeux un peu bridés, fut éjectée de la cuisine. Elle portait une robe longue et étroite, rouge sombre.
« Et ne t’avises jamais de remettre les pieds dans cette pièce ! hurla Camille avant de claquer la porte.
- Ah, dit la femme, d’habitude elle commence la tambouille plus tard…
- Elle, commença Maria, c’est Dora Ivanova.
- Enchantée, fit l’intéressée.
- Elle a tendance à abuser de la bouteille, mais elle est très gentille, vous verrez. De plus, c’est un excellent duelliste.
- Merci, merci beaucoup, fit-elle vaguement en sortant de son manteau une bouteille de vodka…

Laissant Dora à sa boisson, Maria se dirigea vers un homme qui parlait avec Dario, lequel se tenait la joue. Il avait la peau brune, les yeux sombres, les cheveux très foncés et coupés très courts ; il portait un sweat blanc et un pantalon de sport, ce qui ne le rendait pas très élégant, contrairement à tous les autres.
- Voici Abdel Milah, dit Maria. Un des membres les plus récents, après vous et Virgil ; il est originaire de Palestine.
- Enchanté, fit Abdel, un grand sourire au visage. Excusez ma tenue, mais je reviens de jogging, alors forcément…
- C’est un des membres les plus importants du groupe, car il est de ceux qui mettent l’ambiance, et la seconde raison, vous la découvrirez plus tard.
- Ah… Je vois… » fit Lily, d’un air intrigué. Soudain, une voix sortit de la cuisine :
« Abdel ! Tu veux bien venir voir une minute, s’il te plaît ? Je ne trouve pas le sel !
- J’arrive, Camille ! répondit l’interpellé en courant vers la cuisine.
- En réalité, chuchota Maria, elle sait très bien où est le sel, et tout le reste, d’ailleurs. C’est juste qu’elle a envie de le voir, mais ça, fait pas le dire », ajouta-t-elle en fermant un œil.

« Et voici… s’apprêta à dire Maria. Mais, où il est ? Il n’est pas descendu ?
- Non, il n’a pas bougé, répondit Dario. Attends, je vais le chercher… »
Là-dessus, et sous le regard intrigué de Peter et Lily, l’italien alla prendre une échelle qui était posée par terre, alla ouvrir une trappe au plafond, ce qui dévoila un pan de ciel, et cria :
« Eh, le vieux ! Ils sont arrivés, faut descendre, maintenant ! » Il redescendit, enleva l’échelle, mais laissa la trappe ouverte ; visiblement, elle donnait sur le toit de l’immeuble, mais Petr et Lily n’avaient aucune idée du genre de personne qui pouvait bien y rester. Soudain, une petite silhouette caché la lumière, et sauta dans la pièce ; un bond d’environ deux mètres, mais elle se rattrapa avec une souplesse incroyable, et se redressa.
C’était un vieil homme ; mais quand les nouveaux arrivants posèrent leurs regards dessus, ils eurent plus l’impression de voir un enfant. D’environ un mètre soixante, l’homme était maigre très maigre, mais cela ne paraissait pas laid ; au contraire, cela lui donnait un air gracieux, chose bien étrange. Son visage était tout marqué de rides, qui formaient comme un gribouillage d’enfant, et qui changeait avec ses expressions. L’homme souriait, et avait dans les yeux une étincelle qui pétillait sans arrêt, comme une joie continue… Comme un enfant, vraiment. Mais on y distinguait aussi une sagesse profonde, et âgée.
« Alors, c’est vous les nouveaux ? » demanda-t-il à l’adresse de Peter et Lily. Sa voix était fluette, comme un tintement de cristal ; on aurait dit qu’elle se briserait si on la poussait, mais ceux qui la connaissaient savaient y entendre une force sans défaut.
« Oui, c’est nous, dit timidement Peter, que ce personnage étrange impressionnait plus que les autres.
- Enchanté », fit l’homme en tendant la main. Peter la lui serra, et eut l’impression de serrer du vent : l’autre était si léger qu’on aurait pu le voir s’envoler sous un coup de vent sans en manifester la moindre surprise. Lily pensa la même chose, et les deux jeunes gens se sentirent immédiatement intrigués par cet énergumène ; intrigués, mais aussi attirés, car l’autre avait en permanence un air si joyeux qu’il attirait naturellement la sympathie.
« Ce gars-là, dit Dora, on ne sait quasiment rien de lui, sinon qu’il est anglais ; et encore, c’est parce que c’est là-bas qu’on est allé le chercher, parce qu’il ne nous l’a jamais dit.
- C’est parce que ça ne servait à rien de le dire, répondit l’homme en souriant.
- Nous ne connaissons même pas son nom, dit Siegfried de sa voix grave. Mais il a une particularité : il passe son temps sur les toits. Ne cherchez pas, il adore ça.
- Et oui, fit l’homme, je vis sur les toits. C’est une vie très romantique, vous ne trouvez pas ? ajouta-t-il à l’adresse de Peter et Lily.
- Euh… peut-être, dit le jeune homme, qui n’était pas très calé en littérature.
- Oui, c’est vrai que c’est très romantique, répondit Lily, à qui la passion de la lecture avait donné une grande culture. Cependant, ça ne doit pas être facile : le vent, le froid…
- On s’habitue à tout, dit l’homme de sa voix fluette.
- Enfin, intervint Siegfried, tout ça pour dire que nous l’appelons Les Toits. Ca lui convient très bien, du moins je crois, il n’a jamais fait aucun commentaire sur ce nom, hein le vieux ? » ajouta-t-il en riant, posant une main sur la frêle épaule des Toits.

« Voilà, on a fait le tour des présentations, je crois, dit Dario.
- Vraiment ? s’étonna Lily. Mais vous ne nous avez présenté que six personnes ! Et, avec Dario, Fang, Virgil, moi et Peter, ça ne fait que onze ; ne sommes-nous pas sensés être treize ?
- Si, fit Virgil qui jusque là s’était tu, adossé contre le mur dans un coin, mais deux membres ne sont pas là. Vous les rencontrerez plus tard.
- Ah… Je vois », dit pensivement Lily. Elle se demandait bien quel genres de personnes pouvaient être les deux membres restants, car elle avait vu en si peu de temps tant de personnalités et de nationalités différentes qu’elle avait l’impression d’avoir fait le tour du monde.
« C’est prêt dans une demi-heure environ », fit Camille en sortant de la cuisine, suivie d’Abdel.
Tout le monde se mit alors à discuter dans une ambiance joyeuse, pendant la demi-heure ; puis le cassoulet fut servi, et tout le monde se mit à table dans la bonne humeur ; jamais Peter et Lily ne s’étaient sentis aussi bien en dehors de leurs familles. Dario plaisantait en faisant de grands gestes, sans cesse rabroué par Fang ; Camille et Abdel, tout en parlant, se tenaient la main sous la table ; Maria servait les plats et grondait Dora qui sortait d’on ne savait où quelques bouteilles de vodka ; elle les rangeait en riant, et les ressortait quelques secondes après ; puis elle chuchotait quelques anecdotes amusantes à l’oreille des deux jeunes gens, et buvait un coup. Les Toits, de sa voix fluettes, redemandait tant de cassoulet qu’il y eut bientôt un débat sur sa maigreur.
Seul Virgil ne disait rien, et mangeait en regardant son assiette. On s’adressa à lui plusieurs fois, mais il ne répondait que par mot courts ; il semblait être le seul mal à l’aise, et cela surprit grandement Lily, qui l’avait vu se battre sans problèmes et avec une grande confiance en lui. Elle remarqua aussi que Les Toits lui parlait quelquefois, souvent sans recevoir de réponse, « mais, pensait-elle, peut-être n’en attend-il pas. »
A part cela, le repas se passa dans la meilleure humeur possible, et à la fin, Peter et Lily se sentaient acceptés par tout le monde.

Lorsque les cafés furent terminés, Siegfried se leva, et chacun se tut.
« A présent, dit-il, que nous avons tous fait connaissance avec Lily et Peter, il leur faut devenir vraiment des nôtres ; vous allez, continua-t-il en s’adressant à eux, devenir des Elus des Ténèbres. »
Silence.
« Mais… fit Peter timidement, car il était impressionné par la stature de l’allemand, vous en êtes, vous ?
- Bien sûr, pourquoi ? Virgil ne te l’a-t-il pas dit dans son histoire ?
- Si, mais… Vous n’avez pas l’air très… différents… » Il y eut quelques sourires à cette phrase.
« Bien sûr que nous sommes différents ! fit Siegfried en écartant les bras, comme une évidence. Nous ne sommes plus tout à fait humains : nous sommes des Elus. Mais nous n’en sommes pas pour autant des monstres ! Certes, nous changeons un peu lorsque nous déclenchons un Jeu des Ténèbres, mais en temps normal… Voilà, nous sommes comme tout le monde.
- Et, demanda Lily, comment devient-on un Elu ?
- Cela, expliqua le grand allemand, se passe différemment selon que vous devenez un Elu de la Lumière ou des Ténèbres. Ici, ce sera bien sûr les Ténèbres, et cela se passera comme suit : vous allez affronter en duel l’un de nous. Pas un duel ordinaire, mais un Jeu des Ténèbres.
- Ce qui veut dire que si nous perdons… fit Peter avec un tremblement soudain.
- Non, vous ne serez punis en aucune façon. Le but de ce Jeu n’est pas de juger : il est de transformer. Pour cela, l’énergie que dégagera le duel sera nécessaire : et mieux vous vous battez, plus vous en dégagez, indépendamment de gagner ou de perdre. Ce qu’on vous demandera, c’est donc de faire le meilleur match possible ; si vous dégagez assez d’énergie, nous pourrons accomplir le rituel qui fera de vous un Elu. Sinon…
- Sinon quoi ? demanda Peter.
- Ca n’est encore jamais arrivé, conclut Siegfried en souriant. Allez, maintenant allez dormir, vous en aurez besoin demain. »

Les deux jeunes gens, peu rassurés, prirent congé et s’en allèrent dans les chambres qu’on leur indiquait : Lily partageait celle de Maria, Dora et Fang, et Peter celle de Siegfried, Dario et Virgil. Les Toits dormait sur le toit, et la troisième chambre servait pour Camille et Abdel.
Ils se déshabillèrent et se glissèrent dans leurs lits, et tentèrent de dormir ; mais à aucun d’eux, le sommeil ne vint. Ils entendaient parler dans la salle à manger, mais ne parvenaient pas à distinguer les mots. Ils se demandaient bien comment allait se passer leur duel du lendemain. Lily prit la décision de se préparer, et résuma dans sa tête toutes ses cartes et ses stratégies ; Peter, lui, fit ce qu’il avait l’habitude de faire : il décida de s’en faire le moins possible, et pensa à autre chose. Mais dans son cœur, il sentait une gêne, un petit élancement ; il ne savait pas ce que c’était, et essaya de l’oublier, mais cela lui était connu. Ce n’est que tard dans la nuit qu’il identifia cette sensation : de la peur.



Et voilà !

J'ai volontairement donné à ce chapitre une atmosphère beaucoup plus détendue que les précédents, car je voulais marquer l'aspect " communauté soudée " de cette organisation dont on ne sait pas encore grand-chose. En effet, au-delà de la lutte, tous ces gens sont amis, et cela est très important, car je ne voulais pas donner la même idée de nos combattants que celle que peut donner Les Justes de Camus. A savoir que s'ils ont été réunis par la lutte, ils le restent par l'amitié.

Sinon, j'aimerai des petits commentaires sur ce que vous pensez de chaque personnage, que je sache un peu quelle impression vous en avez ( voir si c'est bien ce que j'ai voulu dire ! )

Merci d'avance ! Au prochain chapitre, un duel !



___________________

- Un vaisseau de fantômes gréé d'algues marines ! Une chose engloutie qui jamais n'aurait dû revoir la face du soleil ! Sur son pont limoneux, un nautonier à l'orbite putride attend de nous entraîner vers les profondeurs sépulcrales où se lamente le choeur sans voix des noyés boursouflés par les miasmes de l'onde amère !
- Vous... vous dites ça pour plaisanter ?

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Envoyé par Monkeydfaust le Vendredi 16 Avril 2010 à 14:25


Yo !

Chose promise, chose due, voilà mon commentaire, ça faisait un bail que j'étais pas revenu tiens ^^.

Alors que dire, personnellement je trouve l'histoire énorme, j'ai rien à dire sur le scénario tellement il est bien ficelé, y a pas, tu as du talent . D'ailleurs je rejoindrait FFYugi sur la connection que tu as faites avec les saisons de YGO, franchement sur ce coup là bien joué, faire des victoires des gentils passer de mauvaises victoires, j'avoues qu'il fallait y penser.

Je ne commenterais que le dernier chapitre, parce que commenter le reste me prendrait trop de temps ^^'.
Je trouve intéréssant le fait de voir éclore cette société des énèbres, mais le système de numéros me rappelle fortement la série XIII, alors est-ce fait exprès ou est-ce inconscient? Quoi qu'il en soit la société comme tu nous la présente paraît vraiment soudé et tu as réussi à donner un caractère propre à chaque personnage qui les rend tous attrayant, surtout Les Toits qui est génial .

Petite intérogation sur les deux derniers membres, qui sont-ils? Que font-ils? Personnellement je pense qu'ils sont en mission spécial pour lutter contre la Lumière ou quelque chose dans le genre. En tout cas ça le ferais mieux que si tu nous disais, oh bah non ils sont juste aller acheter une pizza . Surtout j'ai hâte de voir de quelle nationnalité ils sont ^^.

Bon j'avais quand même une question à propos des numéros, parce que si tu t'es inspiré de la série XIII, cela veut dire que plus on avance dans les numéros plus les gens sont importants, le truc c'est que tu ne nous a pas donné un seul des numéros à par Number One, donc ces numéros sont-ils importants ou sont-ils seulement là pour éviter de révéler leur vrai identité?

Pour finir l'histoire du duel d'initiation c'est sympa, je t'avoues que tu m'as fait flipper quand t'as dit que ça allait être un duel des ombres, car ça veut dire obligation de gagner, mais apparemment là non donc c'est cool. Au delà de ça, ça va te permettre de faire perdre les persos principaux ça pourrait être marrant, mais surtout ça va rendre la finalité de la victoire vraiment indécise et ça c'est génial, parce que je sais ce que c'est de faire des duels des ombres hein? Et faire mourrir son héros c'est chaud quand même ^^, enfin bref on s'en fout.

Voilà voilà, c'est tout ce que j'avais à dire, évidemment j'ai adoré les autres chapitres, le duel de Virgil était immense, d'ailleurs bien joué pour le Helemental Hero Shining, j'avoue ne pas y avoir pensé, d'ailleurs ce serait marrant de confronté Lawrence a un deck Héro du Mal non? ^^. Enfin bref, je dis ça, je dis rien moi.

Ainsi s'achève mon commentaire, sur ce, bonne journée à toi .

PS: J'ai une question par rapport à ta phrase d'introduction "Jango", ne viendrait-elle pas du manga One Piece et de l'hypnotiseur qui s'appelle... Jango ^^?

___________________

Ma Fic - Se venger des Ténèbres (Et oui ! Un petit coup de pub ne peut pas faire de mal ) Et ma fic mono-duel: Jaden Yuki VS Crow Hogan

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Envoyé par Sebphiroth le Dimanche 18 Avril 2010 à 11:15


Jango !

Alors faisons le point de suite : si je dis Jango, c'est effectivement en rapport au personnage de One Piece, mais pas directement. Mode " Je raconte ma life " on :
Au collège, j'avais un ami fan de One Piece, et il n'arrêtait pas de chanter une chason pourrie où le nom de Jango revenait tout le temps ( un truc en rapport avec la danse je crois ). Depuis, je ne sais pas pourquoi, " Jango " est la seule interjection qui me vienne à l'esprit lorsque je suis surpris, et parfois aussi lorsque je salue. Bien évidemment, je ne le dis pas à l'oral, parce que je passerait pour un con, mais sur un forum, je le fais !
Voilà voilà, si vous connaissez un bon psy pas trop cher, je suis preneur...
Mode " Je raconte ma life " off.

faire des victoires des gentils passer de mauvaises victoires


Surtout pas ! Les victoires de Messieurs Muto et Fudo sont de bonnes victoires en ce sens qu'ils ont combattu le mal. Le mal, dis-je. Le mal, martèle-je, pas les Ténèbres ! Certes, ce mal utilisait les Ténèbres comme " support ", mais comme on le voit dans ma fic, le mal peut aussi être lumineux et le bien ténébreux ! Or, combattre le mal est juste. Ce sont donc de bonnes victoires.
Ce qui en a découlé, c'est-à-dire l'omniprésence de la Lumière et la diabolisation des Ténèbres, en revanche, est une mauvaise chose. ( petite note : comme expliqué par Virgil dans le Chapitre IX, la diabolisation s'est faite en grande partie parce que les Elus des Ténèbres n'agissaient plus que pour leur petite gueule ! cf Marik, Bakura, le gars au bras en fer dont je ne me rappelle plus le nom, etc... )
Et la preuve à cela, ce qui prouve que Ténèbres et Lumière sont indépendantes de tout Bien ou Mal, c'est que Bras-de-Fer sus-cité a porté deux Dieux en même temps : un de Lumière, et un de Ténèbres.
Si vous avez des questions, je suis prêt à tout expliquer ^^

le système de numéros me rappelle fortement la série XIII


En vérité, je pensai plutôt à l'Oragnisation XIII de la série Kingdom Hearts. Mais c'est vrai que ça marche aussi avec cette bd ! Quoiqu'il en soit, ici, les nombres n'ont pas de rapport avec le rang, mais seulement avec l'ordre de recrutement. Siegfried est le Numéro Un parce qu'il est le fondateur, donc le premier. En passant, dans le Chapitre IX, on apprend que Dario est le Numéro Quatre et Fang le Numéro Cinq ! Si vous voulez, je vous mettrai le schéma montrant l'ordre des recrutements et les numéros. mais cela, uniquement lorsque les deux derniers membres auront été dévoilés !

tu as réussi à donner un caractère propre à chaque personnage qui les rend tous attrayant


Content de voir que j'ai réussi et que ça vous plaît !


Voilà, sur ce, merci de tes compliment Monkeydfaust ( je suis sûr que ça vient de One Piece ton pseudo ) !
Et voici, en grande fanfare, le Chapitre XI !
Bonne lecture !


Chapitre XI : Le Duel des Ténèbres


Le lendemain, Lily et Peter furent réveillés tôt ; ils prirent un rapide petit-déjeuner, durant lequel ils remarquèrent que tout le monde n’était pas là : il manquait Siegfried, Dario et Abdel. Quand ils demandèrent où ils étaient, Dora leur répondit qu’ils s’étaient levés avant eux pour préparer le rituel.
Une fois lavés, les deux jeunes gens furent amenés par tout le monde jusque dans le sous-sol de l’immeuble, dans une petite pièce éclairée par une vieille ampoule nue. Il y avait une porte, mais ni Peter ni Lily ne savaient ce qu’il y avait derrière.
« Lily va passer la première, dit Fang. Toi, Peter, tu va rester ici. Seul. Tu n’entendras rien, car la porte est traitée pour étouffer les sons. Elle sera aussi fermée à clé. En gros, tu n’auras aucun moyen de savoir ce qui se passera à l’intérieur. Alors reste ici, et ne bouge pas. Je suis claire ?
- Euh… oui, fit Peter, intimidé par le ton autoritaire de la jeune fille.
- Bien. Lily, tu es prête ?
- Je crois, répondit-elle.
- Ok. Allons-y. »
Maria ouvrit la porte qui glissa sans un bruit sur ses gonds ; Peter était du mauvais côté, et ne vit rien de ce qu’il y avait derrière. Chacun entra, encadrant Lily ; avant de le perdre de vue, la jeune fille regarda Peter dans les yeux. Il lui renvoya son regard, tentant au maximum de l’encourager. Puis elle entra, suivie des autres ; seul Les Toits resta un peu en arrière, et il chuchota en souriant :
« Si tu es effrayé, n’essaie pas de vaincre ta peur. Oublie-la. C’est comme ça que font les personnes fortes. » Il fit un clin d’œil, et ferma la porte derrière lui. Durant tout le temps qui suivit, Peter pensa à la voix fluette et à ce conseil, et tenta de l’appliquer. Cela était loin d’être facile.

Derrière la porte, Lily découvrit une grande salle, sombre, éclairée chichement par deux ou trois vieilles ampoules. Tracé sur le sol, il y avait un grand cercle dans lequel était contenue une étoile à six branches. Le tout était tracé comme avec une craie, mais le trait était noir. Le dessin était si grand qu’il prenait toute la pièce ; contre le mur de droite était adossé Abdel, qui fut rejoint par Camille. Sur le mur de gauche s’appuyèrent Maria et Dora ; sur le mur où se trouvait la porte se postèrent Virgil et fang, chacun d’un côté. Contre le mur du fond, Siegfried et Les Toits parlaient à voix basse ; et, debout sur la branche haute de l’étoile, se tenait Dario, Duel Disc au bras.

« Lily, dit le grand italien en ouvrant les bras, te voici ici pour devenir une Elue et obtenir le pouvoir de maîtriser le Jeu des Ténèbres ; ceci afin de contrecarrer la Lumière devenue aujourd’hui mauvaise pour l’Humanité. Pour cela, tu dois participer à un Jeu des Ténèbres contre moi, Dario, Numéro Quatre. Te sens-tu prête à subir cette épreuve qui effacera une partie de ta nature humaine ?
- Euh… oui, je crois, fit Lily, pas très encouragée.
- Qu’il en soit ainsi. Qu’on lui donne son Duel Disc. » Dora s’avança et tendit un disque à la jeune fille.
« Ne soit pas intimidée, lui chuchota-t-elle au passage. Ce discours, c’est uniquement parce que Siegfried aime bien les cérémonies pompeuses ! » Et elle retourna contre le mur, buvant une longue rasade de vodka.
Lily fut un peu rassurée, et se sentit également mieux quand elle vit le clin d’œil que lui adressait Dario. Malgré tout, elle sentait bien que chacun dans la pièce était tendu. Elle glissa son deck dans le disque, et dit d’un ton ferme :
« Je suis prête.
- Alors, que commence le Jeu des Ténèbres ! » dit Dario.

Il écarta les bras, et soudain, les ampoules grésillèrent. Il y eut un léger vent, et Lily vit avec effroi les yeux de Dario changer : le blanc devint noir, et la pupille se fit d’un blanc nacré. Le contour de ces yeux devint noir également ; et deux traits sombres apparurent sur son menton, deux lignes qui partaient de la lèvre inférieure et s’écartaient pour changer de trajectoire et finalement se rejoindre à la pomme d’Adam.
La pièce devint sombre malgré la lumière, et Lily aurait juré voir des formes mouvantes sur les murs ; mais dès qu’elle essayait d’en fixer une, elle se retrouvait ailleurs. Elles formaient comme un carcan de brume dans la pièce.
D’abord effrayée, Lily se rappela que l’homme qu’elle avait en face d’elle ne souhaitait que l’aider, et qu’elle se battait pour devenir comme lui, et pour une cause juste et noble. Alors, elle oublia sa peur, et, regardant Dario dans les yeux, décida de se battre du mieux qu’elle pourrait.

DUEL : LILY VS DARIO

Lily : 8000 pts, 6 cartes en main.
Dario : 8000 pts, 5 cartes en main.


Lily : Je commence. Je pose une carte Magie ou Piège de ma main, et j’invoque en position d’attaque Demon Roar God Beast Rubilarda. ( 1100 / 800 )
Un petit monstre apparut : il ressemblait à un corbeau, à ceci près que ses ailes, lisses, ne portaient pas de plumes. Il portait également ce qui ressemblait à un masque Nô, une face grotesque avec de grands yeux. Sur son dos était un petit trône où siégeait une créature entre le poireau et la tomate, de couleur écarlate, et dotée de petites ailes de chauve-souris ; l’ensemble avait une envergure grande comme un bras et demi.
Lily ( 8000 pts, 4 cartes en main ) : Et c’est tout.
Dario : Je pioche ! ( 8000 pts, 6 cartes en main ) J’invoque, en mode attaque, Crystal Beast Topaz Tiger ! ( 1600 / 1000 ) Dans un éclat jaune, apparut un grand tigre blanc ; il avait des rayures droites, et derrière ses pattes et sur sa tête, se dressaient des lames courbées. Ses deux canines supérieures, chacune grande comme une main, luisaient d’un blanc nacré. De plus, sur le cou de la bête, était fixé, on ne sait comment, une pierre jaune brillant, taillée en cabochon, et qui brillait de mille feux. L’animal lança un grand rugissement, et la créature de Lily paraissait bien minuscule à côté de la montagne de muscle qu’était le tigre.
Dario ( 8000 pts, 5 cartes en main ) : J’attaque avec mon tigre ton petit monstre ! Et cela déclenche son effet : quand il attaque un monstre, Topaz Tiger augmente son attaque jusqu’à 2000 points !
Le grand tigre poussa un nouveau rugissement, et sortit ses griffes ; chacune d’entre elles était grande comme un pouce et tranchante comme un rasoir. Se ramassant sur lui-même, l’animal se jeta sur Rubilarda.
Lily : J’active l’effet de Rubilarda ! Quand il est attaqué, je peux défausser une carte Demon Roar God pour annuler l’attaque : Je me défausse de Demon Roar God Rulie ! La créature assise sur le dos de l’oiseau se leva, et tendis la main. Alors une grande carte apparut, et le tigre, voulant la déchirer, s’y cassa les griffes. Alors il revint se placer à côté de Dario dans un grognement.
Dario : Bien joué, Lily !
Lily : Merci, mais ce n’est pas tout. Le monstre que j’ai défaussé, Rulie, a un effet : au moment où il est défaussé, je l’invoque sur le terrain ; ce que je fais, en mode défense ! ( 200 / 400 ) Une sorte de diablotin à ailes de chauve-souris ( comme tous les Demon Roar God, quasiment ) apparut. Il portait un masque, rouge et hilare, et avait la taille d’un petit rapace.
Dario : Tu te débrouilles très bien, comme m’avait dit Virgil. Mais il en faudra plus pour m’abattre ! Je pose une Magie ou Piège face cachée, et je termine mon tour. Lily piocha.

Lily : 8000 pts, 4 cartes en main, DRG Beast Rubilarda ( 1100 / 800 ), DRG Rulie ( 200 / 400 ), une MP cachée.
Dario : 8000 pts, 4 cartes en main, Crystal Beast Topaz Tiger ( 1600 / 1000 ), une MP cachée.


Lily : Bon. J’invoque en mode attaque Demon Roar God Ashenvale ! ( 1600 / 1200 )
Ashenvale était un homme, plutôt grand, et taillé comme une armoire à glace. Il portait une tunique noire sans manche, avec de la fourrure sale aux trous des bras. Dessus étaient dessinés des motifs étranges, sombres. A l’endroit du cœur, une pierre violette était incrustée dans le vêtement. Dans le dos, l’homme portait deux grandes ailes de peau noire, et, à chacun des poignets, une petite aile recouverte de plumes sombres. Sur le visage, un masque à cornes ne laissait entrevoir que sa bouche, où luisait un sourire malsain, et il avait derrière lui une queue fine, recouverte de plaques d’os.
Lily : Ensuite, je place Rulie en mode attaque. ( 200 / 400 ) Puis, je passe en Battle Phase, et j’attaque ton Tigre avec Ashenvale !
Dario : Tu veux sacrifier nos deux monstres, qui ont la même attaque, pour m’infliger ensuite des dégâts avec Rubilarda et Rulie… Stratégie de base, toujours efficace.
Lily ( 8000 pts, 3 cartes en main ) : Mais je ne vais sacrifier personne ! Ashenvale a un effet, un peu semblable à celui de ton Tigre : quand il attaque, je peux me défausser d’une carte pour augmenter ses points de 600, ce qui fera en tout 2200… Ce que je fais !
Elle mit une carte de sa main au cimetière, et une leur sombre brilla autour de Ashenvale. Le monstre prit alors une grande inspiration, et de sa gorge sortit un son semblable pour la gravité à une corne de brume ; cela ne dérangea pas excessivement les joueurs et spectateurs, mais le Tigre parut beaucoup en souffrir, comme s’il l’entendait mille fois plus fort ; et alors il vola en éclats.
Lily ( 8000 pts, 2 cartes en main ) : Et voilà, ton monstre est au cim… quoi ?
Le cimetière de Dario était vide, et sur le terrain était apparue une gemme de couleur jaune clair.
Lily : Qu’est-ce que c’est que ça ? Dario sourit, voyant la surprise de la jeune fille.
Dario : Voyons, ne me dis pas que tu ne connais pas l’effet des Crystal Beasts ? Ce ne sont pas des cartes interdites par la Lumière, alors tu as dû les voir au moins une fois !
Tentant de rassembler ses esprits, Lily réfléchit ; mais depuis le début du duel, ce qui n’était pourtant pas une très longue durée, elle avait senti son cœur se serrer petit à petit. Ce n’était pas de la peur, elle le savait ; en revanche, ne pas savoir à quoi cela était dû l’effrayait, et elle avait du mal à se concentrer. Rappelant ses souvenirs, elle se souvint avoir combattu, il y a quelques années, un jeune homme qui les jouait. Mais ces cartes n’étaient pas très répandues.
Lily : Oui, je me souviens. Si elles sont détruites, on peut les placer dans la zone Magies et Pièges en tant que Magies Continues.
Dario : Tout à fait. Ces cartes sont peu jouées, vois-tu, car elles sont rares et difficiles à maîtriser ; on leur préfère souvent d’autres jeux.
Lily : Oui, je me souviens maintenant. Mais cela fait longtemps que je ne les ai pas vues, je ne me rappelle plus très bien… Quoiqu’il en soit, repris-t-elle sur un ton plus ferme, ma Battle Phase n’est pas terminée ! J’attaque directement avec Rubilarda !
Le corbeau qui portait un trône prit alors son envol, et, poussant un long cri semblable à celui d’un rapace, il fonça sur Dario.
Dario : J’active mon Piège, Waboku ! Une aura lumineuse entoura l’italien, et quand Rubilarda frappa, il ne subit aucun dommage.
« Pourquoi n’a-t-il pas activé son piège avant ? se demanda Lily. Il aurait pu protéger son tigre… Ce ne serait que pour me montrer la capacité des Crystal Beasts ? Non, impossible… » Elle réfléchit un instant, et décida de voir ce qui se passerait.
Lily : Je termine mon tour ! Dario piocha.

Lily : 8000 pts, 2 cartes en main, DRG Beast Rubilarda ( 1100 / 800 ), DRG Rulie ( 200 / 400 ), DRG Ashenvale ( 1600 / 1200 ), une MP cachée.
Dario : 7400 pts, 5 cartes en main, Pas de Monstre, CB Topaz Tiger en Magie Continue.


Dario : Bien. Je vais invoquer, en mode attaque, Crystal Beast Sapphire Pegasus. ( 1800 / 1200 )
Dans un éclat bleu, un grand cheval apparut ; il avait la robe blanche, et portait sur son dos deux grandes ailes de la même couleur, à l’articulation desquelles se trouvaient deux grosses pierres bleues, chacune grande comme une main ouverte. De toutes petites ailes étaient au-dessus de chaque sabot, et quelques plumes se trouvaient aussi sur les oreilles ; enfin, au milieu de son front, s’élançait une majestueuse corne droite, d’un bleu profond.
Dario dit en souriant : Ce monstre possède un effet, qui est des plus intéressants. En effet, lorsqu’il est invoqué, que ce soit normalement ou autrement, je peux prendre un monstre Crystal Beast de mon deck et le placer en tant que Magie Continue ; ce que je fais, et je choisis Crystal Beast Emerald Tortoise ! A côté du cristal clair qu’avait laissé le Tigre, une autre pierre apparut ; elle était d’un vert un peu sombre, et était taillée en degré émeraude.
Dario ( 7400 pts, 4 cartes en main ) : Ensuite, je vais jouer une carte Magie : Crystal Beacon. Elle me permet, lorsque j’ai deux Crystal Beasts ou plus en Magies Continues, de faire l’invocation spéciale d’une Crystal Beast de mon deck. Et j’appelle un nouveau Pegasus…
Dans un nouvel éclat bleu, un cheval ailé, semblable en tous points au premier, apparut dans un hennissement.
Dario : Et cela active à nouveau l’effet de ce Pegasus : je vais chercher une Crystal Beast dans mon deck pour la mettre en Magie ! Je vais donc chercher Crystal Beast Amber Mammoth.
Une troisième pierre apparut. De couleur ambrée, polie en perle, elle jetait des reflets couleur miel sur le sol. Lily ne le sentait pas bien. Dario allait vite : ce n’était que son troisième tour, et il avait déjà deux monstres assez forts et trois Beasts en Magies Continues. Or elle se souvenait que les Crystal Beasts devenaient vraiment dangereuses lorsqu’il y avait beaucoup de Magies de ce genre sur le terrain ; et elle n’avait rien en main pour s’en débarrasser. Cela se passait mal, et il y avait toujours ce serrement au cœur qui ne la lâchait pas…
Dario : Ensuite, je joue la carte Equipement Crystal Release ! Grâce à elle, l’une de mes Crystal Beast gagne 800 points d’attaque !
Il apparut des dizaines de petites pierres précieuses, qui flottaient dans la salle comme des plumes ; elles restèrent en suspens quelques secondes, puis volèrent se coller aux flancs de l’un des Pegasus, lançant des reflets colorés.

Dario dit soudain d’un air sérieux : Lily, tu as intérêt à mieux te battre que ça ; car pour l’instant, ce n’est pas suffisant pour que le rituel fonctionne. Oublies la situation, et bats-toi comme si c’était un duel normal, et que j’étais un ennemi !
Lily : J’essaie, mais…
Dario, lui coupant la parole : Pas de mais ! Fais ce que je te dis !
Lily savait qu’elle devait faire de son mieux ; pourtant, elle n’était pas aussi concentrée que lors de ses duels précédents, même les plus simples. Elle avait mal au cœur, maintenant, et envie de vomir ; et sa poitrine lui donnait l’impression de se rétracter sur elle-même. Tentant de reprendre confiance, elle jeta un regard de défi à Dario, qui lui répondit en souriant et ses yeux noir et blanc pétillèrent : c’était comme ça qu’il attendait qu’elle soit. Encore fallait-il durer tout le duel…

Lily : 8000 pts, 2 cartes en main, DRG Beast Rubilarda ( 1100 / 800 ), DRG Rulie ( 200 / 400 ), DRG Ashenvale ( 1600 / 1200 ), une MP cachée.
Dario : 7400 pts, 3 cartes en main, CB Sapphire Pegasus ( 2600 / 1200 ), CB Sapphire Pegasus ( 1800 / 1200 ), CB Topaz Tiger, Amber Mammoth, Emerald Tortoise en Magies Continues, Crystal Release équipée.



Et voilà ! J'espère que ce début de duel vous a plu, et que vous êtes impatients de savoir la suite !
N'hésitez pas à m'envoyer un mp si vous avez des questions ou si vous voulez des indices


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- Vous... vous dites ça pour plaisanter ?

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Envoyé par Monkeydfaust le Dimanche 18 Avril 2010 à 14:12


Yo !

si je dis Jango, c'est effectivement en rapport au personnage de One Piece


Bah voilà je le savais, bon en même temps y avait pas de grandes chances que je me loupe ^^. Dans tout les cas j'adore One Piece et le fait que tu emploies le nom d'un des persos (même si il est plutôt insignifiant) me plaît, on va devenir copains tout les deux .

Les victoires de Messieurs Muto et Fudo sont de bonnes victoires en ce sens qu'ils ont combattu le mal.


Oui on est d'acord c'est juste que je me suis mal exprimé en fait ^^' .

Voilà, sur ce, merci de tes compliment Monkeydfaust ( je suis sûr que ça vient de One Piece ton pseudo ) !


Evidemment que mon pseudo vient en partit de là, en même temps je suis un très grand fan du manga donc bon, et ça se voit dans ma fic d'ailleurs (non je dis pas ça pour que tu ailles la lire ).

Bon on passe au chapitre maintenant.

La description du rituel était minutieuse, on a pu ressentir la tension qui régnait dans la pièce, et tu as choisi de faire référence aux Pactisants de l'Ombre pour les personnes atteintes des Ténèbres, je ne l'aurais peut-être pas vu comme ça étant donné que pour avoir les symptome de Dario, il faut être mort, amsi bon d'un autre côté c'est ta fic, tu fais comme tu veux, et au final ça rend pas mal donc bon, je va&is faire l'impasse dessus ^^.

Je trouve étrange que Dario utilise un jeu Bêtes Cristallines, j'aurais pensé que chacun des Numéros utilisait un deck interdit par la Lumière, comme pour les narguer un peu plus, mais bon j'aime bien ce jeu donc je ne vais pas me plaindre non plus .

Sinon bah bon début de duel, rien à dire, on pensait au départ que c'était équilibré et en un tour Lilly se retrouve dans un situation pas très avantageuse, ça m'a d'ailleurs bien surpris parce que je pensais réellement que le duel était équilibré et je dirais même que je pensais que Lilly avait l'avantage, c'est pour dire à quel point j'ai été surpris ^^. Enfin bref c'est une bonne chose, de surprendre le lectuer je veux dire .

Bon passons maintenant au seul point qui necessite une intérogation, je veux bien sûr parler du la sesation qui serre le coeur de Lilly, c'est plutôt étrange, alors est-ce les Ténèbres qui l'envahissent et qui provoquent cet effet? Ou bien encore est-ce du au stress? Ou bien autre chose? En tout cas c'est bien étrange et à mon avis le rituel ne sera pas prêt tant qu'elle n'aura pas réussi à surmonter cette sensation.
Pour ce qui est des ombres qu'elle aperçoit sur le mur, il est clair que ce n'est pas une hallucination, ce sont sans doute des âmes qui èrent lorsque le duel des ombres débute.

Voilà voilà, j'ai finis ^^.
Sur ce, bonne journée à toi .

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Envoyé par FFYugi le Dimanche 18 Avril 2010 à 16:07


Le bonjour !

Ces nouveaux personnages sont haut en couleur, c'est le cas de le dire.

Mais prenons-les dans l'ordre.

Pour Siegfried, il a tout l'air du Numéro 1 à la fois bienveillant mais dur et juste. Je pense que c'est d'ailleurs le seul moyen d'imaginer un chef digne de ce nom, vu les adversaires que tu leur as taillé. Il faut un leader qui sache faire preuve d'autorité et de rigueur afin de gérer ses troupes. Ils ne sont que 13 et j'imagine que chacun a son importance dans ce groupe. Aussi, la perte de ne serait-ce que l'un d'entre eux pourrait s'avérer très préjudiciable (même si cette théorie ne vaut que si il y a 13 Elus uniques et non pas plusieurs possibilités à chaque fois). L'idée de faire de lui un personnage doué en paroles et en répartie, à la manière d'un juriste (du moins, c'est ce qu'il semble), est très bonne selon moi. Cela tend à prouver que c'est aussi quelqu'un d'intelligent et réfléchi, mais surtout ayant tout le nécessaire pour être charismatique et respecté. Qu'il parvienne à clouer un de ses partenaires aisément par la parole, quitte à être incisif et humiliant (d'après les dires de Dario, et un poil confirmé par l'intéressé également), montre aussi qu'il est capable d'aller droit au but lorsqu'il est question d'aborder un problème, une erreur commise, ... au lieu de tourner au tour du pot pour beurrer le dos de son interlocuteur. Une qualité essentielle à mon avis. Bref, en résumé, j'aime bien ce personnage-là.

Je vais revenir furtivement sur le personnage de Fang pour aborder le détail de l'âge. Je dois le reconnaître, je l'aurais dit plus âgée. Tu as réussi à la faire passer pour quelqu'un de bien plus mature avec les mots. Chapeau pour ça. Pour le reste, je me demande si son père et elle ne sont pas devenus Elus suite à une évènement tragique, tel que la disparition de leur épouse et mère (décès ??? Rejoint la Lumière ??? ...). Ainsi, ils auraient trouvé en cette petite organisation des moyens de venger / récupérer / ... cet être cher. Quoi qu'il en soit, ils se complètent bien. Je pense que le père est un bon-vivant, très extraverti (peut-être le seul moyen d'évacuer sa peine) mais aussi un peu impulsif et expansif (il parle beaucoup devant Peter avant de se faire rappeler à l'ordre par Fang). De fait, sa fille le complète par un caractère plus dur mais réfléchi. C'est peut-être leur seul moyen de palier à l'absence d'une présence maternelle ...

Pour ce qui est de Maria, je la verrais bien en Numéro 2 (si tant est que leurs numéros fonctionnent sur la hiérarchie, ...). Elle a l'air d'une jeune femme très franche mais aussi amicale, dégageant aussi un certain charisme. Je pense que les descriptions vont dans ce sens également.

Puis vient la jeune française, Camille donc. C'est amusant de voir certains détails de recouper : Franctir (franc tir) et des yeux perçants. Aurait-elle donc tout du chasseur / prédateur ??? Quoi qu'il en soit, je pense que le rôle de cuisto lui va bien, vu sa nationalité (tout comme la beauté de Maria par exemple). Et il semble confirmer qu'elle ait trouvé son âme soeur en rejoignant ce groupuscule ... Bref, à la lecture, c'est un personnage vraiment appréciable.

Dora ... Ben c'est Dora quoi. Elle semble être, comme Dario, une sacrée bout-en-train, donc un personnage qui assure un peu l'ambiance par ses frasques. Elle est aussi une habituée des contentieux avec la cuisinière j'ai l'impression. Sinon, bah difficile d'en dire plus. Pour l'instant, j'aurais du mal à m'exprimer sur ce personnage, il en faudrait plus.

Pour Abdel, je le trouve bien imprudent le gaillard. Faire du logging tranquille alors qu'il est peut-être déjà connu du pouvoir en place pour son appartenance à ce groupe ... C'est risqué. Est-il donc un adepte du danger ... Sinon, d'après Maria, c'est un membre important. Pour l'ambiance mais aussi pour une autre raison non évoquée. Serait-ce donc par son Numéro, par son lien profond avec un autre personnage (Yeah, cuisinière ! ), par la connaissance qu'il a de l'Eglise et la Lumière (Relation avec la Religion, JC, Dieu, Palestine, toussa quoi ou bien ancien membre de l'Eglise) ou celle des pouvoirs des "Dark Ones" (Elus des Ténèbres) ... Bref, toute façon, celui-là, je l'aime déjà !

Quant au dernier, il est vraiment extra, du peu que tu ais pu en parler. Il a tout l'air du marginal dont on ignore tout et qui peut surprendre à tout moment. J'aime bien le petit surnom qu'il lui ont donné : "Les Toits" Une aura de mystère l'entoure et donne vraiment envie d'en apprendre davantage à son sujet. Quoi qu'il en soit, il est aussi tout en contradiction : Un vieil homme frêle vivant sur les toits malgré climat, météo, ... mais qui a malgré tout une constitution vraiment solide. Un vieil homme qui dévore pour je ne sais combien malgré une finesse à toute épreuve ... Il est vraiment pas ordinaire celui-là. J'espère que nous en apprendrons plus sur lui rapidement

Quant au reste du chapitre 10, je me demande si le silence de Virgil n'est pas du à l'absence des deux autres membres ... Peut-être y est-il particulièrement attaché ... ou au moins à l'un d'eux. Ont-ils donc été capturés ou sont-ils en mission ???

Pour les multiples nationalités, c'est un bon point je trouve. Cela permet à cette petite organisation d'avoir un pied sur un peu tous les continents.



Je serais bref pour le chapitre 11.

Tout d'abord, sur la fin, il y a une tournure qui me dérange :
Lily, tu as intérêt à mieux te battre que ça => Lily, tu as intérêt à te battre mieux que ça

Ce serait mieux comme cela.

Sinon, je dois avouer que je ne saisis pas bien la raison qui a justifié la mise au ban des Bêtes Cristallines. Serait-ce à cause du Dragon Arc-en-Ciel ... ou bien à cause d'un Démon Légendaire quelquefois associé à ce deck ... Quoi qu'il en soit, j'imagine qu'il y avait une raison, bonne ou pas. Peut-être est-ce parce que ce deck n'arrivait pas à être maîtrisé par ses représentants que l'Eglise l'a mis sur Liste Noire (encore une décision orientée et foireuse si c'est le cas).

Mais le suspens est là. J'ai vraiment envie de voir vers où l'on va avec ce duel et l'apparence de Lily si la transformation réussit. En parlant de cela, le look que tu leur as donné n'est pas sans me rappeler celui des Dark Signers et le rituel en lui-même rappelle un peu le Sceau d'Orichalque (symbole au sol, vents, ...).

Quant à la douleur qui envahit Lily, je tablerai sur l'invasion de son corps par les Ténèbres au fur et à mesure que le Duel avance. L'épreuve doit progresser au fil de la confrontation. Et comme l'a dit Les Toits, il faut oublier la peur. Peut-être est-ce en cela que l'on devient un Elu. On oublie sa peur des Ténèbres et de l'inconnu. Le contexte va dans ce sens : Une salle sombre, face à un individu qui reste impressionnant du fait de sa transformation, ... Au final, Lily devra lutter à la fois pour le duel mais aussi pour elle-même et son avenir (peut-être même sa vie si la mort attend ceux qui échouent à cette épreuve).

Bref, la suite du duel !

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Envoyé par Eragoon le Mardi 20 Avril 2010 à 21:42


Avec le gros pavé de mon VDD je n'ai plus beaucoup de choses à dire, à part que ta fiction est très bien, la lumière me rappelle la société de lumière dans GX seulement, la tienne est plus stricte et plus intéressante.
Les monstres DRG sont en parfaite désharmonie avec la Lumière, des démons de type lumière ...
Les personnages sont charismatiques, on comprend mieux ceux qu'il font grâce à la narration utilisée : bref, prochain chapitre attendu !

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